PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Le présent dossier est centré sur la promotion de la santé par l'activité physique ; il balaie un large spectre d'initiatives dans les territoires, en plaçant la focale sur les formes d'intervention auprès des publics, qu'ils soient en bonne santé ou qu'ils vivent avec une maladie chronique et/ou un handicap, avec une attention plus particulière pour les mesures qui visent à réduire les inégalités sociales.
Article de Jodyne Jordane Nawa Nkengne, Rose Danielle Ngoumou
Paru dans la revue Empan, n° 128, décembre 2022, pp. 144-150.
Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Femme, Maladie, Image du corps, Patriarcat, Image de soi, Estime de soi, Féminité, Fécondité, Cancer, Représentation sociale, Honte, Sein, Sexualité, État dépressif, Rejet, Couple, Cameroun
Comme un dogme, le physique souhaitable pour une femme est toujours dicté par une société patriarcale et mondialisée. La définition de sa beauté implique son estime d’elle-même. Dans l’imaginaire social africain, une femme belle a des rondeurs et une poitrine ferme, signe de bonne vie, de féminité et de fécondité. Les femmes victimes de cancer du sein ayant subi une mastectomie voient les critères d’évaluation de leur beauté et féminité se réduire. Elles font l’expérience de la disqualification sociale, avec un impact très significatif sur leur santé mentale et leur sexualité.
Article de Samuel Sarfati, Marc Cohen, Jacques Lambrozo, et al.
Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 154, mars-avril 2022, pp. 39-42.
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Cancer, Étude de cas, Génocide, Guerre, Méthodologie, Morbidité, Pathologie, Personne âgée, Recherche, Traumatisme, Vieillissement, Maladie
Les survivants de la Shoah (appelés “Holocaust survivors” par les auteurs anglo-saxons) sont actuellement confrontés aux problèmes inhérents au vieillissement, comme la maladie, la fragilité, la dépendance et l’isolement. Une étude a été réalisée afin d’évaluer les conséquences médicales à long terme du traumatisme de la Shoah.
Perdre un enfant est une épreuve effroyable. L’accompagnement social ne s’arrête cependant pas avec le décès du patient. Comment favoriser cette « rencontre » particulière entre une douleur insurmontable et une dimension professionnelle bienveillante ? Quelle est la nature de l’accompagnement et des actions menées afin de parvenir à percevoir les attentes des familles tout en respectant leur douleur ?
Article de Nicoletta Diasio, Louis Mathiot, Anne Pellissier Fall, et al.
Paru dans la revue La Revue internationale de l'éducation familiale, n° 48, 2020/2, pp. 13-157.
Mots clés : Santé-Santé publique, Maladie, Prise en charge, Famille, Relation familiale, Relation enfant-mère, Soin, Aidant familial, Médecin, Maladie chronique, Enfant, Adolescent, Hôpital, Pédiatrie, Cancer, Éthique, Gens du voyage
Ce numéro thématique entre au cœur de l’espace domestique, il explore la maladie et sa prise en charge à travers les savoirs et les pratiques familiales, ainsi que les multiples interactions entre la parentèle et les acteurs de la santé. Les situations ici étudiées montrent que les professionnels appartiennent à différents secteurs, qu’il soit hospitalier, celui de l’exercice libéral ou encore des champs du social ou de l’humanitaire.
Paru dans la revue Dialogue, n° 229, septembre 2020, pp. 15-31.
