PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Paru dans la revue Le Journal de l'animation, n° 243, janvier-février 2024, pp. 76-81.
Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Accueil collectif de mineurs, Vaccination, Santé publique, Épidémie, Prévention sanitaire
En accueil collectif de mineurs, les enfants ne peuvent être admis que s'ils respectent les obligations vaccinales légales, qui, depuis 2018, dépendent de la date de naissance de l'enfant. Cet article fait le point sur ces obligations.
Paru dans la revue Perspectives psy, vol. 62, n° 4, octobre-décembre 2023, pp. 366-374.
Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Épidémie, Distance, Technologie numérique, Identité, Adolescent, Jeu vidéo, Confinement, Covid-19
Cet article étudie l’utilisation du numérique par les adolescents en temps de distanciation sociale lors de la pandémie de Covid 19, caractérise les modalités inédites d’interactions relationnelles, d’identifications groupales, et de soutien à la quête identitaire adolescente qu’elle propose. L’usage de la technologie, plus particulièrement du numérique, chez les adolescents semble pouvoir être un un outil efficient pour lutter contre des situations angoissantes, renvoyant à la solitude, l’abandon, la perte de lien et de questionnement identitaire particulièrement en temps de pandémie. Le numérique a pu être un support pour la poursuite de la construction de l’identité de ces adolescents, en situation de souffrance, de par son intégration au psychisme. Cette intégration s’appuie sur la relation propre de l’adolescent au numérique, dont les principales caractéristiques sont mises en lumières. La situation spécifique d’une utilisation intensive de jeux vidéo a pu permettre aux adolescents de tenter d’apaiser ou d’échapper psychiquement à des situations angoissantes de huis clos familiaux avec une trop grande proximité relationnelle. Le jeu solitaire permet la mise à distance d’une situation environnementale réelle, évoquant un mécanisme de clivage, alors que l’utilisation partagée en ligne à bon escient peut donner l’accès à un vécu groupal partagé soutenant des possibilités identificatoires.
L’épidémie de Covid-19 a eu des effets ambivalents sur les diverses socialisations politiques des étudiant·es de l’enseignement supérieur en France. La crise sanitaire, loin d’avoir un effet dépolitisant, a renforcé certaines dispositions politiques, voire en a créé de nouvelles. La délégitimation des formes politiques institutionnelles est valable pour la majorité des interrogé·es. Cependant, ce sont les étudiant·es les plus durement impacté·es par les restrictions sanitaires, également les plus précaires, qui font état d’une politisation revendicative accélérée par la période épidémique.
Puisant sa sève des observations relevées et enquêtes menées auprès des jeunes lors du premier confinement à Bruxelles, le présent article vise à rendre compte des rapports entretenus entre la crise, le lien social et la jeunesse bruxelloise face à la pandémie de la COVID-19. Entre disqualification au sein des familles et désaffiliation avec l’institution scolaire, ce développement donne à voir comment les rapports à l’altérité ainsi que les formes de sociabilité et d’individualisation se redessinent chez les jeunes bruxellois issus des quartiers dits « populaires » à mesure qu’évolue la crise sanitaire. L’article tend également à comprendre comment la crise, malgré ses multiples acceptions et sa longue trajectoire historique, est aujourd’hui, contre toute attente, une opportunité sociographique de relever à la fois des formes de coopération, de maintien du lien et d’engagement social chez les jeunes dans les quartiers « populaires » de la capitale belge.
Spécialiste de la mise en œuvre des politiques de jeunesse et de l’engagement et la participation des jeunes en Europe, Patricia Loncle analyse l’impact des inégalités sur cette population. Entre abattement, colère et engagement.
La crise économique liée au Covid-19 a braqué les projecteurs sur la précarité de la jeunesse. Comment lutter contre ? Débat entre Louis Maurin et Tom Chevalier.
Paru dans la revue Alternatives économiques, 408, janvier 2021, pp. 8-10.
Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Jeune, Jeune en difficulté, Épidémie, Précarité, Isolement, Crise économique, Niveau scolaire, Niveau de vie
Etudiants ou non-diplômés, à la recherche d'un stage, d'un premier emploi, ou au chômage... la crise frappe de plein fouet la jeunesse. Témoignages de jeunes à Lyon
Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3188, 11 décembre 2020, pp. 36-37.
Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Jeune majeur, Crise, Épidémie, Crise économique, Travail, Chômage, Pauvreté, Précarité, Revenu, SDF, Hôtel social
Premières victimes de la crise économico-sanitaire, les 18-24 ans, en particulier lorsqu’ils ne bénéficient pas de la solidarité familiale, restent ignorés des mesures d’aide accordées par les pouvoirs publics pour affronter les effets collatéraux économiques de la situation sanitaire. Sans revenu d’existence minimal, ils plongent dans la grande exclusion.
Paru dans la revue Le Journal de l'animation, n° 210, juin-juillet 2020, pp. 18-21.
Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Animation, Technologie de l'information et de la communication, Internet, Technologie numérique, Épidémie
Tout au long du confinement, de nombreuses équipes d'animation ont gardé à distance le contact avec leurs publics. Très logiquement, les outils numériques ont été privilégiés et une animation 2.0 s'est développée : semblable dans ses objectifs éducatifs et pédagogiques à l'animation traditionnelle mais différente dans sa forme. Etait-ce une singularité liée au confinement ou augure-t-elle d'autres pratiques ? Les avis divergent mais la richesse et la diversité des initiatives sont à souligner.
Les restrictions imposées par la crise sanitaire ont accru le sentiment d’enfermement des jeunes des banlieues pauvres et populaires, selon Eric Marlière, qui a enquêté auprès de quelques-uns d’entre eux.