PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Paru dans la revue Vers l'Education Nouvelle, n° 586, juillet-septembre 2022, pp. 55-57.
Mots clés : Ecole-Enseignement, Accompagnement de la personne et identité, Jeune en difficulté, Échec scolaire, Décrochage scolaire, Lycée, Expérimentation, Innovation sociale, Réussite scolaire, Relation pédagogique, Posture professionnelle, Confiance, Groupe, Groupe de travail, Estime de soi, PARIS
Le microlycée de Paris est une structure de l'Education nationale accueillant des jeunes entre 17 et 24 ans ayant connu une période de décrochage scolaire de minimum six mois et qui souhaitent revenir à l'école pour préparer le baccalauréat.
Paru dans la revue Métiers de la petite enfance, n° 306, juin 2022, pp. 30-31.
Mots clés : Ecole-Enseignement, Affectivité, Apprentissage, Confiance, Éducation, École maternelle, Relation adulte-enfant, Relation pédagogique, Jeune enfant
L'organisation pédagogique de l'école maternelle est en pleine mutation. Depuis la promulgation de la loir sur l'instruction obligatoire dès 3 ans, l'institution cherche à mettre en place des pratiques plus respectueuses du tout-petit. Pour ce faire, elle s'appuie, à l'image des professionnels de la petite enfance, sur les connaissances sur le développement et les besoins de l'enfant et recherche les conditions et les facteurs les pus favorables à ses apprentissages. Adossée à la théorie de l'attachement, l'affectivité y prend ainsi une place de plus en plus importante.
La "classe à douze" semble être pour les élèves qui la vivent, un lieu privilégié d'émancipation individuelle individuelle et collective qui respecte leurs besoins essentiels et leur donne les moyens de se construire en tant que personnes et futurs citoyens pour s'insérer dans un plus grand groupe.
Paru dans la revue La Nouvelle revue - Education et société inclusive, n° 91, vol. 5, 5-2021, pp. 13-29.
Mots clés : Ecole-Enseignement, Pédagogie, Acquisition des connaissances, Relation pédagogique, Savoir, Interaction, Transmission, Communication, Discours, Non-dit, Signifiant, Sémiologie, Perception, Subjectivité
À travers ce qui se dit entre enseignants et élèves est mis à jour ce qui est tu, sous-entendu, impensé. La condition d’émergence de ces non-dits réside dans la prise en compte de l’altérité des interlocuteurs, dans le respect de l’hétérogénéité des points de vue de chacun. Une telle hétérogénéité, loin d’être un obstacle, s’avère une ressource pour explorer ce que l’enseignant comprend de ce que dit l’autre, mais aussi ce qu’il comprend in fine ne pas avoir compris en découvrant la diversité des interprétations possibles du discours de l’autre. Cette nécessaire articulation de l’expérience de l’altérité et de la découverte de non-dits légitime l’enjeu épistémologique d’un corpus de terrain constitué à la fois d’une approche vidéo-ethnographique et d’une approche clinique : c’est donc un couplage de données objectives à partir des enregistrements vidéo des interactions entre élèves pendant des cours de SVT (Sciences de la vie et de la terre) et de données subjectives recueillies à partir d’entretiens de type compréhensif auprès de l’enseignant concerné. La collaboration entre praticien et chercheur favorise une démarche réflexive chez l’enseignant, soucieux de comprendre son rapport aux apprenants.
Paru dans la revue Forum, n° 161, septembre 2020, pp. 71-76.
Mots clés : Ecole-Enseignement, Établissement scolaire, Décrochage scolaire, Pédagogie, Conseiller principal d'éducation, Scolarité, Relation pédagogique, Prévention, Insertion sociale, Insertion professionnelle
Le décrochage scolaire est plus que jamais un sujet d’actualité. De nombreux dispositifs sont mis en œuvre par l’institution pour tenter d’enrayer ce phénomène.
Pour avoir été tour à tour élève très accrocheur, mais aussi complètement décrocheur, d'avoir réalisé mon rêve d'enfance de devenir enseignant, je vais tenter ici, avec ce vécu, de souligner peut-être ce qui fait qu'à un moment, on décroche... Mais après tout, ce n'est peut-être pas le bon angle d'attaque ! Peut-être y a-t-il quelqu'un qui enlève les crochets ?
Y-a-t-il un instant, un mot, ou quelque chose de maladif qui nous enfonce dans la vis sans fin du décrochage ?
Comment le détecter ? Que faut-il faire ou ne pas faire ? Que faut-il dire ou ne pas dire ?
Y-a-t-il des recettes, des moments pour intervenir ?
Où et comment apprend-on tout cela ?
Sans apporter forcément des réponses à toutes ces interrogations, le but de ce récit est sans doute de montrer qu'il existe des pistes possibles à condition et à condition seulement d'avoir le cœur ouvert et les sens en éveil.
Paru dans la revue Philosophie magazine, n° 142, septembre 2020, pp. 40-44.
Mots clés : Ecole-Enseignement, Enseignement à distance, Relation pédagogique
Durant la crise, élèves et professeurs ont dû réinventer totalement leur relation, à distance. Une expérience plus difficile que prévu, ce qui ne manque pas de surprendre, alors que les cours en ligne se multiplient depuis des années. Le savoir se transmet-il vraiment par écrans interposés ?
La communication de contrebande en salle de classe correspond à ce que les enseignants qualifient négativement par bavardage. Notre ethnographie d’une classe de CM1 de Yaoundé révèle un réseau de communication bipolaire marqué d’une part, par une forme de solidarité des élèves à travers l’échange, le partage du matériel qui prolonge le travail de l’enseignant. D’autre part, il illustre quelques aspects d’une culture sociale non prise en compte par l’institution scolaire tels, les stéréotypes ethniques, la corruption et le favoritisme révélant au niveau microsocial une reproduction mimétique des maux de la société camerounaise d’aujourd’hui.