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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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La communication non violente

Article de Stella Choque

Paru dans la revue Doc'Accompagnement, n° 22, juillet-août 2019, pp. 23-24.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Communication, Non-violence, Conflit, Établissement social et médicosocial, Accompagnement, Empathie

La survenue des conflits au sein des établissements est un phénomène fréquent qui bien souvent entraîne une grande dépense d'énergie et porte préjudice à la qualité des soins et de l'accompagnement. Leur gestion génère une perte de temps et entraîne parfois des mesures qui nuisent à la mise en place d'un management par la bientraitance. L'enjeu est alors de gérer les conflits en rentrant en résonance empathique avec son interlocuteur.

Gérer les conflits

Article de Alexandra Marquet, Maïa Courtois, Faustine Gerbelot, et al.

Paru dans la revue Doc'Accompagnement, n° 22, juillet-août 2019, pp. 7-17.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Accompagnement, Établissement social et médicosocial, EHPAD, Conflit, Usager, Relation interpersonnelle, Personne âgée, Personne handicapée, Équipe

Qui dit vie en collectivité dit forcément conflits. C'est inéluctable. Et pour cause, les résidents, qu'ils soient âgés en Ehpad ou plus jeunes en foyers pour personnes en situation de handicap, n'ont pas choisi de vivre ensemble, entourés d'autant de "colocataires". Le collectif pèse parfois lourdement. Certains le subissent, d'autres se montrent plus incisifs pour s'imposer. Il y a le brouhaha, les repas partagés, les animations proposées où les têtes à têtes sont rares. Alors, face à autant de temps passé à plusieurs, qui plus est, avec des personnes qu'on n'a pas choisi de fréquenter, les caractères, les humeurs ou tout simplement les pathologies peuvent être à l'origine de discussions plus ou moins animées. (...) Les équipes doivent évidemment être attentives pour savoir intervenir, quand il le faut, pour désamorcer une confrontation, un désaccord. Il ne faut pas prendre parti, mais savoir trouver les bons mots pour stopper un conflit. (...) Ce rôle de médiateur ne s'improvise pas. Il existe, certes, des formations et des outils, mais sur le terrain les professionnels sont toujours en première ligne... Parfois, les professionnels peuvent être pris à partie par un usager ou un proche aidant... Parfois, les disputes éclatent au sein même des équipes. Autant de conflits qu'il faut savoir vite juguler pour éviter que l'atmosphère ne se crispe davantage. (...) Dans le contexte actuel avec les équipes au bord de la crise de nerfs confrontées au turn-over, à la charge émotionnelle induite par l'accompagnement d'un public particulièrement vulnérable, les conflits peuvent paralyser un établissement ou être une étincelle qui fait tout exploser. Mieux vaut donc savoir jouer l'apaisement...

L'incontournable savoir-être

Article de Alexandra Marquet, Jonathan Blondelet, Véronique Beaussart, et al.

Paru dans la revue Doc'Accompagnement, n° 21, mai-juin 2019, pp. 7-17.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Compétence, Posture professionnelle, Accompagnement, Personne âgée, Personne handicapée, Aide à domicile, Empathie, Care, Soin, Bientraitance, Relation d'aide, Équipe soignante, Adaptation

