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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Perceptions et réactions d’intervenants québécois face à la dispensation de services sociaux aux jeunes et aux familles en temps de COVID-19

Article de Marie Claude Simard, Ève Pouliot, Danielle Maltais, et al.et al.

Paru dans la revue Écrire le social, n° 4, 2022, pp. 7-21.

Mots clés : Travail social : Métiers, Travailleur social, Épidémie, Relation éducative, Émotion, Pratique professionnelle, Anxiété, Télétravail, Usure professionnelle, Bien-être, Adaptation, Québec (Province du)

Cette étude qualitative vise à documenter les perceptions et les réactions des intervenants du réseau des services sociaux à l’enfance, jeunesse, famille face aux conséquences de la pandémie de COVID-19. Entre la 3e et la 4e vague de la pandémie au Québec, 11 intervenants, incluant deux gestionnaires, ont pris part à des groupes de discussion. Les résultats révèlent qu’ils ont ressenti de la peur, de la colère, de l’anxiété, des sentiments d’impuissance et d’incompétence, des tensions et ont dû faire face à une polarisation des opinions, ainsi que de la surcharge et de l’épuisement. Pour s’adapter à cette situation, ils ont employé diverses stratégies, dont la méditation et le télétravail. Ces résultats permettent de dégager cinq constats qui pourront servir à l’amélioration des pratiques et du bien-être des intervenants dans le contexte de la pandémie et en période post-pandémie.

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Le bien-être des professionnels

Article de Jean François Robineau

Paru dans la revue Métiers de la petite enfance, n° 299, novembre 2021, pp. 11-23.

Mots clés : Travail social : Métiers, Professionnel de l'enfance, Bien-être, Usure professionnelle, Émotion, Empathie, Aménagement de l'espace, Ergonomie, Conditions de travail, Qualité de la vie, Assistant maternel, Jeune enfant, Bientraitance, PMI, Stress, Reconnaissance, Portage

L'art d'accommoder les professionnels de la petite enfance
Prévenir l'épuisement professionnel et le traumatisme secondaire
Les émotions au cœur du bien-être des professionnels de la petite enfance
La libre circulation, une organisation pour le bien-être de tous
Prendre en compte la qualité de vie au travail
Bien vivre sa profession d'assistante maternelle

Les compétences collectives. Levier de prévention des RPS chez les professionnelles de la petite enfance

Article de Delphine Lloret Llinarès

Paru dans la revue Le Sociographe, n° 75, septembre 2021, pp. 65-79.

Mots clés : Travail social : Métiers, Éducateur de jeunes enfants, Émotion, Risques psychosociaux, Conditions de travail, Professionnalisation, Usure professionnelle, Compétition, Compétence professionnelle, Coopération, Temps, Identité professionnelle, Santé

Nous nous intéressons ici aux Risques psychosociaux (RPS) des professionnelles de la petite enfance et au rôle que peuvent jouer les compétences collectives en matière de prévention. L’évolution de notre société, en passant au postmodernisme, a entraîné une individualisation, une diminution de la fonction de soutien social du groupe : d’apprenants, de citoyens, de travailleurs.
Dans ce contexte, quelle place pour la dynamique de groupe et l’élaboration des compétences collectives ? Nous allons ainsi nous intéresser au concept de compétences collectives en situation de travail et à leur effet levier sur les RPS.

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Durer dans le travail social ? Regards croisés de deux assistantes de service social

Article de Alexandrine Laizeau, Catherine Galopin

Paru dans la revue Le Sociographe, n° 75, septembre 2021, pp. Ia-VIIIa.

Mots clés : Travail social : Métiers, Implication personnelle, Usure professionnelle, Assistant de service social, Émotion, Posture professionnelle, Burn out, Écrit, Rencontre, Parcours professionnel

Comment durer dans le travail social sans se bruler les ailes ? 2 assistantes de service social choisissent de répondre à cette question en retraversant leurs 30 années de parcours professionnel. De la découverte des débuts en passant par leur engagement jusqu’aux désillusions menant à l’épuisement, elles se racontent au travers d’un dialogue. C’est en se recentrant sur leurs émotions qu’elles ont transformé leur place, retrouvant ainsi un sens à leurs interventions professionnelles et le désir de s’investir à nouveau, mais différemment…

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Philippe Merlier : “Les bonnes pratiques sont contradictoires avec l’éthique”

Article de Philippe Merlier, Brigitte Bègue

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3174, 04 septembre 2020, pp. 36-37.

