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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Isolement à domicile : détecter et prévenir la fin de vie sociale

Article de Alexandra Marquet, Michel Billé, Joran Le Gall, et al.

Paru dans la revue ASH Domicile, hors-série n° 24, décembre 2022, pp. 3-41.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Handicap-Situations de handicap, Accompagnant éducatif et social, Auxiliaire de vie sociale, Aide à domicile, Personne âgée, Personne handicapée, Aidant familial, Maintien à domicile, Isolement, Lien social, Inclusion, Souffrance psychique, Épidémie, Ennui, Médiation, Prévention, Vulnérabilité, Territoire, CCAS, Citoyenneté, Accompagnement, Bénévolat

Quand silence rime avec souffrance.
LIEN SOCIAL FRAGILISÉ PUIS ROMPU.
Grands-parents, enfants, petits-enfants : trois générations vivant ensemble sous le même toit. Cette image familiale a pour ainsi dire totalement disparu du paysage français. Place à l’individualisme et au chacun "chez soi", chacun sa vie, dans son havre de paix. A quel moment cette solitude, parfois ardemment souhaitée, se transforme-t-elle en une souffrance ? Tout commence quand la vulnérabilité s’invite à domicile : le lien se fragilise alors. Grand âge, veuvage, maladies chroniques, handicaps sont autant de facteurs qui favorisent l’isolement. L’association Petits Frères des pauvres parle d’une "triple peine" quand la solitude tutoie la pauvreté et la perte d’autonomie. Tous les voyants sont dès lors réunis, que ce soit dans un département rural ou en plein cœur d’une grande métropole : aucun territoire n’est épargné. Au cours des deux dernières années, la crise de la Covid a fortement participé à isoler les plus fragiles. Près de 530 000 personnes ont été traversées par cette "mort sociale" qui se traduit par une absence de contacts avec des conséquences parfois fatales : dépression, suicide, syndrome de glissement… Et dans ces situations de quasi-assignation à résidence où l’environnement extérieur est pour ainsi dire inexistant, règne une zone de non-droit avec des difficultés pour accéder à des services accompagnées d’une perte de chances, d’une accélération de la dépendance.
UN PEU DE CHALEUR…
Parfois, la venue de l’aide à domicile est le seul contact avec ce "dehors". La seule conversation échangée. Une charge bien lourde pour les épaules frêles de ces professionnels souvent mal préparés à "gérer" ou même à "accompagner" le manque d’interactions sociales. Et pourtant, "repérer et prévenir le risque d’isolement" fait partie du référentiel des accompagnants éducatifs et sociaux. Mais pour quels objectifs ? Avec quels moyens ? Et surtout avec quels outils ? Les réponses restent à construire. Seuls sur le terrain, les auxiliaires de vie enchaînent les rencontres mais se sentent, eux aussi, désespérément isolés. C’est tout le paradoxe du métier. Et quand deux solitudes se rencontrent, l’échange n’est pas forcément au rendez-vous, faute d’envie ou de disponibilité.
Dans ce désert relationnel, comment trouver un peu de chaleur ? Les bénévoles peuvent être un soutien indéfectible. Même si les experts constatent un désengagement des plus âgés sur le terrain, avec le réflexe d’un autoconfinement, d’une protection face aux virus qui peuvent tuer. Les équipes citoyennes sont une (autre) réponse, mais encore faut-il que leur déploiement soit synonyme de proximité. Le secteur du domicile n’est pas en reste. Citons le service Voisinage du côté d’Alençon, une expérimentation conduite par La Croix-Rouge avec la volonté de ne plus se cantonner aux soins mais de soutenir les liens sociaux, ou encore cette soignante qui est désormais engagée dans le Care. Tous ont la (même) volonté de repousser la perte d’autonomie, d’apporter un peu de chaleur. Conscient de la gravité de la situation, le Gouvernement a proposé l’instauration de deux heures hebdomadaires de convivialité pour les bénéficiaires de l’APA. A compter de 2024. Urgence relative. Et pour tous les autres ? Les jeunes ? Les personnes handicapées ? Les moins de 60 ans ? A l’heure où l’isolement peut tuer, les insuffisances des politiques publiques sont pointées du doigt. Si certains centres communaux d’actions sociales misent sur la prévention, l’enjeu est plus que jamais de sortir d’une vision médico-sociale pour inscrire ces publics dits "fragiles" dans la citoyenneté et la prise en compte de l’expertise d’usage.

