Malgré un taux de chômage important, les Ehpad peinent à recruter. Pour attirer de nouvelles vocations, il faudra à la fois améliorer les conditions de travail, organiser la formation et offrir des perspectives d'avenir.

"Les métiers de l'aide à domicile figurent parmi les métiers qui bénéficieront des plus gros volumes de créations d'emploi entre 2012 et 2022. Pour les seules aides à domicile, 160 000 départs en fin de carrière seraient à remplacer et près de 160 000 emplois seraient des créations nettes portant donc à 320 000 le nombre de postes à pourvoir pour ce métier" ; voilà pour les prospectives prometteuses d'emploi évoquées sur le site officiel de la Direction générale des entreprises. Avec aujourd'hui une population vieillissante qui demande à rester chez elle de plus en plus longtemps, malgré la perte d'autonomie, repoussant toujours l'idée d'une institutionnalisation, les services à la personne sont à la croisée des chemins.
Les défis sont nombreux avec des besoins en pleine croissance et un âge moyen de 45 ans pour 54 % des professionnels employés par le secteur. Et pourtant, malgré un taux de chômage qui reste particulièrement élevé en France et qui continue à flirter avec les 10 %, force est de constater que le métier d'auxiliaire de vie ne suscite pas des vocations en cascade. Alors même que l'aide à la personne continue de se distinguer et de recruter, les candidats ne se précipitent pas. Problèmes d'image ? De la reconnaissance ? De rémunération ? (...)

Les besoins de recrutement dans les structures associatives du secteur de l'aide et des soins à domicile ne cessent d'augmenter. Sur certains territoires, les structures du réseau UNA indiquent être en grande difficulté pour trouver des candidats, que ce soit dans les filières d'intervention et de soin, mais aussi plus récemment pour les métiers d'encadrement. Afin de pallier ces problématiques, une méthodologie et des outils ont été développés sur les thèmes du recrutement, de l'accueil et de la fidélisation du personnel.