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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Aux frontières de l’inclusion : l’exclusion

Article de Colette Mauri

Paru dans la revue Les Cahiers de l'Actif, n° 562-563, mars-avril 2023, pp. 51-66.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Établissement social et médicosocial, Accompagnement, Usager, Inclusion, Personne handicapée, Exclusion sociale, Inégalité, Représentation sociale, Pratique professionnelle, Intégration, Différence

À l’heure des plateformes, des dispositifs, et des outils pour un accompagnement en transformation, il est d’autant plus important de se recentrer sur la personne à accompagner, sur le sens que l’inclusion revêt pour elle. Les effets constatés répondent-ils à son mieux-être, un bénéfice est-il toujours observable ? Et quelle signification a l’inclusion pour celle ou celui qui accueille, intègre, inclut l’autre dans son univers ? La personne en situation de handicap est accompagnée pour pouvoir s’adapter, alors que l’individu de la société la découvre dans sa singularité afin de l’inclure. Les processus inclusifs se jouent au travers de relations intersubjectives dont les racines sont issues du vécu de l’histoire propre à chacun. Ainsi, leur singularité complexifie leurs relations. Pouvant se sentir très différents, voire étrangers l’un à l’autre, leurs impressions intersubjectives interfèrent et distordent la perception d’un environnement peu ou bien connu, mais inquiétant.
Comment comprendre, décrypter ces projections afin de faciliter les processus d’inclusion tout en neutralisant les distorsions exclusives ? Aux frontières de l’inclusion, des risques d’exclusion se profilent : la vigilance se situe à cette interface même entre inclusion et exclusion.

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Autodétermination, expression des attentes et évaluation des besoins

Article de Bertrand Dubreuil, Michel Defrance, Colette Mauri, et al.

Paru dans la revue Les Cahiers de l'Actif, n° 556-557, septembre-octobre 2022, pp. 9-163.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Empowerment, Autonomie, Relation travailleur social-usager, Pratique professionnelle, Besoin, Pair aidant, Inclusion, Motivation, Environnement social, Personne handicapée, Personne âgée, Établissement social et médicosocial, Bientraitance, Parole, Rôle, Évaluation, Audit

De tout temps, la notion de besoins a été centrale dans les ESSMS… et de tout temps elle a fait l’objet de définitions et usages différents, voire divergents. L’évaluation des besoins est passée d’une expertise affichée des professionnels à l’expertise supposée des personnes accompagnées. D’aucuns proposent de définir les besoins à partir de l’adéquation entre les compétences de la personne et les attentes de l’environnement : qui détermine ce degré d’adéquation et comment le déterminer ? Pour y parvenir, il est fortement recommandé d’avoir recours à des outils et des grilles validés. Or, en France, l’évaluation des besoins est restée le parent pauvre, au profit d’évaluations de conformité, à partir de démarches dites de qualité, déclinées par les Autorités.

Prévention et éducation à la santé : du diagnostic à la mise en oeuvre du programme d'action

Article de Bertrand Blanchard, Gilles Brandibas, Karine Darnet Ginot, et al.

Paru dans la revue Les Cahiers de l'Actif, n° 554-555, juillet-août 2022, pp. 5-125.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Vulnérabilité, Santé, Établissement social et médicosocial, Prévention, Éducation, Inclusion, Outil, Personne handicapée, Qualité de la vie, Innovation, Alimentation, Pair aidant, Sport, Activité physique, Projet d'établissement, Snoezelen (Méthode)

Nombreux sont les facteurs qui déterminent la santé des personnes vulnérables, mais ils échappent trop souvent à l’action des ESSMS, notamment du fait de la pluralité d’acteurs gravitant autour de la personne, ce dans un contexte de « virage inclusif » qui pousse à responsabiliser cette dernière.
Quels outils les ESSMS peuvent-ils mettre en œuvre pour assurer la santé des personnes accompagnées, qu’il s’agisse d’environnement, de conditions de vie, de travail et de logement, d’insertion dans un réseau social, d’éducation, d’accès à la culture et aux loisirs,etc. ? Et comment assurer leur participation à la formulation et la mise en place de leur propre parcours de santé ?
Autant de questions et bien d’autres évoquées dans le présent numéro des Cahiers de l’Actif.

