PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3182, 30 octobre 2020, pp. 12-13.
Mots clés : Lien social-Précarité, Technologie numérique, Association, Accompagnement social, Adulte en difficulté, Précarité, Internet, Travailleur social, Usager, Plateforme
La plateformatisation des activités et sa complexité laissent de côté les personnes les plus précaires. Pour réduire la fracture numérique, de nombreuses associations ont mis en place des dispositifs d’accès à Internet, d’initiation aux usages du numérique, de géolocalisation, de prévention éducative…
Les structures d’hébergement d’urgence ont pris la mesure de la nouvelle montée de l’épidémie. Si des outils efficients pour les professionnels existent, la généralisation du placement en logement individuel et l’isolement systématique des personnes testées positives doivent permettre d’y faire face.
Paru dans la revue Les Cahiers de l'Actif, n° 528-529, mai/juin 2020, pp. 245-254.
Mots clés : Lien social-Précarité, Économie sociale et solidaire, Alimentation, Développement local, Participation, Usager, Quartier, Lien social, Reconnaissance, Dignité
L'Envol est une épicerie solidaire créée et gérée par des personnes qui ont vécu l'insécurité alimentaire. Dans ce projet qui relève du développement social local, trois types de solidarités différentes s'articulent : la solidarité républicaine, celle de l'activation, et celle que je propose, une solidarité relationnelle et horizontale, celle qui fabrique de la reconnaissance et de la dignité.
Paru dans la revue Le Journal des acteurs sociaux JAS, n° 223, janvier 2018, pp. 40-42.
Mots clés : Lien social-Précarité, Collectivité territoriale, Médiation, Administration, Usager
Le désamour entre les Français et une administration jugée trop lointaine et technocratique semble consommé. La complexité croissante des règles et des normes rend inaccessible aux citoyens la compréhension des décisions les concernant. C'est pourquoi la fonction de médiateur territorial apparaît nécessaire pour expliquer, apaiser ou rectifier.
La honte est une dimension peu étudiée dans le champ du travail social. Or cette émotion est l’une des plus redoutables qui soit, tant au niveau individuel que collectif. Dans nos sociétés occidentales contemporaines, le mythe de l’acteur homérique a produit une stigmatisation des usagers de l’intervention sociale. Définis à travers des archétypes dévalorisés, le processus de désignation relié à leur non-conformité les expose de manière explicite à vivre l’expérience de la honte, d’autant plus lorsqu’il entre en relation avec un intervenant social. Cet article présente les résultats d’une recherche évaluative réaliste d’une pratique sociale originale de médiation culturelle, Cultures du coeur-Québec, à travers laquelle nous avons identifié des stratégies d’intervention faisant implicitement usage de la honte et d’autres qui contiennent le potentiel de dégager les usagers des aspects néfastes de cette émotion.