Métiers du grand âge : ce que contient le rapport « El Khomri »

Article de Maxime Ricard

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3132, 1 novembre 2019, p. 22.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Travail social : Métiers, Emploi, Ressources humaines, Aide soignant, Accompagnant éducatif et social, Formation, Rémunération, Conditions de travail

Dans un rapport rendu le 29 octobre à Agnès Buzyn, ministre des Solidarités et de la Santé, l’ancienne ministre du Travail Myriam El Khomri propose, entre autres, de créer 92 300 postes en cinq ans et d’augmenter les salaires.

Myriam El Khomri, ancienne ministre du Travail : « Quand 17,5 % des salariés du domicile sont sous le seuil de pauvreté, il y a urgence »

Article de Maxime Ricard, Myriam El Khomri

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3132, 1 novembre 2019, pp. 23-24.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Travail social : Métiers, Emploi, Financement, Personne âgée, Dépendance, Cadre, Aide soignant, Accompagnant éducatif et social, Aide à domicile, Précarité, Pauvreté, Rémunération

L’ancienne ministre Myriam El Khomri a remis à Agnès Buzyn, ministre des Solidarités et de la Santé, le 29 octobre, un rapport qui suggère des pistes pour rendre plus attractifs les métiers du grand âge. Elle en détaille ici la philosophie générale et quelques-unes des mesures.

Des diplômes à adapter ?

Article de Alexandra Marquet, Sarah Bos, Sylvie Schrepel, Sylvie Guillemotet al.

Paru dans la revue Doc'Domicile, n° 52, novembre 2018-janvier 2019, pp. 7-17.

Mots clés : Travail social : Formation, Grand âge-Vieillissement, Diplôme, Accompagnant éducatif et social, DEAES, Réforme, Adaptation, Formation, Professionnalisation, Aide à domicile, Personne âgée, Vieillissement, Accompagnement

(...) Si la proportion de salariés non diplômés recule depuis dix ans dans le secteur de l'aide à domicile, selon une étude de la DARES publiée en août dernier, ils étaient toujours 42,8 % à ne pas avoir de diplôme, contre 16,6 % pour l'ensemble des salariés. C'est dire la marge de manœuvre. Face aux problématiques rencontrées à domicile par des salariés isolés, les spécialités au sein des diplômes se multiplient, que ce soit l'accompagnement de la fin de vie, la gestion des troubles cognitifs..., mais faut-il encore pouvoir y accéder. Si finalement les diplômes se sont progressivement adaptés, la création en 2016 du diplôme d'Etat d'accompagnement éducatif et social (DEAES) illustre une réalité : le domicile est boudé par les candidats contrairement à l'accompagnement en établissement. Preuve d'un désamour ? Avant tout d'un manque de connaissance illustrant un manque d'attractivité certain de ce secteur qui peine à recruter et qui parfois doit refuser l'accompagnement d'usagers, faute de salariés. Ce manque de reconnaissance s'explique par une méconnaissance de ces métiers tant de fois redéfinis. Et pourtant à l'heure où usagers, aidants, gestionnaires, associations ou Fédérations, politiques sont conscients des efforts à faire pour créer les conditions d'une société inclusive, l'accompagnement à domicile devrait être en plein boom et pas en berne.

La prévention au cœur de l'accompagnement

Article de Alexandra Marquet, Maïa Courtois, Laurence Hardy, et al.

Paru dans la revue Doc'Domicile, n° 55, août-octobre 2019, pp. 7-17.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Prévention, Accompagnement, Maintien à domicile, Vieillissement, Personne âgée, Personne handicapée, Aide à domicile, Travail d'équipe, Coopération, Pratique professionnelle, Formation, Conditions de travail, Dépendance, Accompagnant éducatif et social, SAAD, PAERPA (Parcours de santé des personnes âgées en risque de perte d'autonomie)

