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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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La double négation. Un mécanisme structural central entre biologie, langage, désir et cognition

Article de Bernard Golse, Sarah Bydlowski

Paru dans la revue La Psychiatrie de l'enfant, vol. LXIII, n° 2, juin-décembre 2020, pp. 3-9.

Mots clés : Enfance-Famille, Biologie, Cognition, Mécanisme de défense, Grossesse, Désir d'enfant, Langage, Freud (Sigmund)

Après avoir rappelé les principales lignes de force de l’article de S. Freud « La Négation » (1925), les auteurs proposent de repérer les marques de ce mécanisme fondateur dans les différents champs de la biologie de la grossesse, du désir d’enfant, du langage et de la cognition.

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L’impact de la connaissance ou non du sexe fœtal sur les représentations maternelles prénatales de l’enfant à naître chez les femmes enceintes primipares

Article de Eszter Szivos, Jaqueline Wendland

Paru dans la revue La Psychiatrie de l'enfant, vol. LXIII, n° 1, janvier-mai 2020, pp. 151-195.

Mots clés : Enfance-Famille, Grossesse, Sexe, Fœtus, Image mentale, IRMAG (Interview pour les Représentations Maternelles pendant la Grossesse)

Cette étude avait pour objectif d’explorer les raisons motivant le choix des femmes enceintes primipares de connaître ou non le sexe fœtal et de comparer leurs représentations de l’enfant porté. Au total, 31 femmes, dont 14 ignorent le sexe fœtal, ont été incluses dans l’étude entre leur 26e et 33e semaine de grossesse. Elles ont été interviewées à l’aide de l’IRMAG (Ammaniti et al., 1999) après avoir rempli un questionnaire en ligne. La décision de ne pas connaître le sexe fœtal peut être l’expression du désir de garder une part de mystère ou d’une préoccupation non centrée sur le sexe de l’enfant. Presque la moitié des sujets rapportent une difficulté à imaginer le caractère et l’aspect physique de leur enfant. Les femmes ignorant le sexe fœtal font plus de rêves étranges de leur enfant et sont plus attentives à la qualité de ses mouvements. Enfin, la connaissance du sexe fœtal ne semble pas forcément induire de représentations genrées stéréotypées.

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Le travail psychique mobilisé par la grossesse chez les couples de femmes ayant eu recours à une insémination avec donneur

Article de Aline Cohen de Lara, Laura Chamouard

Paru dans la revue La Psychiatrie de l'enfant, vol. LXII, n° 2, juin-décembre 2019, pp. 305-330.

Mots clés : Enfance-Famille, Homoparentalité, Femme, Procréation médicalement assistée, Grossesse, Couple, Filiation, Représentation sociale

Cet article propose d’explorer le travail psychique mobilisé lors de la grossesse chez les couples de femmes qui ont eu recours à une insémination avec donneur. Si l’assistance médicale à la procréation ne leur est pas autorisée en France, de plus en plus de ces couples ont recours à ces techniques médicales avec un donneur anonyme ou semi-anonyme. À partir d’entretiens de recherche menés auprès de douze couples de femmes, rencontrées à 7 mois de grossesse, en couple et individuellement, nous avons dégagé les représentations de leurs places parentales, ainsi que les processus d’identification à leurs figures parentales, selon qu’elles portent ou non l’enfant. Nous nous sommes également intéressées aux fonctions des mouvements défensifs déployés à l’égard du tiers donneur durant la grossesse, au regard de la construction du lien à l’enfant et de celle du couple parental.

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Vécus de grossesse et de périnatalité de femmes ayant été adoptées

Article de Alice Levy, Marie Rose Moro

Paru dans la revue La Psychiatrie de l'enfant, vol. LX, n° 1, janvier-juin 2017, pp. 25-48.

Mots clés : Enfance-Famille, Adoption, Grossesse, Identification, Filiation, Généalogie

La femme enceinte appréhende de nouveaux ressentis, un corps à l’apparence nouvelle et au rôle contenant. À la confrontation avec un corps étrange s’ajoute la problématisation du corps étranger en soi. Cette métamorphose de la femme en mère implique un jeu d’identifications, identification à l’être en devenir, et identification à la mère. L’ordre des générations est aussi bouleversé : la femme s’ancre dans sa famille non plus seulement en fille mais également en mère. Or, des enfants adoptés à l’international apprennent à se construire avec un corps identique, mais au sein d’une nouvelle culture, d’une nouvelle famille et selon une nouvelle filiation. La grossesse serait donc susceptible de fragiliser des femmes qui ont été adoptées des années auparavant. Suite à des entretiens et des constructions d’arbre généalogique avec sept femmes ayant été adoptées, il semble que devenir mère puisse avoir un retentissement particulier chez des femmes adoptées dans leur enfance.

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Honte et culpabilité chez la femme enceinte suite à une interruption médicale de grossesse

Article de Jessica Schulz, Bérengère Beauquier Maccotta, Marie José Soubieux, et al.

Paru dans la revue La Psychiatrie de l'enfant, vol. LIX, n° 2, juin-décembre 2016, pp. 361-423.

