PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Paru dans la revue Recherche sociale, n° 239, juillet-septembre 2021, pp. 2-129.
Mots clés : Immigration-Interculturalité, Femme, Immigré, Migration, Immigration, Méthodologie, Enquête, Biographie, Logement, Emploi, Socialisation, Conditions de travail, Histoire familiale, Enfant, Vieillissement, Retraite, Représentation sociale, Relation familiale, Isolement, Précarité, Conditions de vie, Revenu, Accès aux soins, Accès aux droits, Non-recours, Autonomie, Langue, Naturalisation, Discrimination, Racisme, Pays d'origine, Retour au pays, Invisibilité sociale, Lien social
A travers la réalisation d’une quinzaine d’entretiens qualitatifs portant principalement sur leur mode de vie, leur santé et leurs difficultés économiques et sociales, cette étude vise à mettre en lumière les difficultés rencontrées par les femmes immigrées âgées les moins visibles aux yeux des institutions et des associations avec, in fine, la volonté d’interroger l’hypothèse selon laquelle les liens sociaux contribueraient à améliorer leurs conditions de vie.
Paru dans la revue Plein droit, n° 123, décembre 2019, pp. 33-36.
Mots clés : Immigration-Interculturalité, Immigration, Personne âgée, Vieillissement, Isolement, Café, Socialisation, Solidarité, Logement, Relation, Usager, Administration, Association, Accompagnement social, Paris
En 2003, l’association Ayyem Zamen, qui se mobilise auprès de personnes migrantes vieillissantes en situation de précarité économique ou de fragilité sociale, ouvre le premier Café Social dans un quartier populaire parisien. Moncef Labidi, son fondateur et directeur pendant 16 ans, revient sur la création de ce lieu, sur le lancement des « domiciles partagés » et sur les combats portés par l’association.
Paru dans la revue Retraite et société, vol. 2, n° 80, 2018, pp. 35-55.
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Immigration-Interculturalité, Prévention sanitaire, Vieillissement, Personne âgée, Immigré, Dépendance, Inégalité, Accès aux soins, Seine Saint Denis
Le Plan national de prévention de la perte d’autonomie, élaboré dans le cadre des politiques du « bien-vieillir », souligne l’importance des inégalités sociales face à la perte d’autonomie. L’objectif de cet article est de questionner l’accès des immigrés à la prévention face au vieillissement. Pour cela, une étude a été menée dans deux villes de Seine-Saint-Denis ayant porté une attention particulière aux immigrés âgés dans leurs contrats locaux de santé. Les politiques de prévention ciblée mises en œuvre et les actions menées par les professionnels du domaine sanitaire et social sont analysées, comme le sont aussi les représentations et perceptions des immigrés eux-mêmes face au vieillissement. Notre recherche associe une approche de santé publique à une approche anthropologique. L’enquête repose sur des entretiens auprès de différents professionnels du social et de la santé, ainsi qu’auprès d’immigrés âgés. Si l’on constate une mobilisation certaine de différents acteurs, politiques et professionnels, et un souci d’adaptation des actions, les objectifs ne sont que partiellement atteints. L’analyse souligne les limites des actions de prévention, tant du côté des dispositifs que du public concerné. Elle dégage aussi des pistes pouvant en faciliter l’accès. Dans le contexte de grande fragilité des immigrés âgés, les dispositifs de prévention de la perte d’autonomie existants nécessitent une réflexion approfondie et une adaptation.
Paru dans la revue Retraite et société, vol. 2, n° 80, 2018, pp. 13-80.
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Immigration-Interculturalité, Care, Travailleur social, Femme, Migration, Travailleur immigré, Retraite, Vieillissement, Espagne
L’Espagne se trouve dans une situation de vieillissement progressif de sa population. Elle doit par conséquent faire face à une demande croissante d’accompagnement et de soins chez les personnes âgées. Depuis les années 1990, ce secteur emploie une main-d’œuvre majoritairement féminine et immigrée, notamment issue des pays d’Amérique latine. Puisque certaines de ces femmes se trouvent actuellement proches de l’âge de la retraite, cet article analyse la façon dont elles envisagent leur avenir, certaines en tant que personnes âgées en terre d’immigration, d’autres souhaitant plutôt retourner dans leur pays d’origine. À partir d’une méthodologie qualitative, cet article explore dans une première partie l’influence du travail salarié sur le vieillissement et la santé des femmes équatoriennes qui travaillent auprès des personnes âgées à Madrid. Il aborde ensuite l’évolution des projets migratoires qu’elles forment dans la perspective de leur propre vieillesse. Enfin, il analyse l’accès à la retraite de ces femmes, dans le contexte de leurs trajectoires migratoires et de leurs parcours de travail dans le secteur du care.
Les immigré(es) des 30 glorieuses ont vieilli. Ils sont aujourd'hui en France environ 40 000, âgés de plus de 60 ans, à vivre encore en foyer de travailleurs migrants (FTM). Une population souvent fragilisée par son parcours de vie et ses difficultés d'accès aux droits, à qui la Caisse nationale d'assurance vieillesse porte une attention particulière.
Article de Mohamed Madoui, Marcel Jaeger, Emmanuel Jovelin, et al.
Paru dans la revue Vie sociale, n° 16, octobre-décembre 2016, pp. 3-243.
Mots clés : Immigration-Interculturalité, Immigration, Travailleur immigré, Immigré, Homme, Femme, Vieillissement, Personne âgée, Sociologie, Politique sociale, Accès aux droits, Accès aux soins, Accompagnement social, Travailleur social, Hébergement, Foyer d'hébergement, Retour au pays, Mobilité géographique, Droit des étrangers, Territoire, Interculturel, Éthique, Altérité, Identité culturelle, Fin de vie, Mort