Rechercher un article, un ouvrage, une thèse

PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

Réponses 1 à 6 sur un total de 6

Votre recherche : *

Qu’apporte la discipline du travail social à la profession du travail social ? L’expérience des hautes écoles de travail social en Suisse romande

Article de Olivier Grand

Paru dans la revue Le Sociographe, n° 76, décembre 2021, pp. 157-164.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Travail social, Travailleur social, Formation professionnelle, Recherche, Sciences humaines et sociales, Suisse romande

Le développement de la discipline du travail social intègre en Suisse des influences culturelles et linguistiques multiples. Considérant ces influences, il peut être questionné quel est l’apport de la discipline du travail social à la profession du travail social. En référence à des travaux provenant de Suisse alémanique, la discipline du travail social est à considérer comme une science appliquée, au service de la profession du travail social. Elle doit être orientée vers la résolution de problématiques spécifiques à ce champ professionnel et à ses mandats. Au final, il y a un intérêt qu’elle soit pleinement légitime, notamment pour ce qui concerne la lutte pour les ressources et la justice sociale.

Accès à la version en ligne

Recherche Action Collaborative en travail social : les enjeux épistémologiques et méthodologiques d'un bricolage scientifique

Article de Stéphane Rullac

Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 48, 2018, pp. 37-50.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Recherche-action, Travail social, Innovation sociale, Savoir, Compétence professionnelle, Travailleur social, Recherche, Méthodologie, Épistémologie

Le développement de Recherche Action Collaborative dans le travail social est le véhicule inédit d’une forme de scientifisation de ce champ professionnel, qui développe une compétence scientifique des travailleurs sociaux au service de l’efficacité des dispositifs d’intervention sociale. Les enjeux sont alors aussi bien épistémologiques que méthodologiques. À travers une expérience de plusieurs RAC, l’auteur de cet article décline les enjeux structurants de cette démarche de recherche qui articule les savoirs universitaires, professionnels et d’usage de tous les acteurs du travail social.

Accès à la version en ligne

Mener une recherche en partenariat avec les acteurs sociaux, économiques et politiques : réflexions pour une collaboration fructueuse et respectueuse de la recherche

Article de Geneviève Petitpierre, Régine Scelles, Martine Bungener, et al.

Paru dans la revue Contraste, n° 43, avril 2016, pp. 245-265.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Recherche, Partenariat, Handicap, Méthodologie, Pluridisciplinarité, Éthique, Chercheur, Travailleur social, Politique, Association

Accès à la version en ligne

Les recherches conjointes : des tentatives pour construire des « connaissances composites » appropriables par les scientifiques et les intervenants

Article de Philippe Lyet

Paru dans la revue Sociétés et jeunesses en difficulté, n° 16, printemps 2016.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Recherche, Travailleur social, Chercheur, Pauvreté, Analyse de la pratique, Exclusion sociale, Milieu rural, Relation équipe éducative-famille, Protection de l'enfance, Interaction, Coopération

Les Recherches conjointes (RC) sont des dispositifs où des scientifiques et des acteurs sociaux confrontent leur compréhension des phénomènes étudiés. Ceux-ci s’y découvrent mutuellement dans leurs arguments respectifs et cela leur permet de complexifier et d'enrichir leurs analyses. Les RC permettent ainsi un renouvellement des connaissances des uns et des autres en produisant une hybridation de celles-ci. Elles construisent des connaissances composites qui procèdent, d’une part, d'une discussion argumentée entre des acteurs porteurs de connaissances d'intervenants et des acteurs porteurs de connaissances de scientifiques ; et, d'autre part, de l'articulation de connaissances construites pour nourrir des débats scientifiques et de connaissances construites pour éclairer l'action. Les RC permettent ainsi aux connaissances scientifiques d'être diffusées parce qu'un dispositif permet aux intervenants de se les approprier, à l'instar des processus d'innovation analysés par Norbert Alter. Leur analyse renouvelle la problématique de la diffusion de la science. La distinction classique entre science fondamentale et science appliquée montre ses limites en ce qui concerne les phénomènes sociaux. Il ne s'agit pas en effet d'appliquer des connaissances construites à distance des intervenants par des sachants dans un champ de pratiques composé d'acteurs ignorants de ce qui s'y passe mais de coconstruire des analyses qui empruntent aux « points de vue » des uns et des autres.

Accès à la version en ligne

Négocier sa place de chercheur dans une "approche collaborative" : entre exigences scientifiques et attentes professionnelles

Article de Naoual Boumedian

Paru dans la revue Sociétés et jeunesses en difficulté, n° 16, printemps 2016.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, AEMO, Enseignement secondaire, Bien-être, Travailleur social, Recherche, Chercheur, Méthodologie, Pratique professionnelle, Compétence, Recherche-action, Coopération, Belgique

Cet article présente les étapes qui ont émaillé la constitution d'un « espace collaboratif » entre, d'une part, des chercheurs et, d'autre part, des professionnels impliqués dans le milieu de l'Aide à la jeunesse en Belgique. Le contexte est celui d'une recherche-action commanditée par ces professionnels auprès d'un opérateur de recherche, qualifié par eux de « scientifique » (c'est-à-dire relevant de la « sphère académique »). L'article mettra en avant les étapes (voire les « outils ») méthodologiques et épistémologiques qui ont permis aux professionnels susmentionnés de s'impliquer dans la démarche de recherche. Simultanément, l'article mettra en avant les garde-fous que nous, en tant que chercheurs, avons défendus pour « faire science ». L’article propose de réfléchir, à partir de cette expérience, aux conditions qui rendent possibles les « espaces collaboratifs » entre chercheurs et professionnels impliqués autour d'un même objet de réflexion.
L'objet de la recherche a porté sur le « bien-être » des élèves à l'école (niveau secondaire, c'est-à-dire après l'école primaire et avant le niveau supérieur). L'objectif de la recherche tel qu'énoncé au départ par les commanditaires a visé à l'élaboration d'un « guide » des « bonnes pratiques » en matière de « bien-être » à l'école. Nous expliciterons comment l'« espace collaboratif » a permis de réorienter cet objet initial, tout en inscrivant des effets sur le monde social (dimension « performative » des « recherches collaboratives »). Dans cette perspective, nous aborderons également la question des limites rencontrées dans l'« espace collaboratif » et des conditions pour, peut-être, les dépasser à l'intérieur même de cet espace.

Accès à la version en ligne

Conservation des archives : le Cnahes, gardien de la mémoire de l’action sociale

Article de Caroline Sedrati Dinet, Mathias Gardet

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 2928, 9 octobre 2015, pp. 28-31.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Histoire sociale, Éducation spécialisée, Établissement social et médicosocial, HISTOIRE, Recherche, Travailleur social, CNAHES

Les 15 et 16 octobre, le Conservatoire national des archives et de l’histoire de l’éducation spécialisée et de l’action sociale (Cnahes) clôt, avec deux colloques, la célébration de son vingtième anniversaire. L’occasion de revenir sur l’action de cette association, qui soutient l’intérêt d’un regard historique pour éclairer le présent.
Pour Mathias Gardet, historien et vice-président du Conservatoire national des archives et de l’histoire de l’éducation spécialisée (Cnahes), le recours aux archives est indispensable pour que les travailleurs sociaux se réapproprient leur histoire.