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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

Réponses 1 à 10 sur un total de 11

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La loi 2002-2 reste un bon outil pour diversifier les accompagnements sociaux et médico-sociaux et réussir l’articulation intégration-inclusion

Article de Jean François Bauduret

Paru dans la revue Vie sociale, n° 43, janvier 2024, pp. 47-53.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Intégration, Inclusion, Accompagnement social, Autonomie, Vulnérabilité, Établissement social et médicosocial, Adaptation, Soins à domicile, Coopération, Loi 2002-2 du 02 janvier 2002

Les politiques publiques dédiées aux publics fragiles mettent dorénavant l’accent sur l’inclusion de ces personnes en milieu ordinaire de vie.
Consacrée aux établissements et services sociaux et médico-sociaux, la loi de janvier 2002 pourrait paraître en contradiction avec cette orientation. En fait, cette législation reste parfaitement compatible avec la doctrine actuelle de l’inclusion, dès lors qu’elle a anticipé et favorisé la mobilisation d’étayages diversifiés, consolidant les processus d’intégration et d’inclusion dans la cité.

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Autodétermination en établissement : vers un nouveau mode d'accompagnement

Article de Alexandra Marquet, Philippe Giafferi, Louis Ploton, et al.

Paru dans la revue ASH Etablissements, hors-série n° 34, octobre 2023, pp. 3-41.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Personne âgée, Personne handicapée, Malade, Autonomie, Décision, Parole, Liberté, Accompagnement social, Coopération, Aide à domicile, Aidant familial, Établissement social et médicosocial, EHPAD, Participation, Pratique professionnelle, Changement, Handicap mental, Empowerment, Autodétermination

Quand la maladie, le handicap ou la dépendance s’invite au quotidien, le pouvoir sur sa vie diminue, laissant place au règne des aidants, des proches ou des professionnels. Dans un secteur où historiquement le faire "à la place de" a longtemps prospéré, comment avoir le droit de décider quand on est considéré comme une personne dite vulnérable ? Cette question n’est pas nouvelle. Depuis vingt ans, l’enjeu est de passer de l’assistanat à une stratégie incitative et participative sur fond de société plus inclusive. La révolution des pratiques professionnelles -mais aussi des esprits- ne se décrète pas. Et si l’empowernement et aujourd’hui l’autodétermination sont le signe de nouveaux modes d’accompagnement social, ceux-là peinent encore à s’imposer, notamment dans le champ du handicap mental et des maladies neurodégénératives. Et pourtant, autonomie ne veut pas dire indépendance, mais co-construction, accompagnement et soutien. Dans ce numéro spécial, professionnels de terrain et experts partagent leurs réflexions et expériences.

Une bulle de répit pour des jeunes mères en détresse

Article de Catherine Piraud-Rouet

Paru dans la revue Direction(s), n° 213, novembre 2022, pp. 12-14.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Mère célibataire, Précarité, Hébergement, Isolement, Soutien à la parentalité, Partenariat, Accompagnement social, Hôtel social, Autonomie, Pau

L'Hôtel maternel de l'Ogfa, une association de lutte contre la précarité sociale, héberge et accompagne depuis octobre 2020 des mères, enceintes ou avec enfants de moins de trois ans, en situation d'isolement matériel et psychologique. Son levier : un maillage étroit entre action sociale et soutien à la parentalité, sous la houlette du département.

En Béarn, Ajir ouvre la porte de l'autonomie aux MNA

Article de Catherine Piraud Rouet

Paru dans la revue Direction(s), n° 203, décembre 2021, pp. 16-18.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Mineur non accompagné, Association, Accompagnement social, Insertion sociale, Insertion professionnelle, Motivation, Immigration, Interculturel, Autonomie, Isolement, INCLUSION, PAU

Depuis un an, l'association béarnaise Ajir a déployé une démarche innovante pour accompagner des jeunes majeurs issus des dispositifs pour mineurs non accompagnés (MNA) afin de conforter leur insertion sociale et professionnelle. Et qu'ils ne deviennent pas des "proies sociales". A la clé, pour ces jeunes, le sésame pour un avenir meilleur.

Comment se dessinent les fins d'accompagnement

Article de Claudine Hourcadet, Alexia Serré, Justine Vleminckx, et al.

Paru dans la revue L'Observatoire, tome 103, avril-juin 2020, pp. 5-81.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Accompagnement social, Relation d'aide, Intervention sociale, Analyse de la pratique, Autonomie, Toxicomanie, Prostitution, Santé mentale, Attachement, Famille d'accueil, Adolescent

Dans l’état social actif, les fins d’accompagnement sont presque systématiquement programmées, elles font partie d’un processus vu en étapes, construit par paliers, amenant la personne présentant des difficultés et des manques, à acquérir progressivement des compétences et des capacités qui, in fine et idéalement, devraient lui permettre de quitter son statut de bénéficiaire et retrouver une pleine autonomie !