Mots clés : Travail social : Métiers, Éthique, Management, Hiérarchie, Pratique professionnelle, Responsabilité, Usure professionnelle, Accompagnement social, Autonomie, Empathie, Émotion, Distance

L’accompagnement social peut placer les travailleurs sociaux devant des questions éthiques. Selon Philippe Merlier, docteur en philosophie, ils se retrouvent souvent très seuls dans leurs pratiques quotidiennes face à ces dilemmes.

Les émotions dans le travail social frein ou tremplin?

Article de Maël Virat, Roland Coenen, Philippe Gaberan, et al.

Paru dans la revue L'Observatoire, tome 102, janvier-mars 2020.

Mots clés : Travail social : Métiers, Travail social, Émotion, Accompagnement social, Souffrance psychique, Justice, Relation d'aide, Empathie, Usure professionnelle, Distance, Éducation spécialisée, Supervision, Écoute, Équipe, Médiation, Conflit, Déontologie

Dans leur métier relationnel, les travailleurs sociaux sont inexorablement traversés, animés, secoués par des émotions. Certaines sont positives, comme la joie d’avoir pu aider un usager à s’en sortir ou simplement d’avoir pu gagner sa confiance. D’autres peuvent s’avérer plus problématiques.

Accompagner des personnes en souffrance, en détresse, en danger, dans la provocation ou l’agressivité, ... génère inévitablement des ressentis. La tristesse, la peur, la colère, l’exaspération, le dégoût s’invitent. Parfois brutalement, parfois insidieusement, créant d’autant plus le malaise, le désarroi que ces affects renvoient à d’autres vécus, situations professionnelles similaires, histoires personnelles que l’on croyait avoir oubliées.

Pour que ces émotions, troublantes, stressantes, décourageantes, ne deviennent pas trop envahissantes, les professionnels développent des stratégies, conscientes ou non, pour les réguler, réduire leur intensité ou leur durée, et se mettre à l’abri.

Les institutions défendent, pour leur part, des normes émotionnelles qui peuvent différer en fonction des secteurs mais qui se rallient pour la plupart à ce prescrit commun de la "bonne distance", supposé garantir le professionnalisme des travailleurs sociaux, mais aussi les préserver, leur éviter le burnout, …

Et de se poser la question suivante : les émotions négatives seraient-elles nécessairement toxiques, ennemies, à risques ? N’y aurait-il pas plutôt intérêt à les inviter à s’exprimer, à les entendre, à les travailler plutôt que de vouloir les taire, les dissimuler de peur qu’elles envahissent la relation avec l’usager, la parasitent et, du même coup, provoquent chez l’aidant, malaise et épuisement ?

Dans les métiers de l’humain, on ne peut éviter les émotions, elles en font partie, en constituent le matériau. Il faut donc s’en saisir. Elles servent l’intuition, le feeling qui aide à créer la confiance avec l’usager. Elles sont le ferment qui fait dire au professionnel qu’il aime et croit à son métier, difficile mais combien humain. Elles nourrit sa motivation, sa persévérance à accompagner les précaires, les cassés, les marginalisés malgré les obstacles et à repérer en eux les potentialités que plus personne ne voit. Pour ces raisons et d’autres encore explorées dans ce dossier, d’aucuns en appellent à prôner, non pas la « bonne distance », mais la « bonne proximité » ou la « bonne présence », voire le savoir-aimer.

Soutien organisationnel perçu, dissonance émotionnelle, épuisement professionnel : l'étude des équipes éducatives d'internat au sein de la protection de l'enfance

Article de Nicolas Sklarik, Adama Ndiaye, Nicolas Gillet, et al.

Paru dans la revue Les Cahiers de l'Actif, n° 516-517, mai-juin 2019, pp. 177-202.

Mots clés : Travail social : Métiers, Risques psychosociaux, Éducateur spécialisé, Travail social, Travail éducatif, Internat, Équipe éducative, Émotion, Usure professionnelle, MECS, Foyer de l'enfance, Relation éducative, Institution, Management, Organisation du travail, Accompagnement, Perception, Cadre de l'intervention sociale, Chef de service éducatif, Rôle, Qualité, Participation, Enquête, Questionnaire

Cet article traite des liens entre le soutien organisationnel perçu, la dissonance émotionnelle et l'épuisement professionnel au sein du champ encore trop peu étudié de la protection de l'enfance. La recherche a deux objectifs. Le premier consiste à vérifier l'exposition aux risques psychosociaux d'une population singulière de salariés. Le second objectif est de vérifier que la perception des salariés quant au soutien de l'organisation va être significative face à l'épuisement professionnel et la dissonance émotionnelle...