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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Education positive : faut-il bannir le "time out" ?

Article de Jacques Trémintin, Marie Chetrit

Paru dans la revue Le Journal de l'animation, n° 242, novembre-décembre 2023, pp. 22-33.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Éducation, Relation éducative, Conflit, Autorité, Crise, Règle, Écoute, Émotion, Frustration, Psychologie du développement, Relation adulte-enfant

Les partisans d'une éducation positive et ceux revendiquant la nécessité de poser des limites s'entredéchirent depuis plus d'un an, à coup de tribunes libres et de déclarations incendiaires autour de la pratique du "time out". Celle-ci consiste à mettre à l'écart un enfant quand survient une situation de conflit, de crise ou de transgression de règles, le temps qu'il retrouve calme et apaisement. Les premiers sont accusés d'une permissivité faisant le lit de l'enfant-roi. Les seconds sont soupçonnés de vouloir revenir à un dressage répressif, coercitif et violent. Un an après, que peut-on retenir de ce débat ? Ce dossier n'a pas pour vocation de prendre parti, mais de tenter d'éclairer le lecteur sur cette polémique.

La place et le rôle des professionnels de la petite enfance auprès des parents

Article de Jean François Robineau, Laurence Rameau, Marie Paule Le Gat, Hélène Romano

Paru dans la revue Métiers de la petite enfance, n° 321, octobre 2023, pp. 9-21.

Mots clés : Enfance-Famille, Professionnel de l'enfance, Relation équipe éducative-famille, Soutien à la parentalité, Pratique professionnelle, Crèche, Partenariat, Accueil, Assistant maternel, Confiance, Bientraitance, Éducation, Relation enfant-parents, Accueil enfant-parents, Accompagnement, Projet éducatif, Qualité, Repère, Divorce, Conflit, Émotion

En demandant aux professionnels comment ils voient les parents, on s'aperçoit que les relations entre eux occupent une part essentielle dans leur travail d'accompagnement du tout-petit. [...] Les relations de la triade parents-enfant-professionnels sont complexes. [...] Ce dossier met en avant l'importance de construire une cohésion et une cohérence entre professionnels en vue de se positionner de manière claire, de répondre de façon ajustée aux besoins et aux demandes des parents, d'élaborer des solutions face aux situations particulières du quotidien, de créer une relation de confiance mutuelle. À quand une réponse à la hauteur de la noblesse et de la responsabilité du métier d'élever, aujourd'hui, les citoyens du monde de demain ? [

Eduquer les enfants et les adolescents à la paix

Article de Isabelle Wackenier

Paru dans la revue Le Journal de l'animation, n° 239, mai 2023, pp. 42-53.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Valeur, Pédagogie, Éducation, Guerre, Conflit, Violence, Éducation populaire, Philosophie, Émotion, Compétence, Coopération, Jeu

La paix, ce n'est pas uniquement l'absence de guerre et de conflits qui se situent au-delà de nos frontières et dont nous serions préservés. Nos écrans nous offrent d'ailleurs bien souvent le spectacle en direct de bombardements, de populations meurtries, déplacées, d'orphelins livrés à eux-mêmes, de charniers... Des situations d'une violence extrême. La paix, ou l'éducation à une culture de paix, c'est un défi à relever au quotidien dont l'éducation populaire et les pédagogies nouvelles se sont emparées : former des citoyens, créer des règles communes, veiller à ce qu'elles soient respectées, coopérer, communiquer de façon bienveillante, se faire respecter, dire "non" sans agresser, accueillir chacun avec ses différences, croire en ses propres talents. Tout un ensemble d'attitudes et de compétences qui contribuent à cultiver la paix.

A table les bébés !

Article de Régine Prieur, Laurent Bachler, Amandine Rochedy, et al.

Paru dans la revue Spirale, n° 104, avril 2023, pp. 15-131.

Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Nourrisson, Alimentation, Goût, Diététique, Allaitement, Objet transitionnel, Norme sociale, Oralité, Parents, Famille, Sociologie, Repas, Plaisir, Projection, Relation enfant-mère, Corps, Transmission, Malnutrition, Autonomie, Crèche, Conflit, Émotion

Passer d’une alimentation liquide à une alimentation solide est source de multiples découvertes et apprentissages pour les bébés : sensorielles, motrices, sociales, relationnelles.
Et, source de nombreux questionnements pour les adultes qui les accompagnent dans ce cheminement, tant les pratiques sociales, culturelles, pédagogiques, idéologiques même diffèrent… sans compter les diverses informations, plus ou moins scientifiques, qui s’y réfèrent et les préconisations voire les injonctions qui en découlent : l’âge, la nature et le rythme de la diversification, l’installation de l’enfant à table -individuelle ou familiale -, l’obligation de « goûter un peu, quand même » … Tout cela pour assurer une bonne santé, une diététique prônant « un bon équilibre alimentaire » et tenter de prévenir d’hypothétiques troubles de l’alimentation, risques d’obésité ou conflits relationnels, et, dans le souci d’une « bonne » éducation.
Comment s’y repérer ? Comment donner la possibilité aux enfants et aux adultes de construire ensemble leur propre chemin singulier ?
Ce numéro de la revue Spirale cherche à présenter une réflexion sur le repas des bébés, d’ici et d’ailleurs, les héritages et représentations qui s’y rattachent ; ainsi que des pratiques possibles, diverses mais argumentées pour comprendre ce qui les sous-tendent … et pouvoir faire ses propres choix de façon plus « éclairée » ?
Ce qui rassemble ces différents articles, est l’attention portée à ce que le bébé sait exprimer, déjà tout petit, de ses goûts, rythmes, intérêts, capacités, plaisirs ; le soutien de ses désirs d’autonomie et d’affirmation de soi, dans une alliance empathique et contenante avec les adultes de leur entourage, en famille comme dans des lieux d’accueil.

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Le superviseur dans la médiation des conflits

Article de Joseph Rouzel

Paru dans la revue Santé mentale, n° 266, mars 2022, pp. 56-61.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Émotion, Analyse de la pratique, Conflit, Distance, Thérapie, Institution, Médiation, Parole, Psychose, Relation professionnelle, Relation soignant-soigné, Supervision, Transfert

Le conflit relationnel : un phénomène complexe

Article de Dominique Picard, Edmond Marc

Paru dans la revue Santé mentale, n° 266, mars 2022, pp. 26-31.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Émotion, Ambivalence, Conflit, Environnement social, Identité, Interprétation, Pouvoir, Relation, Hiérarchie, Relation interpersonnelle, Subjectivité

Régulation des conflits par trois médiations psychocorporelles croisées : Théâtre de l'Opprimé, Psychoboxe, Psychodanse

Article de Colette Mauri, Richard Hellbrunn, Sébastien Castells

Paru dans la revue Les Cahiers de l'Actif, n° 548-549, janvier-février 2022, pp. 201-234.

Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Personne handicapée, Gestion, Conflit, Relation interpersonnelle, Recherche-action, Projet, Médiation, Corps, Émotion

Comment accompagner les personnes en situation de handicap vers des relations interpersonnelles pacifiées ? Lors d'interactions conflictuelles et de crises, des actes incontrôlés surviennent et submergent la personne en détresse, mobilisant son rapport subjectif à la violence, en lien avec son histoire vécue.

L’empathie de l’enseignant au service de l’empathie des élèves

Article de Wafa Nadifi

Paru dans la revue La Nouvelle revue - Education et société inclusive, n° 91, vol. 5, 5-2021, pp. 153-165.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Enfant, École, Groupe, Relation interpersonnelle, Conflit, Enseignant, Rôle, Tiers, Émotion, Empathie, Identification, Gestion, Jeu de rôles

Dans cette contribution, une professeure des écoles décrit ce qui l’a conduite à pratiquer des moments d’échanges collectifs pour aider des élèves à dépasser des conflits interpersonnels et à développer leur empathie envers leurs camarades. Le propos s’appuie tout d’abord sur une réflexion à la fois théorique et pédagogique autour de la notion d’empathie, en lien avec la qualité du climat scolaire. S’ensuit la description de deux séances de conseil d’élèves menées au sein d’une classe de CM1. L’interaction de deux jeunes filles est en particulier analysée au regard du rôle du professeur dans une tentative de dépassement de la situation de conflit existant entre ces deux élèves. Le propos tend à montrer que le développement de l’empathie interindividuelle des élèves ne va pas de soi et nécessite une médiation pédagogique dans laquelle l’empathie du professeur a pour rôle de susciter celle de chaque élève.