Dans la réalité, les fins d’accompagnement s’inscrivent bel et bien dans une temporalité déterminée, certes éventuellement aménageable, mais elles ne vont pas nécessairement de soi, ni pour les personnes aidées, ni pour les professionnels. De même, elles n’aboutissent pas toujours aux objectifs définis. Certaines peuvent surprendre positivement et correspondre à un réel envol, une autonomie plus affirmée, mais d’autres peuvent se solder par des échecs, des abandons, des retours à la case départ, créant des questionnements et parfois des sentiments d’inachevé, de crainte, de culpabilité, ... surtout quand les personnes se volatilisent vers un ailleurs inconnu et une possible errance.

Cependant, ce qui caractérise particulièrement ces fins, est certainement qu’elles n’en sont pas ou rarement ! Ainsi, bien souvent, elles ouvrent plutôt sur de nouveaux commencements : une nouvelle prise en charge, une nouvelle structure, un nouvel encadrement, plus léger ou mieux adapté, et parfois, un nouveau départ dans un lieu de vie à soi, avec la mise en place de services en satellites.

On retrouve ici, sinon l’idée de paliers, celle de continuité où les fins méritent d’être préparées car elles font partie intégrante du processus ; voire même d’être pensées dès le départ, en même temps que les objectifs qui, eux-mêmes, évolueront tout au long. Cette préparation passe par des moments d’écoute, d’échanges et de parler vrai avec la personne mais aussi par une attention portée à la façon de faire lien avec elle puisqu’il faudra inévitablement le défaire... Elle nécessite aussi de la part des équipes des réunions, des supervisions, des rencontres avec l’entourage, les tiers, les éventuels mandants, et aussi des adaptations, de l’imagination, du réseautage pour créer des pistes et des alliances pour l’après. Enfin, quand le moment approche, la pratique du tuilage permettra, si l’on en prend soin, d’assurer au mieux la passation, le relais et de réduire le risque que la personne, traînant déjà parfois dans son parcours nombre de ruptures et d’abandons, ne se sente (une nouvelle fois) « lâchée ».

Ces fins, qui veillent à la continuité et peuvent paraître sans fin, travaillent sur le front de la prévention, tendant à éviter aux personnes les plus fragilisées, les rechutes, les enlisements et les tombées à pic dans des situations de plus en plus complexes et dégradées. Elles viennent questionner ainsi le sens et les finalités autonomistes du travail social contemporain, soumis à des logiques managériales et gestionnaires où la segmentation du temps sert l’évaluation. A moins que, prises sous un autre angle, elles n’interrogent nos capacités à oser la rupture ou tout au moins le lâcher-prise.

Jeunes majeurs : un avenir à reconquérir

Article de Justine Canonne, Adrien Taquet, Virginie Muniglia

Paru dans la revue Direction(s), n° 175, mai 2019, pp. 22-30.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Jeune majeur, Protection de l'enfance, Insertion sociale, Insertion professionnelle, Autonomie, ASE, Politique sociale, Accompagnement social, Confiance

Les pouvoirs publics se penchent enfin sur l'inquiétante situation des jeunes majeurs sortant des dispositifs de la protection de l'enfance. Au-delà de nécessaires mesures d'urgence pour accompagner vers l'autonomie ce public particulièrement vulnérable, les professionnels font valoir l'exigence d'une véritable politique à destination de la jeunesse.

Depuis 2016, le dispositif des Toulines des Apprentis d'Auteuil préserve le lien avec des jeunes sortants de la protection de l'enfance et les accompagne dans leurs démarches du quotidien. Un programme qui a fait ses preuves et s'étend à plusieurs villes françaises.

Question-clé pour les jeunes majeurs ? L'accès au logement. Ce qui implique de mieux coordonner l'action des professionnels de l'aide sociale à l'enfance et ceux du secteur de l'accueil, de l'hébergement et de l'insertion.

Coordinateur de parcours : une nouvelle fonction à part entière

Article de Jean René Loubat

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3105, 5 avril 2019, pp. 30-31.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Handicap-Situations de handicap, Projet de vie, Besoin, Bénéficiaire, Autonomie, Qualité, Coût, Accompagnement social, Management, Formation professionnelle, Changement

« Un ajusteur de l’offre et de la demande. » C’est ainsi que le psychosociologue Jean-René Loubat traduit la fonction de « coordinateur de parcours ». Une profession qui apporte une nouvelle expertise dans l’accompagnement des usagers.

