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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

Réponses 1 à 9 sur un total de 9

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Décrypter le modèle managérial

Article de Danièle Linhart

Paru dans la revue Empan, n° 133, mars 2024, pp. 91-97.

Mots clés : Travail-Emploi, Management, Organisation du travail, Émotion, Socialisation, Conditions de travail, Concurrence, Individu, Rentabilité, Risques psychosociaux, Souffrance psychique

La modernisation managériale se caractérise par une focalisation sur l’humain, sur la personne au détriment du respect de la professionnalité. Elle crée une atomisation du monde du travail où la mobilisation d’un certain type d’émotions vise à conformer la subjectivité des salariés aux objectifs des directions et à leur rationalité économique. Les collectifs informels de salariés ont été déstabilisés et ont fait place à une compétition effrénée où chacun cherche à tirer du travail le maximum de récompenses personnelles et de satisfaction narcissique.

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"Les émotions au travail font figure de grain de sable"

Article de Brigitte Bègue, Aurélie Jeantet

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3227, 01 octobre 2021, pp. 30-31.

Mots clés : Travail-Emploi, Emploi, Émotion, Subjectivité, Rationalisme, Sociologie, Individualisation, Travail, Pouvoir, Homme, Femme, Groupe

Le travail mobilise la subjectivité, le plaisir, la colère, l’ennui… Autant de sentiments qu’il est, selon la sociologue Aurélie Jeantet, difficile d’exprimer face à la rationalité exigée dans le monde de l’entreprise. Un déni qui génère une souffrance accrue.

Diffusion émodécisionnelle non-programmée : le rôle des leaders d’émotions et de la résistance émotionnelle des suiveurs

Article de Pierre Piré Lechalard, Delphine Van Hoorebeke

Paru dans la revue Revue internationale de psychosociologie et de gestion des comportements organisationnels, vol. XXVII, n° 68, 2021, pp. 5-30.

Mots clés : Travail-Emploi, Émotion, Management, Décision, Psychologie du travail, Groupe de travail, Leader, Influence sociale, Imitation

Des recherches ont montré qu’une décision ne peut être prise en excluant les émotions de l’équation, pendant que d’autres ont avancé que les émotions sont contagieuses. De notre côté, nous avançons qu’elles peuvent être un véhicule des décisions au sein d’un groupe de travail et que, dans ce cas, les décisions se diffusent plus rapidement que sous une diffusion cognitive de l’information. Pour aller plus loin dans la réflexion, nous pensons que la présence d’individus que nous qualifions de leaders d’émotion (agents contaminants) ainsi que d’individus récepteurs émotionnels (agents contaminés) augmentent la contagiosité d’une décision, en particulier dans les organisations. Si de nombreuses études ont porté sur la prise de décision managériale, leur diffusion sous influence émotionnelle reste peu approfondie. De même, les décisions non-programmées (non routinière) ont été peu étudiées. La présente étude se propose, ainsi, de montrer cette influence au travers d’une expérimentation couplée à une méthodologie sociographique. Cette expérience permet (1) d’isoler l’adoption d’une décision prise sous influence des émotions (2) de mettre en exergue le seuil de résistance émotionnelle (le niveau de porosité aux émotions) des individus d’un réseau social et (3) de préciser le rôle des leaders d’émotions pour l’acceptation d’une décision non-programmée dans un système social. L’étude confirme que les émotions sont des signaux d’alertes qui accélèrent la diffusion des décisions non-programmées, révèle un rôle ambivalent des leaders d’émotion et la faculté à « mimiquer » des résistants émotionnels. La discussion des résultats met en lumière les capacités et valeurs essentielles des leaders d’émotion.

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Les émotions en actions : la mise en vigilance des policiers de primo intervention

Article de Hélène Monier, Eric Henrion, David André

Paru dans la revue Revue internationale de psychosociologie et des gestion des comportements organisationnels, vol. XXVI, n° 65, 2020, pp. 107-126.

Mots clés : Travail-Emploi, Police, Risques psychosociaux, Réduction des risques, Compétence professionnelle, Émotion, Management, Formation

Le nombre dramatique de suicides chez les policiers depuis début 2019 a conduit le gouvernement et les syndicats de policiers à considérer les risques psychosociaux (RPS) dans ce secteur ainsi que ce phénomène suicidaire, comme des urgences nationales. Les métiers de primo intervention sur la voie publique comportent d’importantes exigences émotionnelles impliquant des émotions de valence et d’intensité variables. Pour faire face à ces exigences, les ressources individuelles et collectives des primo intervenants sur la voie publique ont intérêt à être explorées, conscientisées, verbalisées. Face au poids des exigences émotionnelles, quelles sont les ressources dont disposent les policiers ? Quel est le rôle des instances de formations, du management et de la Gestion des Ressources Humaines (GRH) dans l’intégration, la mobilisation, et le développement de leurs compétences émotionnelles ? Cette recherche explore et définit une notion absente dans la littérature en comportements organisationnels : la mise en vigilance, et explicite le rôle des instances de formations des corps d’encadrement et de direction dans l’élaboration managériale de zones de régulation du travail et de préparation cognitive et physique à l’action, en situation de travail. Nos résultats soulignent la nécessité de reconnaissance des exigences émotionnelles du travail, facteurs de RPS, par les professionnels de la fonction RH et les fonctions de management, ainsi que la préservation de la santé des effectifs et la sécurité d’intervention, en permettant aux policiers de pratiquer et d’affûter cette indispensable ressource individuelle et collective qu’est la mise en vigilance.