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Exploration de livres et découverte de soi

Article de Karine Fouchard, Laure Letertre

Paru dans la revue Le Journal des professionnels de l'enfance - Pratiques, n° 125, septembre-octobre-novembre 2020, pp. 4-7.

Mots clés : Enfance-Famille, Apprentissage social, Comportement, Conflit, Conscience de soi, Crèche, Émotion, Enfant, Expérimentation, Jeune enfant, Lecture, Lien social, Livre pour enfant, Observation, Relation, Relation adulte-enfant

Les émotions dans le travail social frein ou tremplin?

Article de Maël Virat, Roland Coenen, Philippe Gaberan, et al.

Paru dans la revue L'Observatoire, tome 102, janvier-mars 2020.

Mots clés : Travail social : Métiers, Travail social, Émotion, Accompagnement social, Souffrance psychique, Justice, Relation d'aide, Empathie, Usure professionnelle, Distance, Éducation spécialisée, Supervision, Écoute, Équipe, Médiation, Conflit, Déontologie

Dans leur métier relationnel, les travailleurs sociaux sont inexorablement traversés, animés, secoués par des émotions. Certaines sont positives, comme la joie d’avoir pu aider un usager à s’en sortir ou simplement d’avoir pu gagner sa confiance. D’autres peuvent s’avérer plus problématiques.

Accompagner des personnes en souffrance, en détresse, en danger, dans la provocation ou l’agressivité, ... génère inévitablement des ressentis. La tristesse, la peur, la colère, l’exaspération, le dégoût s’invitent. Parfois brutalement, parfois insidieusement, créant d’autant plus le malaise, le désarroi que ces affects renvoient à d’autres vécus, situations professionnelles similaires, histoires personnelles que l’on croyait avoir oubliées.

Pour que ces émotions, troublantes, stressantes, décourageantes, ne deviennent pas trop envahissantes, les professionnels développent des stratégies, conscientes ou non, pour les réguler, réduire leur intensité ou leur durée, et se mettre à l’abri.

Les institutions défendent, pour leur part, des normes émotionnelles qui peuvent différer en fonction des secteurs mais qui se rallient pour la plupart à ce prescrit commun de la "bonne distance", supposé garantir le professionnalisme des travailleurs sociaux, mais aussi les préserver, leur éviter le burnout, …

Et de se poser la question suivante : les émotions négatives seraient-elles nécessairement toxiques, ennemies, à risques ? N’y aurait-il pas plutôt intérêt à les inviter à s’exprimer, à les entendre, à les travailler plutôt que de vouloir les taire, les dissimuler de peur qu’elles envahissent la relation avec l’usager, la parasitent et, du même coup, provoquent chez l’aidant, malaise et épuisement ?

Dans les métiers de l’humain, on ne peut éviter les émotions, elles en font partie, en constituent le matériau. Il faut donc s’en saisir. Elles servent l’intuition, le feeling qui aide à créer la confiance avec l’usager. Elles sont le ferment qui fait dire au professionnel qu’il aime et croit à son métier, difficile mais combien humain. Elles nourrit sa motivation, sa persévérance à accompagner les précaires, les cassés, les marginalisés malgré les obstacles et à repérer en eux les potentialités que plus personne ne voit. Pour ces raisons et d’autres encore explorées dans ce dossier, d’aucuns en appellent à prôner, non pas la « bonne distance », mais la « bonne proximité » ou la « bonne présence », voire le savoir-aimer.