Plateforme jeunes : un support contre l'instabilité

Article de Jean Luc Prades

Paru dans la revue Les Cahiers de l'Actif, n° 512-513, janvier-février 2019, pp. 173-198.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Jeune en difficulté, Accompagnement, Accompagnement social, Coordination des services sociaux, Exclusion sociale, Prévention, Autonomie, Approche globale, Projet individualisé, Projet professionnel, Projet de vie, Entretien, Récit de vie, Échec scolaire, Rupture, Relation familiale, Carence familiale, Immigration, Rue, SDF, Anxiété, Isolement, Accès aux soins, Logement, Aide alimentaire, Plateforme, Parcours de vie

La plateforme de services jeunes répond à une nécessité, celle de coordonner les parcours et les projets des jeunes, afin de cibler les réponses - en faisant du "sur mesure". Pour ce faire, il fallait une entité cohérente pour piloter et coordonner les divers services et les moduler...

Reconnect, le numérique au service de l'autonomie des précaires

Paru dans la revue La Revue française de service social, n° 264, mars 2017, pp. 48-56.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Technologie de l'information et de la communication, Précarité, Administration, Identité, Usager, Autonomie, Accompagnement social, Technologie numérique

Le numérique, s’il est de plus en plus présent dans la société actuelle, peut prendre des formes très diverses. Chez Reconnect, dans une démarche d’identification de problèmes liés à la perte des documents, nous utilisons le numérique au service de l’accompagnement social. Un outil numérique peut alors devenir vecteur d’un travail social centré sur l’accompagnement et d’une identité retrouvée pour les bénéficiaires.

L'autonomie en tension

Article de Christian Bergeron, France Defrenne, Christophe Bartholome, et al.

Paru dans la revue L'Observatoire, n° 88, juillet-septembre 2016, pp. 5-71.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Autonomie, Soin, Handicap, Majeur protégé, Personne âgée, Accompagnement social, Logement, Insertion sociale, Travailleur social, VULNERABILITE, EMPOWERMENT

En ces temps de crise, les politiques sociales tendent à faire rimer autonomie avec activation, contractualisation et responsabilisation, la transformant en une injonction qui n’est pas sans paradoxes... L’autonomie demeure néanmoins un idéal émancipatoire qui occupe une place centrale dans les pratiques psycho-médico-sociales, animant des professionnels soucieux de faire avec l’usager plutôt qu’à sa place, de le rendre acteur et de l’aider à s’émanciper.
L’autonomie semble aujourd’hui érigée comme un idéal performant à atteindre, une forme de liberté suprême, garante sinon de bonheur, de la joie de ne dépendre de personne. Comme si dépendre des autres, de l’autre, était devenu insupportable. C’est là sans doute une conséquence d’une société qui pousse chacun plus avant dans l’individualisme.
Pourtant, l’autonomie n’a pas toujours eu ce relent de chacun pour soi, elle a d’abord été émancipation : du patriarcat, du conservatisme, de la raideur, de l’autoritarisme patronal, universitaire, parental...
Dans les politiques sociales, l’autonomie a pareillement été comme une révolution pour changer les règles, cesser de voir de haut celui qui d’en bas demandait de l’aide. Elle s’est donné comme objectifs sous-jacents de faire "avec" plutôt que "pour", d’apprendre, d’expliquer, d’accompagner, de solliciter l’avis, de solliciter la participation, de susciter la motivation, l’adhésion...
Cette vision de l’autonomie où la personne est acteur, sujet, et l’intervenant, relais, facilitateur, accompagnateur, est toujours présente et prégnante dans tous les secteurs du social. Et on la retrouve d’ailleurs dans de nombreux textes, décrets, règlements, principes de dispositifs et référentiels pédagogiques. Mais, aujourd’hui, la crise installant une pénurie des moyens réclamant sans cesse des économies, des restrictions, amène des politiques sociales d’un autre ton, surtout quand y est liée une allocation. L’autonomie rime désormais aussi, et non sans paradoxes, avec activation, responsabilisation, contractualisation.
Ce que nous voulions relever de la place d’observateurs que nous occupons est que, tout d’abord, qu’on le veuille ou non, l’autonomie occupe une place importante dans les pratiques. Ensuite qu’il existe à son égard une extrême diversité de significations, interprétations, connotations. Il s’ensuit ainsi une cacophonie où tout le monde a l’impression de parler de la même chose et qu’au fond, il n’en est rien. Inévitablement, cela génère des tensions dans l’équipe, entre les équipes, dans la conscience professionnelle de chacun, dans le rapport à la hiérarchie et aux politiques publiques. De toute évidence, ce flou mérite qu’on s’y arrête...