Longtemps mis en avant, le savoir-faire a progressivement laissé de la place à l'émergence du savoir-être. Dans les métiers de l'accompagnement, les compétences techniques lors d'un soin sont évidemment centrales, mais elles ne suffisent pas ou plus. Avec le temps, les usagers, les résidents, les personnes aidées demandent plus... Le relationnel, le contact, la posture vont permettre justement à un accompagnement d'être réalisé dans de bonnes conditions. Ils vont aussi faciliter le lien entre le professionnel d'un côté et la personne fragilisée par la maladie ou le handicap de l'autre. L'enjeu n'est plus de faire une toilette, de proposer une animation, d'organiser une sortie... mais de faire participer la personne en situation de handicap ou en perte d'autonomie. "Ne plus faire à la place de", mais "faire avec", en cherchant à valoriser les compétences restantes de chaque personne pour leur démontrer qu'elles sont encore capables "de faire". Ce changement de paradigme s'est appuyé sur la notion d'adaptation : savoir s'adapter à chaque individu, ne pas standardiser des gestes d'accompagnement.
Le savoir-être du professionnel n'est toutefois pas inné, contrairement aux idées reçues. En intégrant un Ehpad ou un foyer pour personnes handicapées, les traits de caractère d'un professionnel "gentil" et "l'écoute" ne peuvent suffire. Non, le savoir-être va s'acquérir progressivement, tout au long de la carrière, au gré des expériences, des difficultés, des formations, des discussions avec les collègues, des échanges avec les aidants et évidemment avec les usagers et les résidents. Le professionnel seul, inexpérimenté ou arrivant auprès d'un nouveau public peut avoir toutes les bonnes intentions du monde, mais il aura besoin d'outils pour justement savoir se positionner face à une difficulté, face à une personne qui refuse un soin, un résident qui se mettra à crier ou à se débattre. Savoir écouter, décrypter des attitudes de personnes non verbales, cela s'apprend. La Validation, l'Humanitude ou d'autres techniques viennent justement consolider une attitude bienveillante ou empathique. (...)

La médiation animale : une passerelle pour communiquer

Article de Claire Dubost

Paru dans la revue Doc'Accompagnement, n° 18, novembre-décembre 2018, pp. 35-36.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Accompagnement, Usager, Communication, Isolement, Communication non-verbale, Médiation, Animal

Le psychologue clinicien se trouve bien souvent démuni face à une personne n'ayant plus accès à l'échange verbal. Comment alors entrer en relation pour ne pas la laisser dans un isolement subi et que l'on peut supposer douloureux ? La question est de savoir comment accéder aux ressentis, au vécu intérieur, à la vie psychique du résident sans le support des mots, du langage. Plusieurs approches permettent d'établir ce pont entre soi et l'autre. La médiation animale est une possibilité. Sans être magique, ni miraculeuse, elle permet parfois l'instauration d'un véritable échange.

Aidants familiaux : et si on était objectif ?

Article de Gilles Tessens

Paru dans la revue Doc'Accompagnement, n° 18, novembre-décembre 2018, pp. 31-32.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Aidant familial, Accompagnement, Usager, Équipe soignante, Famille, Relation

Au regard de notre métier, les différents professionnels que nous sommes gravitons bien autour du verbe "accompagner". Nos missions principales se situent dans ces notions d'aide, d'attention, de compréhension vis-à-vis des personnes fragilisées. Si on doit définir ce verbe d'action, accompagner est en effet "marcher à côté de" et non être le décisionnaire de la vie d'autrui. Mais il serait impossible de dissocier l'accompagnement des usagers de celui des aidants familiaux.

Une autre vision du métier

Article de Gilles Tessens

Paru dans la revue Doc'Accompagnement, n° 14, mars-avril 2018, pp. 21-22.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Travail social : Métiers, Surveillant de nuit, Travail de nuit, Accompagnement, Usager, Anxiété, Écoute, Formation

Il est souvent écrit et décrit les accompagnements effectués en journée où le planning des usagers se remplit du matin jusqu'au soir, où les accompagnements médicaux, activités, se croisent avec tous les aspects de la vie quotidienne et où la place du professionnel est visible et légitime. Mais une fois le soleil couché, l'accompagnement se poursuit. Travailler de nuit est bien une volonté, où chacun peut y noter des avantages et des inconvénients, où chaque veilleur développe et améliore les cinq sens dont nous sommes dotés.

Participation et droits des usagers : quelle réalité ?

Article de Alexandra Marquet, Philippe Giafferi, Yves Cougoule, et al.

Paru dans la revue Doc'Accompagnement, n° 13, janvier-février 2018, pp. 7-17.

