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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

Réponses 1 à 10 sur un total de 61

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Le privé est politique...

Article de Fanny Gallot, Laurence Bernabeu

Paru dans la revue Vers l'Education Nouvelle, n° 592, janvier-mars 2024, pp. 42-45.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Genre, Discrimination sexuelle, Mouvement social, Violence, Emprise, Patriarcat, Représentation sociale, Évolution, Éducation, Rôle, École, Politique de formation

Violences - Symptôme ou système ?

Article de Benoît Hervieu Léger, Christian Mellon, Clémence Dubosq, et al.

Paru dans la revue Projet, n° 390, octobre 2022, pp. 11-61.

Mots clés : Violence, Média, Représentation sociale, Interprétation, Image mentale, Police

La vulgate médiatique ou politique réduit la violence à sa plus simple expression : directe, aveugle et a priori dépourvue de sens. La violence se déplore et se condamne. Oser la comprendre, serait-ce l’excuser ? Ce numéro de la Revue Projet, coordonné en lien avec le pôle formation du Ceras, récuse le sous-entendu de cette question. Aucune violence ne s’affronte sans être nommée et, ainsi, approchée. Car approcher la violence pour la dépasser, c’est aussi s’emparer de l’autre enjeu fondamental qu’elle induit : ménager un espace au conflit dans une société démocratique qui en a, par essence, besoin. Les imageries et émotions associées à la violence empêchent d’en percer les ressorts. Christian Mellon opère, à ce titre, un distinguo nécessaire : si la violence directe se révèle souvent le symptôme d’un mal-être social ou d’une injustice, elle peut aussi être l’instrument d’une stratégie rodée.

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De la "surhumanité" ? ou les conditions et la qualité de vie au travail ne sont pas réunies

Article de Robert Michit

Paru dans la revue Les Cahiers de l'Actif, n° 550-553, mars-juin 2022, pp. 35-53.

Mots clés : Travail social : Métiers, Conditions de travail, Qualité de la vie, Identité professionnelle, Souffrance psychique, Usure professionnelle, Violence, Insécurité, Usager, Valeur, Addiction, Sexualité, Représentation sociale, Hiérarchie, Prévention

Lors du rapport fait à l'Etat, présentant les sources de la souffrance au travail (voir annexe), il était rapporté que les facteurs mettant en jeux le système de valeurs et l'insécurité du travail étaient deux facteurs importants. Nous faisons l'hypothèse que dans le travail social, ces deux facteurs sont les plus importants.

Genre : déconstruire les représentations

Article de Marie Nahmias, Cassandre Leverrier

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3259, 13 mai 2022, pp. 6-10.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Genre, Représentation sociale, Perception, Accompagnement, Invisibilité sociale, Travailleur social, Pratique professionnelle, Violence, Femme, Stéréotype, Formation, Travail social

Dossier composé de 3 articles :
Genre : déconstruire les représentations
Un « chantier prioritaire » à Carton plein
« Nous sommes tous vecteurs de normes »

Changements sémantiques en gérontologie : avancée ou nouvelle langue de bois ?

Article de Laëtitia Ngatcha Ribert, Arielle Gondonneau

Paru dans la revue Le Sociographe, n° 74, juin 2021, pp. 91-103.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Stigmatisation, Vocabulaire, Langage, Violence, Souffrance psychique, Personne âgée, Philosophie, Culture, Représentation sociale

Cet article propose d’interroger les changements de terminologie et appels aux changements sémantiques et rhétoriques à l’œuvre ces dernières années dans le champ du vieillissement. Le bannissement de mots du vocabulaire est-il une réelle avancée pour réduire la stigmatisation ? Il est mis en lumière la tension contradictoire entre d’une part un effort pour réduire la violence symbolique de certains vocables, réalisé selon divers procédés, et d’autre part la permanence d’effets stigmatisants qui ne parviennent pas à être éradiqués. Changer les mots, est-ce suffisant pour changer le regard sur la vieillesse ?

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Figures adolescentes en exil. De l'adolescence suspendue à l'adolescence contestée

Article de Marina Aznar Berko

Paru dans la revue Nouvelle revue de psychosociologie, n° 31, printemps 2021, pp. 65-80.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Adolescent, Analyse de la pratique, Approche clinique, Émotion, Estime de soi, Étude de cas, Exil, Groupe, Histoire familiale, Identité, Image de soi, Isolement, Lien social, Maltraitance, MECS, Médiation, Migration, Mineur non accompagné, Narcissisme, Parole, Photographie, Recherche, Réfugié, Représentation sociale, Souffrance psychique, Traumatisme, Violence

Exposés à des violences extrêmes au cours de leur parcours migratoire, les adolescents exilés ont dû affronter une position de solitude, parfois associée à un saut dans le vide, au risque de se retrouver hors du monde. Ces expériences ont engendré une effraction des contenants intrapsychique, intersubjectif et transsubjectif et une panne du travail d’historisation. Le temps psychique de l’adolescence est alors suspendu, écrasé, laissant comme un trou entre l’enfance et l’âge adulte, empêchant le sujet d’occuper des positions identificatoires dans une dialectique entre permanence et changement. Le groupe à médiation photolangage est envisagé comme un dispositif favorisant la figuration des traumatismes et la réhumanisation du lien à l’Autre humain adulte, en s’appuyant sur le groupe comme figure secourable.

