PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Article de Antoine Rode, Robert Lfore, Aurore Chaillou, et al.
Paru dans la revue Projet, n° 397, décembre 2023, pp. 13-71.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Pauvreté, Précarité, Intervention sociale, Travailleur social, Terrain, Accès aux droits, Non-recours, Accès aux soins, Logement, Santé, RSA, Aide sociale, Analphabétisme, Aller vers
Santé, logement, revenu de solidarité… Aujourd’hui, en France, des millions de personnes en précarité peinent à accéder à leurs droits. Le fossé entre ces personnes et l’action publique se creuse. Parmi celles qui pourraient toucher le RSA, 34 % ne le perçoivent pas. Ce constat, partagé par le Conseil d’État et les acteurs associatifs, appelle à recréer de la proximité avec les personnes en précarité. C’est le défi de l’« aller vers ».
Paru dans la revue Enfances & psy, n° 97, juillet-septembre 2023, pp. 145-155.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Corps, Sport, Handicap, Santé, Enfant
La pratique physique et sportive des enfants est un enjeu majeur pour prévenir les nouvelles maladies liées à la sédentarité et à notre civilisation. Les enfants avec des troubles neurodéveloppementaux et leurs familles peuvent rencontrer des difficultés d’accès à la pratique sportive de leur choix, compte tenu de leurs spécificités. Cependant, des alternatives existent grâce aux activités physiques adaptées et aux multiples professionnels compétents et formés dans le cadre de la santé ou du sport qui peuvent les accompagner au mieux dans une discipline qui leur correspond. Les bienfaits sur les aptitudes motrices, comportementales, sociales et cognitives aident chacun des enfants avec des troubles neurodéveloppementaux à s’épanouir et à protéger leur santé.
Paru dans la revue Informations sociales, n° 208, juin 2023, pp. 52-61.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Dépendance, Maintien à domicile, Aidant familial, Care, Rémunération, Vieillissement, Santé, Statistiques, APA, Prestation de compensation du handicap, Emploi
Une personne qui s’engage dans l’accompagnement d’un ou d’une proche en perte d’autonomie est amenée à réorganiser sa vie et à chercher un équilibre entre l’investissement dans l’aide et le parcours professionnel. Chez les personnes proches aidantes rémunérées en tant que telles, ces réaménagements du parcours de vie prennent trois formes majeures. Plus ou moins contraintes ou choisies, celles-ci articulent différemment aide au proche et activité professionnelle.
Paru dans la revue Informations sociales, n° 208, juin 2023, pp. 24-32.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Dépendance, Maintien à domicile, Parenté, Aidant familial, Santé, Statistiques, Inégalité, Genre, Prise en charge, Cohabitation
Si maris et femmes se répartissent à peu près également l’aide apportée à une ou un conjoint dépendant, les secondes déclarent deux à trois fois plus d’effets négatifs dus à cette aide. Et parmi les enfants aidant un parent à domicile, l’aide est plutôt égalitaire, excepté dans les fratries mixtes, les filles aidant alors deux fois plus. Ces vécus genrés de l’aide semblent liés à la permanence de rôles sexuels traditionnels, entre époux comme entre frères et sœurs.
Paru dans la revue Informations sociales, n° 208, juin 2023, pp. 14-23.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Vieillissement, Dépendance, Maintien à domicile, Aidant familial, Santé, Statistiques
Plus de quatre millions de personnes aident un proche âgé dépendant, principalement des descendants directs (53 %) et des conjoints (27 %). Si leur rôle essentiel n’est plus à démontrer, le poids différencié sur leur vie, et notamment leur santé, reste peu pris en compte. Le soutien amorcé par les pouvoirs publics à cette population d’aidants devra être activement renforcé face aux évolutions démographiques et sociologiques annoncées.
Paru dans la revue SAS Sciences et actions sociales, n° 15, 2021-2, pp. 17-32.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Épidémie, Santé, Rationalisme, Science, Exclusion sociale, Inégalité, Discours
Comme effet secondaire de la pandémie actuelle, nous nous trouvons à vivre une crise de l’approche rationnelle au monde. La recherche effrénée d’une solution pour sortir du confinement forcé, et l’amputation de toutes les formes caractéristiques de socialité qui en découlent, engendrent de nouvelles formes de marginalité et d’exclusion sociale. En outre, la surexposition médiatique de chercheurs et d’experts jusqu’alors inconnus rendent le phénomène pandémique très semblable à une série de représentations au contenu magique, démontrant toutes les faiblesses du discours scientifique, remplacé par une suite de prédictions monotones qui, sans trouver une solution réelle, reviennent toujours au même point de départ.
