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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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La « gestion de cas » : un exemple de Novlangue managériale ? Les risques de la réification langagière

Article de Arielle Gondonneau

Paru dans la revue Le Sociographe, hors-série n° 15, novembre 2022, pp. 163-173.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Vieillissement, Personne âgée, Langage, Gestion, Management, Vulnérabilité, MAIA

Un des effets de la Novlangue managériale dans le domaine de l’intervention sociale est le risque de réification langagière. Dans le champ de la vieillesse, la « gestion de cas » est un exemple de procédé métonymique qui peut enfermer les personnes âgées vulnérables dans un statut d’objets de soin, des « cas ». Ce risque n’est pas seulement une affaire de terminologie discutable. Il touche aussi les professionnels eux-mêmes, en les exposant au danger de ne devenir que de simples gestionnaires.

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Changements sémantiques en gérontologie : avancée ou nouvelle langue de bois ?

Article de Laëtitia Ngatcha Ribert, Arielle Gondonneau

Paru dans la revue Le Sociographe, n° 74, juin 2021, pp. 91-103.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Stigmatisation, Vocabulaire, Langage, Violence, Souffrance psychique, Personne âgée, Philosophie, Culture, Représentation sociale

Cet article propose d’interroger les changements de terminologie et appels aux changements sémantiques et rhétoriques à l’œuvre ces dernières années dans le champ du vieillissement. Le bannissement de mots du vocabulaire est-il une réelle avancée pour réduire la stigmatisation ? Il est mis en lumière la tension contradictoire entre d’une part un effort pour réduire la violence symbolique de certains vocables, réalisé selon divers procédés, et d’autre part la permanence d’effets stigmatisants qui ne parviennent pas à être éradiqués. Changer les mots, est-ce suffisant pour changer le regard sur la vieillesse ?

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