Rechercher un article, un ouvrage, une thèse

PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

Réponses 1 à 10 sur un total de 102

Votre recherche : *

Accompagner les jeunes présentant des signes de traumatisme complexe et des troubles de l’attachement en protection de l’enfance : repérage clinique, outils éducatifs et thérapeutiques

Article de Séverine Lejeune

Paru dans la revue Forum, n° 170, décembre 2023, pp. 54-61.

Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Psychiatrie infantile, ASE, Traumatisme, Attachement, Violence, Enfance en danger, Famille, Travailleur social, MECS, Sécurité, Trouble du comportement, Enfant placé

Lorsqu’un jeune est confronté à de l’adversité, celle-ci peut prendre plusieurs formes. Les plus graves sont les violences intentionnelles, venant de tiers censés assurer sa sécurité, provoquant des situations de « peur sans solution », laissant l’enfant seul avec la dérégulation émotionnelle. Ces violences peuvent être psychologiques, verbales, physiques ou sexuelles. Si elles surviennent de façon répétée, elles entraînent ce qu’on appelle un traumatisme complexe ou développemental, ce qui signifie que l’impact sur le développement cérébral et neurophysiologique dépendra de l’âge auquel ces violences ont commencé.

Accès à la version en ligne

Les travailleurs sociaux à l’épreuve de nouveaux dilemmes sécuritaires

Article de François Xavier Duveau

Paru dans la revue Le Sociographe, n° 84, décembre 2023, pp. 73-83.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Travailleur social, Sécurité, Violence, Gestion, Contrôle social, Risque, Norme

Le déploiement grandissant de dispositifs sécuritaires pose de nouveaux défis pour les travailleurs sociaux. Les difficultés rencontrées par ces derniers sont autant le symptôme de la crise que traverse leur secteur que de la montée en puissance de la notion de sécurité au sein des institutions. Pour tenter de rester fidèles à leurs valeurs, ces professionnels doivent résoudre un certain nombre de dilemmes qui se posent aujourd’hui à eux.

Accès à la version en ligne

Se sentir entendu

Article de Anne Noémie Dorion

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3310, novembre 2023, pp. 34-35.

Mots clés : Travail social : Métiers, Santé mentale-Souffrance psychique, Travailleur social, Santé mentale, Conditions de travail, Risques psychosociaux, Violence, Émotion, Cadre, Sécurité

Soutien institutionnel, réponses plurielles, rapidité d’action… S’il n’existe pas de mode d’emploi pour faire face aux événements traumatiques, les structures peuvent s’appuyer sur certains préceptes pour accompagner au mieux les professionnels.

L'insoutenable état traumatique des travailleurs sociaux

Article de Anne Noémie Dorion

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3310, novembre 2023, pp. 30-33.

Mots clés : Travail social : Métiers, Santé mentale-Souffrance psychique, Travailleur social, Santé mentale, Traumatisme, Stress, Conditions de travail, Risques psychosociaux, Violence, Émotion

A force d’être confrontés à des situations extrêmes et à des publics en grande difficulté, les professionnels développent des troubles de stress post-traumatique semblables à ceux des personnes qu’ils accompagnent. Longtemps taboues, les souffrances psychiques qu’ils endurent commencent à faire surface dans le secteur du travail social. A bon escient, puisque le soutien de l’institution s’avère indispensable pour prévenir ou atténuer leur état.

Violences sexuelles : prendre en charge les auteurs déficients intellectuels

Article de Catherine Abou El Khair, Delphine Dieulle, Christelle Pot

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3281, 4 novembre 2022, pp. 24-25.

Mots clés : Justice-Délinquance, Crime sexuel, Violence, Prise en charge, Individu, Handicap mental, Prison, Formation, Établissement social et médicosocial, Exhibitionnisme, Traumatisme, Accompagnement, Travailleur social, Équipe, Soin, Stress, Information sexuelle, Personne handicapée

Comment traiter les agresseurs sexuels présentant un handicap intellectuel ? Alors que la loi du 17 juin 1998 a institué l’injonction de soins, le sujet s’est imposé au sein de l’unité régionale de soins aux auteurs de violences sexuelles (Ursavs). Adossée au centre hospitalier universitaire de Lille, cette structure a développé une formation spécifique, centrée sur les liens entre déficiences intellectuelles et abus sexuels. Formatrices, l’infirmière psychiatrique Christelle Pot et la psychologue clinicienne Delphine Dieulle insistent sur la nécessité, pour prévenir de tels actes, de mieux en comprendre les causes.

