Rechercher un article, un ouvrage, une thèse

PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

Réponses 1 à 2 sur un total de 2

Votre recherche : *

L'exposition précoce et excessive aux écrans (EPEE) : un nouveau syndrome

Article de Daniel Marcelli, Marie Claude Bossière, Anne Lise Ducanda

Paru dans la revue Devenir, vol. 32, n° 2, 2020, pp. 119-137.

Mots clés : Enfance-Famille, Technologie numérique, Jeune enfant, Symptôme, Danger, Développement

Les auteurs décrivent un ensemble de signes cliniques apparaissant chez les jeunes enfants qui présentent une exposition précoce et excessive aux écrans de toute nature. Ils proposent de les regrouper en un syndrome nommé « exposition précoce et excessive aux écrans (EPEE) ». Ce syndrome associe des troubles de l’attention, un retard de langage, des troubles de la motricité fine, un intérêt de plus en plus exclusif pour l’écran, des troubles relationnels sous forme d’agressivité, instabilité.
Apparaissant dès 8-10 mois chez les enfants les plus exposés, ce trouble se constitue progressivement dans le cours de la deuxième année. Une des caractéristiques essentielles de ce syndrome est sa régression voire disparition s’il est mis fin rapidement à cette surexposition. En revanche quand celle-ci persiste au-delà de 3-4 ans, la régression symptomatique risque de n’être que partielle. Les auteurs proposent des éléments de réflexion et de compréhension psychopathologique et psychodéveloppementale concernant ce syndrome dû à ce qu’ils considèrent comme un véritable perturbateur neurodéveloppemental, à savoir l’écran, en particulier les petits écrans nomades lorsqu’ils sont laissés durablement entre les mains des tout-petits.

Accès à la version en ligne

Petite enfance : les dangers de la surexposition aux écrans

Article de Olivier Houdé, Sabine Duflo, Marie Claude Bossière, et al.

Paru dans la revue L'Ecole des parents, n° 625, octobre-novembre-décembre 2017, pp. 29-58.

Mots clés : Enfance-Famille, Média, Internet, Jeune enfant, Autisme, Santé publique, Développement cognitif, Technologie numérique, Dépendance

Télévision, tablettes, smartphones… Le nombre d’heures passées par les tout-petits devant les écrans s’est considérablement accru ces dernières années. Cette surexposition précoce affecte leur développement psychomoteur mais aussi cérébral, avec pour conséquences des troubles de l’attention, du langage, du sommeil et des troubles relationnels, évoquant ceux du spectre autistique, avancent certains médecins et orthophonistes, qui tirent la sonnette d’alarme. D’autres professionnels, plus réservés, soulignent surtout le manque d’interactions avec les parents, eux-mêmes plongés dans leurs écrans et, souvent, en proie à des difficultés sociales, économiques et affectives. Au-delà des observations cliniques, que concluent les rares études réalisées à ce sujet ? Et comment convaincre les parents de limiter et d’accompagner cet usage, sans l’interdire ? Car les écrans font désormais partie de nos vies et ne sont pas dénués de qualités. Ce numéro de L’école des parents donne la parole aux spécialistes – médecins, psychologues, anthropologue et philosophe – pour vous aider à y voir plus clair et, bien sûr, protéger nos enfants.

Accès à la version en ligne