Mots clés : Enfance-Famille, Interruption médicale de grossesse, Périnatalité, Deuil, Recherche, Honte, Culpabilité, Grossesse, État dépressif, Approche clinique

La perte d’un enfant lors d’une interruption médicale de grossesse (IMG) constitue une forme spécifique de deuil et fait craindre des conséquences sur la grossesse suivante. Cette recherche étudie les vécus de honte et de culpabilité lors de cette grossesse qui suit. Le matériel est issu d’un protocole clinique se référant à la psychanalyse en milieu hospitalier. Le chercheur réalise trois entretiens semi-structurés au cours de la grossesse. La honte et la culpabilité se retrouvent nettement lors d’une grossesse qui suit une IMG. L’intensité et le mode d’expression de ces deux mouvements freinent ou contribuent à l’investissement du bébé décédé et du bébé actuel. La honte et la culpabilité sont à comprendre comme les deux pôles d’un gradient continu. Leur étude dans le contexte d’une grossesse suivant une IMG permet de donner des repères sémiologiques et psychopathologiques pertinents dans le cadre d’une prévention primaire et secondaire des troubles de la parentalité et des dysharmonies relationnelles précoces.

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Etre mère dans la migration : quelques réflexions à partir d'une recherche qualitative

Article de Vanna Berlincioni, Bruno Davide, Broglia Davide, et al.

Paru dans la revue La Psychiatrie de l'enfant, vol. LVIII, n° 2, décembre 2015, pp. 505-529.

Mots clés : Enfance-Famille, Immigration-Interculturalité, Maternité, Migration, Femme, Grossesse, Représentation sociale, Isolement, Culture, État dépressif

L’objectif général de ce travail est d’étudier les aspects psychologiques, sociaux et de risque psychopathologique liés au projet de procréation, à la maternité et aux soins prodigués aux enfants chez les femmes immigrées qui vivent dans la province de Pavie. On a soumis 55 femmes immigrées, entre la 28ème et la 32ème semaine de grossesse, à une entrevue semi-structurée comprenant six modules dont l’un s’inspire de l’IRMAG (Intervista per la Rappresentazioni Materne in Gravidanza) pour la section concernant la maternité qui étudie différentes dimensions des représentations de la femme relativement à son identité féminine et maternelle. Étant entendu que l’histoire de chaque femme migrante échappe à toute généralisation, nous pouvons toutefois affirmer qu’on retrouve un vécu de solitude et une charge de responsabilités amplifiée par l’expérience migratoire. Cette condition favorise l’apparition de vécus dépressifs qui ont une incidence sur la relation avec l’enfant, tant dans le présent que dans le futur.

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Abus sexuel précoce, accès à la maternité et résilience

Article de Elena Shabanova Vandelet, Mélanie Laurent, Claude de Tychey, et al.

Paru dans la revue La Psychiatrie de l'enfant, vol. LVIII, n° 2, décembre 2015, pp. 325-368.

Mots clés : Enfance-Famille, Abus sexuel, Enfant, Maternité, Relation enfant-mère, Différenciation sexuelle, Résilience, Traumatisme, Grossesse, Accouchement

Cette étude exploratoire clinique qualitative porte sur l’impact chez trois mères d’un abus sexuel au sortir de l’enfance, sur l’accès à la maternité et sur l’investissement de l’enfant en fonction de son sexe et de la place qu’il occupe dans le psychisme inconscient de ces mères. Les auteurs posent des hypothèses sur les indicateurs d’une non-élaboration du traumatisme initial lors de l’accès à la maternité et ceux de son élaboration synonyme de construction d’un processus résilient. Ils avancent que, lors d’une non-élaboration, les séquelles traumatiques s’exprimeront par une réactivation du traumatisme, soit durant la grossesse, soit lors de l’accouchement, soit lors des interactions avec l’enfant, avec des effets différenciés en fonction du sexe de l’enfant né. À l’inverse, ils font l’hypothèse que la possibilité d’un rebond résilient, synonyme d’élaboration partielle ou complète du traumatisme initial, nécessite que la jeune mère ait pu s’appuyer sur une image masculine paternelle positivement investie, suf­fisamment attractive pour permettre la séparation d’avec la mère et pour faire contrepoids à celle de l’agresseur. Sur le plan méthodologique, cette étude combine approche prospective longitudinale et approche rétrospective. Les données d’entretien ont été enregistrées puis analysées en double aveugle. L’analyse comparative des données cliniques obtenues confirme ces hypothèses.

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Grossesse gémellaire en menace d'accouchement prématuré, récit d'un accompagnement

Article de Clotilde Hennequin Rivoire, Sophie Siegrist

Paru dans la revue La Psychiatrie de l'enfant, vol. LVIII, n° 2, décembre 2015, pp. 369-406.

Mots clés : Santé-Santé publique, Enfance-Famille, Grossesse, Gémellité, Prématurité, Toucher, Haptonomie

La menace d’accouchement prématuré (MAP) représente 60% des pathologies maternelles en cours de grossesse, plus d’1/5ème aboutit à une prématurité dont le risque élevé de morbi-mortalité en fait une priorité de santé publique. Des études validées ont démontré une diminution du risque d’accouchement prématuré (AP) en cas de suivi psychothérapeutique des MAP. La grossesse gémellaire est une maternité à haut risque bio-psychosocial. La présentation d’un cas clinique d’une femme enceinte de jumeaux en MAP permet d’appréhender l’approche psychotactile utilisant ce contact particulier qui aborde le sujet dans sa globalité corps-affectivité-esprit, d’exposer les enjeux théorico-cliniques sous-jacents et de révéler sa dimension prophylactique pour les problématiques tant de la MAP que de la gémellité. Ces interventions relevant du « care » conduites en étroite intrication avec le « cure » redonnent toute sa place au psychologue dans un ajustement des liens interprofessionnels et d’un travail d’équipe.

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