Les SAAD pris dans le carcan d'une prestation réductrice, incomplète et contradictoire : l'élément aide humaine de la prestation compensation du handicap

Article de Cyril Desjeux, Roselyne Touroude

Paru dans la revue Les Cahiers de l'Actif, n° 540-541, mai-juin 2021, pp. 93-112.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Personne handicapée, Personne âgée, Perte, Autonomie, Prestation de compensation du handicap, SAAD, Participation, Stimulation, Communication, Discrimination, Politique sociale

Les SAAD sont un des acteurs vitaux de la promotion de la citoyenneté et de la participation sociale des personnes en situation de handicap, des personnes âgées en perte d'autonomie ou des personnes souffrant d'une maladie invalidante. Pour recourir à ses services, ces personnes peuvent faire appel à la PCH aide humaine. Cependant, le caractère restrictif, incomplet et parfois contradictoire de cette aide fait que tout un pan du fonctionnement humain est absent. La PCH aide humaine envisage de manière très minimaliste la manière dont l'environnement et les fonctions mentales, psychiques et cognitives peuvent limiter les activités et restreindre la participation sociale. Cela a pour effet de réduire le rôle de SAAD, pourtant essentiel dans la promotion de l'autonomie et la pleine participation sociale de ses personnes.

Multiplication des acteurs et coordination dans l'accompagnement à domicile

Article de Marcel Jaeger

Paru dans la revue Les Cahiers de l'Actif, n° 540-541, mai-juin 2021, pp. 57-71.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Personne âgée, Personne handicapée, Vieillissement, Aidant familial, Travailleur social, Maintien à domicile, Aide à domicile, Intervention à domicile, Participation, Empowerment, Coordination, Intégration, SESSAD, Soins à domicile, SAAD, SAVS, SAMSAH, AGGIR (Grille)

Dans l'ensemble du secteur social et médico-social, les entrecroisements entre tous les acteurs n'ont pas cessé de se complexifier. L'augmentation du nombre de personnes identifiées comme étant en risque, voire en situation avérée de perte d'autonomie, a conduit ces dernières années à une prise de conscience collective quant à de nouvelles formes de solidarité, fondées sur la proximité avec l'environnement immédiat et les lieux de vie ordinaires. Dans ce cadre, le rôle des proches est d'autant plus important à prendre en considération que la pression croissante de la demande sociale oblige à intégrer cette problématique dans les réflexions sur l'accompagnement à domicile, y compris dans sa dimension économique, mais aussi sur les conditions pratiques entraînées par la présence, au sein d'un même lieu, de plusieurs intervenants professionnels et non professionnels.
En effet, pour une grande partie des personnes accompagnées chez elles, les formes d'aide sont mixtes : elles associent des professionnels et des aidants informels. Hugues Joublin avait déjà montré que pour une personne âgée sur cinq à domicile, l'aide est uniquement formelle, c'est à dire émanant de professionnels exclusivement rémunérés. Pour les quatre autres, l'aide est uniquement informelle ou mixte.

L'accompagnement à domicile à l'heure de vérité : analyses et enjeux

Article de Pierre Savignat

Paru dans la revue Les Cahiers de l'Actif, n° 540-541, mai-juin 2021, pp. 43-55.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Personne âgée, Personne handicapée, Vieillissement, Aide à domicile, Maintien à domicile, Coordination des services sociaux, Réseau, Gérontologie, Autonomie, Institution, Désinstitutionnalisation, EHPAD, MAS, Économie, Loi 2005-102 du 11 février 2005

La loi du 14 juillet 1905 relative à l'assistance obligatoire aux vieillards, aux infirmes et incurables, disposait, dans son article 19, que "les vieillards, infirmes et incurables ayant leur domicile de secours communal ou départemental reçoivent l'assistance à domicile. Ceux qui ne peuvent être utilement assistés à domicile sont placés, s'ils y consentent, soit dans un hospice public, soit dans un établissement privé ou chez des particuliers".
C'était il y a plus d'un siècle et déjà la priorité au domicile était affirmée ! Ce sera dès lors une constante dans les discours relatifs au déploiement des actions publiques en direction de personnes âgées de soixante ans et plus. Elle fut l'un des éléments forts du rapport Laroque (janvier 1962) et de nombreux autres qui confirmeront ces orientations et qu'il serait fastidieux de rappeler ici. Cette priorité affichée s'étendra par la suite au champ du handicap selon des formes et des chemins différents.
Pour autant, les effets des discours sont pour le moins paradoxaux. En réalité cette priorité n'a jamais fait, jusqu'à ce jour, l'objet d'une politique d'ensemble cohérente et son application reste pour le moins incertaine et insatisfaisante.
Une analyse du déploiement lacunaire de ce secteur, de ce décalage plus que centenaire entre les discours et les actes, de la logique duale domicile/institution, d'un modèle économique marqué par des logiques budgétaires et néolibérales, nous permet de mettre à jour quelques enjeux et de définir des prérequis pour favoriser le déploiement d'une politique publique effective, efficace et équilibrée territorialement.

