PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Un nombre croissant de parents se plaignent que leur enfant est insupportable : il ne tient pas en place, n’obéit pas, maîtrise mal ses émotions et rend leur quotidien très difficile. Dans les écoles, les enseignants signalent dans chaque classe, chaque année, deux ou trois élèves très agités, parfois agressifs, qui perturbent leur enseignement. Cette hausse du nombre d’enfants turbulents a-t-elle des fondements neurologiques, éducatifs ou culturels, et faut-il s’en inquiéter ? Comment aider les familles, souvent en souffrance, tout comme peuvent l’être aussi ces enfants ? Y a-t-il des pistes pour aider les enseignants à mieux gérer les comportements indésirables ? Et que penser de la médication, qui divise les professionnels ?
Les frères et sœurs des enfants en situation de handicap – moteur, sensoriel, psychique ou mental – sont longtemps restés invisibles, ces derniers accaparant toute l’attention des professionnels de santé, des chercheurs et bien souvent de leurs parents. Pourtant, grandir dans ce contexte marque profondément l’histoire d’un enfant, sa construction identitaire, ses relations avec les autres. Ces frères et sœurs sont-ils, comme on le dit, plus altruistes, plus tolérants ? Souffrent-ils du regard, pas toujours tendre, de leurs pairs ? En famille, nombre d’entre eux sont mis à contribution, avec des risques psychosociaux non négligeables, sans que leur rôle d’aidant soit, là encore, reconnu. Psychologues, sociologues, anthropologues et responsables d’associations se penchent dans ce numéro de L’école des parents sur le vécu de ces fratries particulières.
Article de Frédéric Groux, Bernard Golse, Evelyne Josse, et al.
Paru dans la revue EJE Journal, n° 83, juin-juillet 2020, pp. 14-59.
Mots clés : Enfance-Famille, Violence, Violence institutionnelle, Jeune enfant, Agressivité, Relation famille-institution
Dossier composé de 13 articles :
- La place de l'agressivité dans le tout premier développement
- L'agressivité et la violence chez les jeunes enfants
- Les signes faisant suspecter une agression sexuelle
- La cellule de recueil des informations préoccupantes : un outil pour les professionnels
- Les violences en institution petite enfance
- L'invisible violence de l'école
- Une fessée à la crèche
- Violences des rapports sociaux et souffrance au travail
- Violences institutionnelles en EAJE : réaliser le projet ou survivre ?
- Enjeux, tensions et conflits parents-professionnels autour de l'accueil du jeune enfant
- Une bientraitance peut en cacher une autre
- Penser l'accueil de l'enfant victime de violences conjugales en crèche
- La résilience : faire face à l’adversité de la vie
Paru dans la revue Le Journal de l'animation, n° 194, décembre 2018, pp. 36-41.
Mots clés : Enfance-Famille, Enfant, Agressivité, Violence, Animation, Pédagogie, Adaptation, Cadre, Groupe, Trouble du comportement
Les envies de bien faire, d'être compétent, d'aider des personnes, poussent parfois les professionnels à se sentir en échec quand, malgré les efforts accomplis, le résultat n'est pas au rendez-vous. Or, il arrive que des situations soient tout simplement trop complexes ou trop "lourdes" pour que les animateurs en "viennent à bout". Il s'agit alors pour eux d'accepter les limites de leur intervention.
Article de Daniel Marcelli, Jean Pierre Benoit, Annick Le Nestour
Paru dans la revue Enfances & psy, n° 73, janvier-mars 2017, pp. 6-166.
Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Enfance-Famille, Adolescent, Enfant, Affirmation de soi, Éducation, Stade anal, Conflit, Mensonge, Anorexie, ITEP, Agressivité, Violence, Narcissisme, Placement, Séparation, Justice des mineurs, Magistrat, Partenariat, Temps, Soin, Droits de l'enfant, Autisme, Psychologie du développement
Au cours de son développement, l’enfant puis l’adolescent est amené à s’opposer à un parent, un cadre, un système, une idéologie, une part de soi ou de l’autre qu’il ne comprend pas. Cette opposition peut être structurante et nécessaire à la subjectivation. Mais elle peut se durcir et devenir un symptôme bruyant qui alerte parents et professionnels. Il apparaît alors primordial de comprendre ce qui la sous-tend. Que vient-elle signifier ? Quelle est sa valeur dans l’économie psychique du sujet ou au sein de la dynamique familiale ? Comment comprendre ses enjeux ? Quand doit-on faire de l’opposition un signal ? Quand constitue-t-elle le signe d’une pathologie en cours ? Et comment l’aborder dans le soin ?