Mots clés : Travail social : Établissements, Accompagnement de la personne et identité, Accompagnement, Droits des usagers, Participation, Projet d'établissement, Établissement social et médicosocial, Vulnérabilité, EHPAD, Usager, Citoyenneté, Dignité, Accueil, Bientraitance, Conseil de la vie sociale, Culture, Livret d'accueil, Règlement intérieur, Inclusion

La participation est au coeur de l'accompagnement. Tout est d'ailleurs fait pour que la participation et les droits des usagers soient mis en oeuvre au travers du projet d'établissement, du livret d'accueil, du règlement intérieur, du projet d'accueil personnalisé, du conseil de vie sociale. Les personnes vivant en établissements médico-sociaux, qu'elles soient âgées ou en situation de handicap, sont des citoyens à part entière. L'unanimité est de mise... Qui pourrait penser ou dire le contraire ? Or, force est de constater que, sur le terrain, cette participation se heurte à de nombreux freins. Ce qui n'est pas toujours facile quand les personnes ne parlent pas ou quand elles souffrent de troubles cognitifs. Le décryptage, l'écoute, l'observation, les échanges sont alors nécessaires pour justement favoriser un accompagnement basé sur la participation des personnes vulnérables. Si le secteur du handicap est depuis longtemps engagé dans cette voie, poussé par l'investissement des familles, les EHPAD accueillent de plus en plus de seniors très âgés, en perte d'autonomie, qui souffrent de poly-pathologies. Dans ces cas, la participation constitue un vrai défi... qui est toutefois surmontable comme le prouvent les initiatives menées sur le territoire. Reste que la collectivité si pesante doit et fait désormais place au Je, à l'individualité avec la volonté d'une co-élaboration, d'une coconstruction. C'est au quotidien que la participation et les droits doivent s'affirmer, soutenus par vous, professionnels, pleinement engagés dans cette politique coopérative.

Bientraitance, un savoir-être et un savoir-faire

Article de Aude Dagonneau

Paru dans la revue Doc'Accompagnement, n° 8, mars-avril 2017, pp. 21-22.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Compétence, Équipe soignante, Relation soignant-soigné, Gériatrie, Personne âgée, Vieillissement, Psychomotricité, Accompagnement, Maltraitance, Émotion, Évaluation, Relation d'aide, Écoute, Bientraitance, Posture professionnelle

La bientraitance est un état d'esprit, une attitude, une posture qui nécessite une disponibilité physique et psychique totale, stable dans le temps, amenée en quantité et en qualité suffisante de la part de l'équipe et de chaque professionnel. Autrement dit, être bientraitant, c'est un savoir-faire et un savoir-être, un idéal de pensée et de pratique. En tant que psychomotricienne, je vais tenter de vous donner des éléments de compréhension et des outils pour évaluer et agir dans le but de favoriser la bientraitance en gériatrie au travers de votre sollicitude.

Une éthique au quotidien pour un "prendre soin"

Article de Sylvie Schrepel

Paru dans la revue Doc'Accompagnement, n° 8, mars-avril 2017, pp. 19-20.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Éthique, Accompagnement, Soin, Équipe soignante, Travailleur social, Pratique professionnelle, Autonomie, Dignité, Dépendance, Relation soignant-soigné, Bientraitance

Peut-être s'agira-t-il d'enfoncer des portes ouvertes, de revenir à des fondamentaux, mais il n'est jamais inutile de réinterroger ses pratiques à travers une réflexion éthique, ce qui constitue un préalable à la relation humaine quelle qu'elle soit. Ce questionnement devient plus crucial lorsqu'il s'agit des métiers de l'accompagnement. Si la bientraitance ne peut se passer de gestes techniques de professionnels hautement compétents, elle ne sera qu'une coquille vide de sens si elle ne se nourrit pas d'une réflexion renouvelée.

Juste distance et juste attachement, de l'imposture à la posture

Article de Marc Lesage

Paru dans la revue Doc'Accompagnement, n° 1, janvier-février 2016, pp. 21-22.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Distance, Relation d'aide, Accompagnement, Attachement, Personne âgée, Vieillissement, Personne handicapée, Handicap, Confiance, Posture professionnelle

La juste distance est une thématique qui questionne beaucoup de professionnels. On s'attache, mais ça fait peur, alors on se détache, on se met à distance, on veut se préserver, à tort ou à raison. Mais si nous sortons un peu des sentiers balisés de nos accompagnements, une question survient : la personne a-t-elle besoin que nous soyons distants, justement ? Si nombre de situations manquent de clarté, il en est de même pour certains d'entre nous, les professionnels.