L'accompagnement à domicile aujourd'hui en question

Article de Dafna Mouchenik

Paru dans la revue Les Cahiers de l'Actif, n° 540-541, mai-juin 2021, pp. 29-42.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Personne âgée, Personne handicapée, Dépendance, Vulnérabilité, Aide à domicile, Maintien à domicile, Prestation de compensation du handicap, CNSA, Politique sanitaire, SAAD, Épidémie, Crise, Lien social

D'innombrables services d'aide à domicile se sont créés depuis la loi Borloo de 2005. Et même si, depuis la loi ASV de 2015, l'ensemble de ce secteur a basculé dans le champ de l'autorisation, nous estampillant tous "services médico-sociaux", il reste compliqué pour la population de savoir lequel de nous choisir lorsque diminué par l'âge ou la maladie, l'intervention d'une aide à domicile s'avère indispensable.
Il convient de souligner que nous n'avons pas affaire à des "consommateurs avertis". La maladie, la perte d'autonomie, l'isolement qu'elles entraînent parfois, rendent les personnes accompagnées extrêmement fragiles, vulnérables. Aussi, les services à domicile ne se vivent pas (ou ne devraient pas se vivre) comme des prestataires délivrant des heures d'aide à domicile, mais de véritables petits (ou grands) centres de coordination pour personnes en perte d'autonomie ou en situation de handicap, organisant au mieux avec des moyens restreints le soutien indispensable de la population ainsi accompagnée. Pour faire clair, nous ne sommes pas des vendeurs d'heures. Nous sommes les professionnels cruciaux et essentiels à la cohésion sociale de notre nation. D'autant qu'un nombre croissant de Français souhaitent vivre, vieillir et mourir à domicile.

Les défis de la coordination des services et des parcours d'accompagnement à domicile auprès des personnes vulnérables : ambiguïtés politiques, diversité des aidants et conflits de morale

Article de Maryse Bresson, Lucie Dumais

Paru dans la revue Les Cahiers de l'Actif, n° 540-541, mai-juin 2021, pp. 9-28.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Personne âgée, Personne handicapée, Vieillissement, Accompagnement, Aidant familial, Aide à domicile, Maintien à domicile, Conflit, Morale, Politique sociale, Coordination, France, Québec

Partant de plusieurs recherches sur l'accompagnement à domicile auprès des personnes aînées et en situation de handicap en France et au Québec, cet article interroge les limites des politiques publiques dans ce secteur sous l'angle des défis de la coordination des services et des parcours. Il revient sur la diversité des aidants, familiaux et salariés qui interroge leurs complémentarités, leurs hiérarchies et leurs responsabilités, éclairant ainsi les problèmes de coordination. L'article revient également sur les difficultés des politiques sociales à expliciter ce qui relève des solidarités publiques et familiales, individuelles et collectives face au défi majeur de l'accompagnement à domicile pour ces personnes dites "vulnérables".

La transition inclusive : connaissance, action et éthique

Article de Ismaël Ameri, Michel Boutet, Gilles Brandibas, et al.

Paru dans la revue Les Cahiers de l'Actif, n° 534-535, novembre-décembre 2020, pp. 217-249.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Insertion sociale, Personne handicapée, Intégration, Rôle social, Valorisation de la recherche, Empowerment, Qualité de la vie, Coopération, Partenariat, Action collective, Institution, Établissement social et médicosocial, Stratégie, Changement, Implication personnelle, Inclusion, CFQIPS (Comité Franco-Québécois pour l'Intégration et la Participation Sociale), Québec

Voilà quatre ans que notre association, de la même manière qu'on jette un pavé dans la mare, a posé au milieu des débats sur le mouvement inclusif la notion de transition inclusive. Quatre années durant lesquelles nous avons observé cette locution, créé dans l'objectif de questionner le réel et de rééquilibrer les échanges entre acteurs, être saisie par une grande diversité d'interlocuteurs, sans même que nous n'en ayons fourni une définition rigoureuse.

Les mailleurs sociaux : handicaps rares et outils connectés. Coordination de parcours complexes de personnes en situation de handicap rare au sein d'une Equipe Relais Handicaps Rares

Article de Julie Richard

Paru dans la revue Les Cahiers de l'Actif, n° 526-527, mars-avril 2020, pp. 107-132.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Handicap rare, Personne handicapée, Travail éducatif, Technologie numérique, Technologie de l'information et de la communication, Accompagnement, Réseau, Coordination, Parcours institutionnel, Relation, Distance, Espace, Temps, Usager

Dans un contexte de transformation des pratiques d'interventions sociales, la dématérialisation proposée par les technologies modernes de communication offre de multiples possibilités de structuration pour "supporter" le parcours ; parcours envisagé ici comme une nouvelle configuration modulable autour de laquelle s'entrelacent des réseaux composés d'acteurs interdépendants...