Paru dans la revue SAS Sciences et actions sociales, n° 15, 2021-2, pp. 65-92.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Épidémie, Santé, Maladie, Immigration, Migration, Mineur non accompagné, Mineur isolé étranger, Socialisation, Formation professionnelle, Italie
L’essai analyse la condition des mineurs étrangers non accompagnés en Italie pendant la pandémie de Covid 19, en examinant en particulier comment les restrictions ont affecté les processus de socialisation auxquels les mineurs étrangers non accompagnés sont confrontés dans la société d’arrivée. Une attention particulière a été portée aux domaines les plus touchés (école et entrée dans le monde du travail) mettant en évidence les stratégies d’adaptation mises en œuvre par les mineurs, les tuteurs et les associations, face à cette condition d’émergence.
Paru dans la revue SAS Sciences et actions sociales, n° 15, 2021-2, pp. 7-16.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Épidémie, Santé, Maladie, Isolement, Émotion, Mémoire, Mort, Elias (Norbert), Italie
“Loin des autres” : c’est la règle principale que nous avons tous appris à suivre depuis que Covid-19 a fait irruption dans nos vies il y a plus d’un an.
Dans cet article, l'auteure se propose de réfléchir sur la situation d’isolement que le virus nous impose à partir d’une relecture du célèbre livre que le sociologue Norbert Elias a consacré à "La solitude du mourant". La situation de solitude décrite par Elias au début des années 1980 se reproduit avec une force particulière dans la pandémie actuelle. Comme nous le verrons, les normes de distanciation sociale ont des conséquences sur la façon dont nous nous rapportons aux “autres”, sur notre perception des liens sociaux et sur nos émotions ; ces conséquences sont particulièrement visibles dans la solitude qui caractérise les patients Covid-19. En outre, les personnes décédées de Covid-19 représentent les victimes symboliques de cette pandémie et, en tant que telles, commencent à être commémorées de manière publique. L’article se termine par une brève réflexion sur la “Journée nationale à la mémoire des victimes du Covid-19” (instaurée par l’État italien dans la journée du 18 mars) et sur les mémoires futures des expériences individuelles et collectives de l’urgence pandémique que nous vivons encore.
Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 53, 2021, pp. 140-157.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Personne âgée, Évaluation, Participation, Innovation sociale, Santé, Prévention sanitaire, Vieillissement, Belgique, Mons, Charleroi
Cet article présente deux expériences de l’implantation et de l’évaluation du programme « Ville amie des aînés » (VADA) de l’Organisation mondiale de la santé dans deux villes de Wallonie (Belgique). La première décrivant une évaluation planifiée correspondant à un moment spécifique du projet et la seconde s’imposant pour comprendre les dysfonctionnements de celui-ci et envisager des solutions. L’évaluation participative fait partie du processus décisionnel intrinsèque de la participation citoyenne. Les effets de ce positionnement en termes éthique et méthodologique sont discutés pour tenter un regard critique sur la méthode, faire émerger les avantages et les incohérences d’une telle démarche et faire la balance entre espoirs et frustrations.
Paru dans la revue Dialogue, n° 228, 2e trimestre 2020, pp. 39-60.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Sexualité, Information sexuelle, Conseiller conjugal, Prévention, Affectivité, Groupe de parole, Égalité, Santé, Parents, École primaire, Collège, Enfant handicapé, MAS, Foyer d'accueil médicalisé, Établissement social et médicosocial, ESAT, Accompagnement
Formées au conseil conjugal et familial dans une approche psychanalytique, deux conseillères conjugales et familiales montrent comment cette formation colore leur accompagnement à la vie affective, relationnelle et sexuelle et à son « éducation », prévue par la loi en milieu scolaire et en milieu spécialisé. Elles partagent ce qui les a guidées pour construire des projets spécifiques, au-delà de la simple prévention/information, allant souvent jusqu’à la mise en place de groupes de parole dédiés à l’EVARS. Elles décrivent leurs expériences aussi bien avec les jeunes et les usagers qu’avec les professionnels, les familles, les structures.