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Etat des lieux sur les mesures en variables latentes : le cas du sentiment d'employabilité des cadres séniors du secteur privé français

Article de Nadia Deacken, Franck Jaotombo

Paru dans la revue Revue internationale de psychosociologie et de gestion des comportements organisationnels, vol. XXV, n° 62, hiver 2019, pp. 53-82.

Mots clés : Travail-Emploi, Cadre, Personne âgée, Insertion professionnelle, Compétence professionnelle, Émotion, Modèle, Méthode

Cet article fait le point sur l’évolution des différents modèles de mesure à variables latentes utilisés en Sciences de Gestion. On commence par rappeler les modèles traditionnels utilisés depuis les années 1980, puis on présente les avancées les plus récentes de cette dernière décennie, notamment la redécouverte des modèles bifactoriels et le développement des modèles en équations structurelles exploratoires (ESEM). Ces deux derniers modèles représentent une généralisation du modèle traditionnel d’analyse factorielle confirmatoire (ICM CFA) et démontrent à la fois un meilleur ajustement aux données et une meilleure validité de construit (convergente, discriminante, prédictive). Ces méthodes sont ensuite illustrées par l’opérationnalisation du construit de « sentiment d’employabilité ». Le modèle traditionnel de CFA s’avère significativement être moins ajusté aux données que les modèles ESEM et présente des qualités de validité et de fiabilité bien moindres. Le résultat final donne lieu à un modèle bifactoriel ESEM comportant un facteur général intégrateur de sentiment d’employabilité et dix facteurs spécifiques, lesquels prédisent qu’un cadre sénior demandeur d’emploi a plus de chance de se sentir employable qu’un cadre sénior actif, à l’exception des facteurs de sentiment d’efficacité professionnelle et de compétences. Quelques biais théoriques et empiriques du modèle de CFA traditionnel sont ensuite évoqués, puis des implications managériales et académiques indiquées pour de futures recherches.

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Un pilier de l'équipe s'en va ! Que faire ?

Article de Pascal Mullard

Paru dans la revue Le Journal de l'animation, n° 203, novembre 2019, pp. 36-41.

Mots clés : Travail-Emploi, Équipe, Leader, Communication, Changement, Management, Émotion, Adaptation

Toute équipe a ses "piliers", qui influencent sa vie. L'équipe compte sur ces membres qui ont une place importante, et quand ceux-ci s'en vont, il semble que ce sont ses fondements mêmes qui tremblent... Comment passer ce cap du départ d'un tel collègue ?

L'humour a-t-il sa place au travail?

Article de Pascal Mullard

Paru dans la revue Le Journal de l'animation, n° 191, septembre 2018, pp. 36-41.

Mots clés : Travail-Emploi, Humour, Travail, Relation, Communication, Rire, Émotion, Culture, Stratégie

Au sein de certaines équipes, on rit beaucoup. L'humour s'y déploie, créant une sorte de fond habituel. Dans d'autres endroits, l'humour est impossible, la joie bannie, le travail doit être sérieux. Et puis il y a ceux qui rient jaune, ceux qui font semblant de rire, ceux dont on n'aime pas l'humour. Alors, l'humour au travail : c'est possible ou pas?

La fabrique du manager réflexif

Article de Marie Noëlle Albert, Isabelle Barth, Nicolle Browne, et al.et al.

Paru dans la revue Revue internationale de psychosociologie et de gestion des comportements organisationnels, vol. XXIII, suppl. au n° 56, hiver 2017, pp. 45-175.

Mots clés : Travail-Emploi, Management, Compétence professionnelle, Cadre, Méthodologie, Auto-évaluation, Émotion, Organisation, Auto-analyse, Interculturel

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Exigences émotionnelles comme facteurs de risques psychosociaux dans une entreprise de transport

Article de Marina Beaufort, Lucille Gouel, Adelyne Mousty

Paru dans la revue Forum, n° 149, septembre 2016, pp. 23-34.

Mots clés : Travail-Emploi, Santé-Santé publique, Risque professionnel, Handicap, Transport, Usure professionnelle, Émotion, Démission professionnelle, Relation adulte-enfant

L'étude de cas proposée ici concerne les conducteurs de l'entreprise TRANSPE qui transportent des enfants handicapés. TRANSPE a un turn over des conducteurs malgré l'attention portée par le service de recrutement. Nous faisons l'hypothèse que les exigences émotionnelles provoquées par la relation à un public singulier sont certainement en partie responsable de ce turn over.