A l'heure où le domicile est plébiscité par les Français qui veulent rester le plus longtemps possible chez eux, la prévention est au cœur de l'accompagnement des aînés, mais aussi des personnes en situation de handicap. C'est en tout cas une mission de plus sur les épaules, déjà bien chargées, des professionnels du domicile. Prévention face à la dégradation progressive des capacités, face à la vulnérabilité, face à la perte d'autonomie et son lot de chutes, à la dénutrition qui guette, mais pas que. Prévenir la maltraitance, les abus de faiblesses... La liste est longue et vient s'ajouter aux missions quotidiennes déjà nombreuses pour lesquelles les professionnels de terrain sont en poste, à savoir : l'aide aux repas, à la toilette, à l'habillage, aux courses... Les acteurs du domicile, quels que soient leur formation et leur domaine d'intervention, doivent veiller, anticiper, détecter puis savoir en parler et remonter les précieuses informations collectées. Et c'est là normalement tout un travail d'équipe qui doit avoir été mis en place en amont pour éviter l'isolement, la solitude, l'embarras des auxiliaires de vie et autres aides à domicile. Si la proximité et la connaissance des bénéficiaires jouent en leur faveur, le manque de temps lors des interventions, la perte d'attention à force de courir entre deux bénéficiaires, la fatigue, la lassitude pèsent évidemment dans la balance... et pas du bon côté. Seul, le professionnel de terrain ne peut pas tout voir, tout maîtriser. Mais aidé d'une procédure, secondé par une direction, sensibilisé grâce aux réunions, aux échanges de bonnes pratiques, aux formations, il peut alors faire sereinement son travail. (...) La prévention nécessite un engagement collectif et passe par un décloisonnement qui doit permettre de faire progresser la coopération. C'est d'ailleurs tout l'enjeu des PAERPA lancé en 2014 autour des parcours de santé des aînés...

Les limites d'intervention

Article de Sylvie Schrepel

Paru dans la revue Doc'Domicile, n° 50, mai-juillet 2018, pp. 31-32.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Aide à domicile, Compétence, Distance, Intervention à domicile, Médicament, Pratique professionnelle, Référentiel, Responsabilité, Tolérance, Vie quotidienne, Accompagnant éducatif et social, DEAES, Posture professionnelle, Bientraitance

Si tous les métiers doivent être définis pour s'exercer avec cohérence, la question des limites d'intervention se pose rarement de façon aussi concrète et problématique que pour les métiers de l'aide à la personne. La vulnérabilité potentielle des personnes sur lesquelles portent les actes exercés par les professionnels de l'accompagnement ne doit pas souffrir d'approximation ; il en va de la bientraitance de ces publics et de la responsabilité du personnel. Les dénominations pour désigner l'intervenant à domicile qui se sont succédé ou qui cohabitent encore n'ont fait qu'amener un flou supplémentaire

La qualité de vie au travail dans l'aide à domicile

Article de Nadia Rahou, Régis Granet, Laure Servat, et al.

Paru dans la revue Doc'Domicile, n° 48, novembre 2017-janvier 2018, pp. 5-38.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Travail-Emploi, Aide à domicile, Travail, Conditions de travail, Qualité de la vie, Risques psychosociaux, Prévention, Risque professionnel, Usure professionnelle, Maintien à domicile, Addiction, Usager, Management, Bientraitance, Technologie numérique, Santé, Sécurité, Évaluation, Accident du travail, DEAES, Accompagnant éducatif et social, Personne âgée, Vieillissement, Intervention à domicile, Développement durable

Ce numéro spécial sur la qualité de vie au travail dans l'aide à domicile s'articule autour de quatre parties :
Regards croisés (Agir pour la prévention des risques et la qualité de vie au travail - La pénibilité au travail - Un engagement au quotidien - Prévenir les risques professionnels : pour que cela marche) ; Les difficultés rencontrées (Qualité de vie au travail et réalités du terrain - Tâches répétitives chez les aides à domicile : une fatalité ? - La prévention du burn-out des intervenants à domicile - Faire face aux addictions aux domiciles) ; Quel management possible ? (Comment agir concrètement ? - Projet de service et bientraitance au travail - Les enjeux pour la qualité de vie au travail dans la transition numérique ? - Manager le travail pour prévenir les risques professionnels - Responsable de secteur et qualité de vie au travail : comment agir ?) ; Actions et initiatives à promouvoir (Dialogue social : "l'entreprise apprenante", une expérience innovante - L'animation prévention en action - Le développement durable : un axe d'amélioration - Zoom sur le lancement de prévention des risques professionnels en Creuse).

Bienveillance et bientraitance ne sont pas soeurs

Article de Florence Braud

Paru dans la revue Doc'Accompagnement, n° 8, mars-avril 2017, pp. 29-30.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Accompagnement, Équipe soignante, EHPAD, Vieillissement, Personne âgée, Stagiaire, Accompagnant éducatif et social, DEAES, Bientraitance

Avoir l'intention d'être bienveillant, entraîne-t-il forcément une action bientraitante ? Malheureusement non. C'est bien là la difficulté de l'accompagnement. Seul dans son coin, le soignant de terrain croit parfois bien faire, mais ce n'est pas toujours le cas. C'est pour cette raison que le questionnement est nécessaire, tout comme la discussion avec ses collègues... car la bientraitance ne se nourrit pas d'une action individuelle mais d'un collectif.