Rechercher un article, un ouvrage, une thèse

PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

Loin des autres. Une lecture de la condition d’isolement imposée par la pandémie à partir de la leçon de Norbert Elias

Type de document
Article de périodique
Support du document
Document en ligne
Auteurs
Teresa Grande
Titre de la revue
SAS Sciences et actions sociales
Titre du dossier
Les sciences sociales face à la pandémie, entre nouvelles et vieilles marginalités en Europe : un regard croisé à travers les réalités italiennes
numéro
15
Mentions d'édition
2021-2
Dates
2022
Pages début-fin
pp. 7-16
Etiquettes de collation
bibliographie, résumé en français, résumé en anglais
Domaines Prisme
Accompagnement de la personne et identité
Mots-clés Prisme
Épidémie, Santé, Maladie, Isolement, Émotion, Mémoire, Mort
Noms propres
Elias (Norbert)
Lieux
Italie
Présentation de l'éditeur

“Loin des autres” : c’est la règle principale que nous avons tous appris à suivre depuis que Covid-19 a fait irruption dans nos vies il y a plus d’un an.
Dans cet article, l'auteure se propose de réfléchir sur la situation d’isolement que le virus nous impose à partir d’une relecture du célèbre livre que le sociologue Norbert Elias a consacré à "La solitude du mourant". La situation de solitude décrite par Elias au début des années 1980 se reproduit avec une force particulière dans la pandémie actuelle. Comme nous le verrons, les normes de distanciation sociale ont des conséquences sur la façon dont nous nous rapportons aux “autres”, sur notre perception des liens sociaux et sur nos émotions ; ces conséquences sont particulièrement visibles dans la solitude qui caractérise les patients Covid-19. En outre, les personnes décédées de Covid-19 représentent les victimes symboliques de cette pandémie et, en tant que telles, commencent à être commémorées de manière publique. L’article se termine par une brève réflexion sur la “Journée nationale à la mémoire des victimes du Covid-19” (instaurée par l’État italien dans la journée du 18 mars) et sur les mémoires futures des expériences individuelles et collectives de l’urgence pandémique que nous vivons encore.

Liens internet
Accès à la version en ligne