Mots clés : Enfance-Famille, Santé-Santé publique, Enfant malade, Relation enfant-parents, Annonce de la maladie, Maladie, Cancer, Mort, Psychologie clinique, Regard, Soutien à la parentalité
La survenue d’une maladie grave chez l’enfant vient percuter et modifier de manière considérable les liens intrafamiliaux. C’est à partir du moment inaugural de l’annonce diagnostique, dans un échange de regards avec ses parents, que l’enfant prendra conscience de la gravité de sa maladie. C’est aussi en fonction de la réaction à venir de ses parents, au fil de l’évolution de la maladie et au gré des traitements, que l’enfant va lui-même, en tant que sujet porteur de sa propre histoire, éprouver les effets psychiques de cette maladie et lui conférer un sens particulier. D’un point de vue de psychologue exerçant en oncologie pédiatrique, il s’agit ici d’éclairer les enjeux psychiques liés à l’irruption d’un cancer chez l’enfant en portant une attention particulière sur la manière dont cet événement éprouvant est vécu par ses parents et dont on peut en retrouver les effets dans le discours de l’enfant. La possibilité pour l’enfant de dire ce qu’il perçoit dans le regard meurtri de ses parents porté sur lui nous semble contribuer à l’appropriation de l’épreuve de la maladie, voire au dépassement de celle-ci.
Le cancer de l’œsophage est toujours, malgré une amélioration ces dernières années, d'assez mauvais pronostic du fait de sa découverte tardive. Une prise en charge diététique est fondamentale dès l'annonce du diagnostic. Personnalisée et adaptée à la technique d’œsophagectomie pratiquée, elle permet au patient de sauvegarder son état nutritionnel et ainsi maintenir un meilleur état général. Un séjour en service de soins de suite et de réadaptation vise à retrouver la meilleure qualité de vie possible. La lutte contre la consommation de tabac et d'alcool reste le principal mode de prévention de ce cancer, combinée à une alimentation variée et équilibrée ainsi qu'à la pratique d'une activité physique.
Article de Pierre Henry Frangne, Amélie Aregui, Rémy Billon, et al.
Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 139, septembre-octobre 2019, pp. 11-28.
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Accompagnement, Bien-être, Bioéthique, Cancer, Care, Communication, EHPAD, Espérance de vie, Évaluation, Gériatrie, Personne âgée, Philosophie, Pluridisciplinarité, Maladie, Morbidité, Prise en charge, Projet, Qualité de la vie, Soin, Soins palliatifs, Traitement médical, Vieillissement, Vulnérabilité
Soins en gériatrie, que doit-on privilégier ? Page :11
Approche philosophique de la qualité de vie. Page :12-18
La qualité et la quantité de vie en oncogériatrie. Page :19-21
Le sujet âgé polymorbide et fragile : quelle qualité de vie? Page :22-24
Qualité de vie en soins palliatifs. Page :25-27
Article de Rachida Qabbal, Amélie Aregui, Stéphane Culine, et al.
Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 139, septembre-octobre 2019, pp. 19-21.
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Accompagnement, Bien-être, Cancer, Care, Communication, Diagnostic, EHPAD, Espérance de vie, Évaluation, Famille, Gériatrie, Maladie, Personne âgée, Qualité de la vie, Relation soignant-soigné, Soin, Traitement médical, Vieillissement
Associer qualité et quantité de vie est l’un des défis de l’oncogériatrie. Il repose sur un diagnostic le plus précoce possible et une évaluation complète du patient dans sa dimension médicale, psychologique et sociale. Cette évaluation a pour but de prendre en charge le patient dans sa globalité, de recueillir son opinion et de définir un traitement adapté. Une fois ce dernier établi, la mise en place d’un suivi pour la prise en charge des comorbidités et des symptômes, ainsi que l’instauration d’aides si nécessaire permettent d’améliorer la qualité de vie.
Cet article vise à renseigner comment un événement de santé majeur (cancer) vient modifier l’expérience scolaire des adolescent·e·s, en cherchant à en dessiner les implications à long terme. L’étude s’appuie sur une méthodologie mixte, dont trois années de recherche socio-ethnographique, en centres de soins et en établissements scolaires. La recherche montre combien l’expérience scolaire est façonnée par les temporalités de la scolarité à l’épreuve de la maladie grave chronicisée. La maladie est perçue, à court terme, comme une parenthèse, mais les effets de sa gestion sociale peuvent peu à peu la faire muter en situation de handicap.