PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Paru dans la revue Empan, n° 113, mars 2019, pp. 67-73.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Psychanalyse, Symptôme, Sujet, Savoir, Langage, Cure analytique, Psychose infantile, Famille
Pour singulier que soit le cas, nous ne sommes pas dispensés de veiller à la « direction du traitement ». Seulement, dans la clinique psychanalytique, le savoir se confond avec le cas justement… Et cette fois, nous ne sommes pas dispensés d’en rendre compte, ni de tirer les conséquences de notre acte… Quid de notre contemporain suggestionné par la logique de la globalisation ?
Article de Patricia Chauvez Siourd, Arnaud Rolin, Patrick Pereira, et al.
Paru dans la revue Les Cahiers du travail social, n° 85, avril 2017, 112 p..
Mots clés : Travail social : Formation, Travail social, Parole, Rôle social, Pouvoir, Soin, Inégalité, Égalité, Société, Sujet, Savoir, Rencontre, Relation éducative, Valeur, Inconscient, Psychanalyse, Interprétation, Risque professionnel, Management, Prison, Détenu, Identité, Aide médico-psychologique, Formation, Écoute, Accompagnement, Auxiliaire de vie sociale
Comment donner du sens ? Comment redonner du sens ? Comment remettre de la raison dans une société capitaliste déshumanisée ? Ces questions sont , entre autres, celles qui nous animent au sein du pôle AAP (Accompagnement Aide à la Personne) et que nous tentons régulièrement de mettre au travail à la fois entre nous et bien évidemment avec les étudiants/stagiaires que nous accompagnons.
Notre souhait a été de partager des avis afin de permettre à chacun de penser. La diversité des points de vue peut certes conduire à la guerre mais la diversité des points de vue permet aussi de conduire au savoir. Cette élaboration issue du travail en commun des équipes du pôle Accompagnement et Aide à la personne de l'Irts de France-Comté a été riche d'échanges, de discussions, de désaccords mais aussi de rires, d'émotions et a donc produit du savoir...
L’acte de transmettre ne se résume pas au seul processus de transmission. Il y a un au-delà à l’explicite des savoirs transmis, qui vient faire sens pour la personne qui les reçoit dès lors qu’elle est en capacité de se les approprier afin d’orienter sa trajectoire de vie. Transmettre ce n’est pas seulement instruire (donner des connaissances, former l’esprit et informer)… Transmettre c’est aussi éduquer (aider à développer des aptitudes, à s’inscrire dans une culture, à acquérir des usages). Dès lors, et parce que l’acte de transmettre participe de façon essentielle à la dynamique de construction du sujet, les sociétés contemporaines sont violemment confrontées aux « trous » générés par un travail de sape long et continu de la posture de l’adulte éducateur et de sa responsabilité. Les éruptions de violence, souvent commises par des individus fragilisés et abandonnés aux seuls discours des extrémismes, sont sans doute le symptôme d’un manque de figure d’autorité susceptible de produire l’étayage nécessaire au grandir ou se grandir. Reste alors à formuler les éléments de réponse pratiques à cette question : qu’est-ce que, au travers de l’acte de transmettre, l’adulte référent donne à saisir de lui-même qui permet à l’autre de se construire ? Et ce indépendamment du fait d’être d’accord ou non avec le contenu de la transmission…
Une nouvelle année scolaire s'engage, et avec elle les sempiternelles " Comment transmettre le savoir, mais surtout l'envie d'apprendre ? " , " Comment trouver la bonne distance dans la relation pédagogique, et porter cette position de tiers confiée par la société pour introduire l'enfant/élève au code culturel commun ? "
Pourquoi a-t-on besoin de croire et pourquoi nos objets de croyance se transforment-ils en permanence, dans le temps historique, comme dans le temps social et individuel, au niveau diachronique comme au niveau synchronique où mondialisation et globalisation ne riment pas avec harmonisation des croyances ? Quels sont les moteurs de la « mise en croyance » ? Par quelles attitudes le croyant se manifeste-t-il ? Se singularise-t-il ? Se fond-il dans le groupe social ? La réalité peut-elle s'appréhender en dehors de la croyance ? Le monde peut-il être perçu sans le soutien des représentations croyantes ? À quoi font croire les institutions et les organisations, pourquoi et avec quels résultats ? Comment repenser l'intervention dans les organisations, entre décryptage des croyances et révélation des modes de persuasion ? Les sciences humaines et sociales portent un intérêt et un regard différents, complémentaires, sur nombre de ces questions.
Paru dans la revue Le Journal des psychologues (le mensuel des professionnels), n° 295, mars 2012, pp. 66-69.
Mots clés : Psychanalyse, Savoir, TRANSMISSION CULTURELLE
"Le discours universitaire véhicule un savoir mesurable, dont la transmission peut se vérifier par une évaluation. Mais qu'en est-il en psychanalyse, discipline au savoir humaniste, dont l'éthique doit prendre en compte la spécificité de l'homme et dont l'instrument de mesure est ainsi imprécis? Cet article propose de faire le point sur le discours de la psychanalyse qui transmet et transforme le savoir ainsi que sur les modalités mutiples pour ce faire." Résumé de l'éditeur