Violence(s) en établissement : les professionnels en première ligne

Article de Alexandra Marquet, Daniel Faggianelli, Cécile Carra, et al.

Paru dans la revue ASH Etablissements, hors-série n° 22, octobre 2022, pp. 3-41.

Mots clés : Travail social : Établissements, Établissement social et médicosocial, Violence, Agressivité, Usager, Conditions de travail, Posture professionnelle, Personne âgée, Personne handicapée, Trouble du comportement, Travailleur social, Équipe soignante, Formation, IME, Bientraitance, Écoute, Empathie

Accepter la vérité.
Un usager qui s’automutile, deux résidents qui en viennent aux mains ou encore un autre donnant des coups de poing au professionnel qu’il côtoie tous les jours. Autant de situations vécues par des personnels souvent démunis et déstabilisés. La violence au travail n’est pas nouvelle pour les équipes encadrant des personnes âgées ou en situation de handicap. Les faits sont recensés depuis 2005 par l’Observatoire national des violences en santé qui observe une constante : la quasi absence de judiciarisation des faits et une complexité des causes. Pathologies, addictions, refus de soins, environnement inadapté, équipes restreintes… les raisons sont nombreuses et difficiles à expliquer. Savoir exposer les maux vécus sur son lieu de travail constitue la première étape. Agressivité ou violence ? Pour adopter la bonne posture, les professionnels doivent pouvoir les différencier. Mais encore faut-il parvenir à prendre du recul. L’agressivité peut être un moyen d’expression pour des personnes qui ne peuvent pas ou plus s’exprimer. Elle peut aussi être la conséquence d’un manque d’adaptation, une réaction face à une attitude vécue comme une agression. La question est de savoir comment ne pas mettre en échec une personne vulnérable dans un quotidien parsemé d’obstacles : manque de personnels, de temps, et parfois de compétences.
TOUS CONCERNES, TOUS ENGAGES.
Si les professionnels sur le terrain sont en première ligne, c’est à la direction d’être à l’initiative. Au-delà des fiches d’événements indésirables et des traitements ou suivis connus de tous, la formation et la sensibilisation restent les garantes d’une meilleure préparation des professionnels et d’un accompagnement de qualité. Plus la pathologie et l’histoire de vie de la personne vulnérable seront connues, mieux le professionnel saura s’adapter. Il évitera des impairs qui peuvent se retourner contre lui. Des outils sont par ailleurs à sa disposition face aux réactions incomprises et aux troubles du comportement ; un terme pas toujours employé à bon escient, ce qui génère un accompagnement complexe et parfois défaillant. Au-delà de ce goût amer, de l’incompréhension qui saisit individuellement, c’est collectivement que viendront les bonnes réponses : pour parler le même langage, avoir les mêmes réflexes et postures, les équipes devront suivre une formation commune. Et le plus grand nombre, idéalement. Dans certains territoires, des sessions sont ouvertes aux professionnels accueillant les personnes âgées et en situation de handicap. Elles favorisent rencontres, échanges et apprentissages communs.
CHANGEMENTS SOCIETAUX ET CONSEQUENCES.
Savoir se protéger, choisir le lieu opportun, peser ses mots, adopter une posture d’écoute et d’empathie, tout en travaillant dans une structure où l’éthique est érigée en mode de réflexion et de questionnement : même quand tous les voyants sont au vert, le risque demeure. Les professionnels ne sont pas maîtres de tout : comment réussir à accompagner des groupes de plus en plus hétérogènes ? La montée de la violence relève aussi d’évolutions sociétales, dont les soignants comme les équipes éducatives sont les premiers témoins. L’inclusion permet à de nombreux élèves en situation de handicap de faire leur entrée dans les écoles, laissant place à des enfants aux profils plus complexes, ou à des problématiques multiples dans les instituts médico- éducatifs ; les personnes âgées arrivent de plus en plus dépendantes en Ehpad, conséquence d’un maintien à domicile volontiers sacralisé, des patients issus de la psychiatrie se retrouvent en foyers de vie ou autres établissements médico-sociaux. Devant cette nouvelle donne, les structures font face tant bien que mal. Souvent démunies, mais inventives. Tous auraient besoin du chaînon manquant des politiques publiques : la prévention. Quand sera-t-elle privilégiée ? Il y a urgence.