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La transe dans le moment présent de la dispute de couple

Article de Nathalie Duriez

Paru dans la revue Perspectives psy, vol. 59, n° 3, juillet-septembre 2020, pp. 281-289.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Relation femme-homme, Couple, Thérapie de couple, Représentation sociale, Violence

Nous proposons d’envisager le moment présent de la dispute de couple comme un vécu de transe négative (Perlmutter & Sauer, 1986). La relation de couple est organisée à partir d’un mythe fondateur que les expériences douloureuses du passé et l’évolution des conjoints avec le temps peuvent remettre en question. Dans ce contexte d’insécurité, chez des sujets particulièrement réactifs, un mot peut alors déclencher une dispute qui plonge les sujets dans un état de transe négative. La répétition ou ritualisation de ces moments de transe entraînera l’extinction du mythe d’harmonie initial qui sera alors remplacé par des mythes de la discorde distincts pour chacun. Avec la perte du mythe commun, les conjoints perdent aussi la connexion qui les unissait et réécrivent alors leur histoire commune. Un extrait de l’entretien lors de la première séance de la thérapie du couple PaulEmma est analysé selon une approche phénoménologique. Nous retrouvons dans la narration de Paul et Emma des expériences d’induction, de transe et de fabrication de nouveaux mythes. L’attention clinique portée à ces niveaux d’expériences peut guider le thérapeute dans ses interventions pour aider le couple à retrouver sa fonction mythopoïétique et construire un nouveau mythe qu’ils pourront partager.

Punitivité comparée. Les cadrages ordinaires des violences de genre en Allemagne et en France

Article de Bénédicte Laumond

Paru dans la revue Déviance et société, vol. 44, n° 3, septembre 2020, pp. 347-382.

Mots clés : Justice-Délinquance, Violence, Genre, Analyse comparative, Abus sexuel, Violence conjugale, Viol, Représentation sociale, Justice, France, Allemagne

Cet article propose une analyse des représentations ordinaires des violences de genre en Allemagne et en France. Celles-ci sont étudiées à partir de l’administration de trois cas criminels fictifs décrivant des violences de genre auprès de répondants allemands et français (n = 100) qui doivent attribuer une sanction à chaque cas et justifier leur choix. Il s’agit de déterminer si les citoyens ordinaires allemands et français partagent des représentations similaires des violences de genre. Constatant que les répondants français se montrent plus punitifs que les Allemands, nous expliquons cette différence en nous interrogeant sur le cadrage légal et les débats publics sur la formation des représentations ordinaires des violences de genre. La prise en compte des caractéristiques sociodémographiques des enquêtés permet enfin d’expliquer de manière plus nuancée la demande punitive exprimée dans chaque pays.

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1973, l'année intense. Portfolio : les luttes s’affichent !

Article de Yvan Gastaut, Danièle Lochak, Philippe Hanus, et al.

Paru dans la revue Hommes et migrations, n° 1330, juillet-septembre 2020, pp. 3-237.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Immigration, Approche historique, Vie politique, Parti politique, Crise économique, Communisme, Action collective, Travailleur immigré, Ouvrier, Mouvement social, Militantisme, Société, Média, Cinéma, Télévision, Littérature, Musique, Représentation sociale, Perception, Violence, Discrimination, Ethnie, Droit des étrangers, Harki, GISTI (Groupe d'information et de soutien des travailleurs immigrés), France, Italie, Espagne, Portugal, Maghreb, Afrique, 1973

L’année 1973 est certainement une des plus violentes de l’histoire de la Ve République en matière de racisme et violences contre les immigrés tout en étant l’une des plus riches en mobilisations des travailleurs immigrés et de militantisme en leur faveur. Ce numéro interroge l’idée que la crise économique serait la source unique du tournant de la politique d’immigration et expliquerait la décision de fermeture des frontières en 1974. Il permet de nuancer les temporalités et les causalités de ce virage décisif dans la gestion et la perception de l’immigration dans la société française.

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Approche des violences au vieillissement des femmes

Article de Catherine Morice Chauveau

Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 137, mai-juin 2019, pp. 20-22.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Dévalorisation, Femme, Gérontologie, Image de soi, Personne âgée, Personnalité, Représentation sociale, Vieillissement, Violence

La complexité à vivre le vieillir pour les femmes prend de nouvelles formes dans un environnement assujetti au jeunisme. Ses croyances, ses injonctions et ses stéréotypes, entretenus par les médias et la publicité, renforçent ainsi l’âgisme. L’adaptation à leur réalité intérieure suit celle de leur réalité extérieure. S’adapter et s’accepter invitent au prendre-soin, à être artiste de sa vie, à s’aimer, pour accueillir les changements inévitables, et préserver une bonne image de soi.