Violences sexuelles et traumatisme. Réflexion sur une double paralysie de la pensée

Article de Jean-Christophe Contini

Paru dans la revue Le Sociographe, n° 79, septembre 2022, pp. 13-28.

Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Violence, Traumatisme, Témoignage, Transmission, Approche clinique, Abus sexuel, Enfant maltraité, Formation professionnelle, Travailleur social

Sensibiliser les professionnels du travail social en formation à la thématique des violences sexuelles implique d’aborder des mécanismes inconscients qui relèvent du déni et de la dénégation, ainsi que d’une sorte de paralysie de la pensée, alors que celle-ci doit pourtant servir l’élaboration de l’agir et son évaluation dans l’après-coup de l’intervention. C’est que les violences sexuelles touchent à la question sensible du trauma et, au-delà des conséquences vécues par les victimes, au rapport que tout un chacun, y compris les professionnels du soin, du travail social et de l’accompagnement au quotidien, entretient avec la sexualité et sa nature originellement traumatique. La sensibilisation à cette thématique exigeante et complexe en formation implique ainsi, au-delà de ses aspects spécifiques, de s’inscrire dans une approche plus globale et généraliste des différentes problématiques en jeu dans les métiers de l’humain. De l’importance de la formation et de ses contenus pourrait alors compléter le titre de cet article, entre témoignage et réflexion.

Accès à la version en ligne

"La téléréalité banalise les violences sexistes"

Article de Orianne Mollaret, Valérie Rey Robert

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3261, 27 mai 2022, pp. 32-33.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Violence, Sexualité, Télévision, Stéréotype, Femme, Réseau, Influence sociale, Argent, Jeune, Adolescent, Classe sociale, Travailleur social, Accompagnement, personne, Vulnérabilité, Sexisme

Depuis le début des années 2000, Valérie Rey-Robert anime le blog « Crêpe Georgette ». Dans son dernier livre, elle dénonce l’idéologie réactionnaire de la téléréalité ainsi que le mépris de classe qu’elle soulève malgré son influence sur les adolescents et jeunes adultes des milieux populaires.

Genre : déconstruire les représentations

Article de Marie Nahmias, Cassandre Leverrier

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3259, 13 mai 2022, pp. 6-10.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Genre, Représentation sociale, Perception, Accompagnement, Invisibilité sociale, Travailleur social, Pratique professionnelle, Violence, Femme, Stéréotype, Formation, Travail social

Dossier composé de 3 articles :
Genre : déconstruire les représentations
Un « chantier prioritaire » à Carton plein
« Nous sommes tous vecteurs de normes »

Les mécanismes psychologiques derrière la radicalisation en ligne : le rôle des biais cognitifs

Article de Catherine Bouko, Julie Carton

Paru dans la revue L'Observatoire, n° 110, avril 2022, pp. 45-49.

Mots clés : Technologie numérique, Réseau social, Violence, Internet, Radicalisation, Intégrisme, Matériel éducatif, Travailleur social, Adolescent, Média, PRECOBIAS, BELGIQUE, GAND

Le contact avec des contenus extrémistes ou radicaux est un phénomène assez répandu dans notre société. Selon une enquête de 2018 à l'échelle européenne, 77% des adolescents ont déjà été confrontés à des appels à des comportements, violents sur les réseaux sociaux. D'après un récent rapport d'Europol, le risque de radicalisation en ligne n'a fait qu'augmenter depuis le début de la pandémie de la Covid-19, cela montre à quel point le processus de radicalisation est aujourd'hui étroitement lié aux médias en ligne.
Dans le cadre du projet européen PRECOBIAS, l'université de Gand étudie les mécanismes cognitifs qui peuvent amener un individu à se radicaliser et offre des outils de prévention gratuits aux professionnels et aux travailleurs sociaux.