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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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« On ne déconstruit pas le virilisme en recrutant du virilisme »

Article de Laurence Ulbrich, Marwan Mohammed

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3316, mai 2024, pp. 10-11.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Courants de pensée en sciences humaines, Violence, Délinquance, Quartier, Accompagnement, Éducation spécialisée

Sociologue au CNRS (centre Maurice-Halbwachs), Marwan Mohammed travaille principalement sur les jeunesses populaires, les parcours de désistance – la sortie de la délinquance – et la culture de l’embrouille dans les quartiers dits sensibles. Un phénomène autrement plus complexe que les « rixes » évoquées à tout bout de champ dans les médias.

Plan de cohésion sociale : projets communautaires et participation citoyenne

Article de Katja Loneux

Paru dans la revue L'Observatoire, n° 118, janvier-mars 2024, pp. 39-42.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Démocratie participative, Quartier, Lien social, Qualité de la vie, Bien-être, Projet, Belgique, Verviers

Lancé pour la première fois en 2009, le Plan de cohésion sociale (PCS) est un dispositif de la Région wallonne conçu pour améliorer la qualité de vie et le bien-être de tous. À travers les PCS, les pouvoirs locaux sont invités à développer et organiser, sur un plan de six ans (présentement de 2020 à 2025), des actions favorables à la solidarité et à la coresponsabilité entre publics diversifiés, qui soient bénéfiques aux individus comme à la collectivité et qui rencontrent un objectif de cohésion sociale. À Verviers, le PCS soutient des projets collectifs qui visent à dynamiser et à faire vivre les quartiers, au travers de partenariats avec les associations et de rencontres avec les citoyens.

Que peut-on opposer à la violence ?

Article de Martin Legros, Alexandre Lacroix, Charles Perragin, et al.

Paru dans la revue Philosophie magazine, n° 177, mars 2024, pp. 44-65.

Mots clés : Justice-Délinquance, Violence conjugale, Violence, Féminicide, Témoignage, Emprise, Police, Formation professionnelle, Quartier, Guerre, Droit international, Agressivité, Résistance, Victime

L’époque est à la résurgence de la violence. D’abord, la guerre est revenue aux portes de l’Europe, en Ukraine comme au Moyen-Orient. Ensuite, une conflictualité croissante traverse la société – que l’on prenne les affaires Depardieu ou Tesson, l’école ou l’écologie, les sujets de dispute en famille ou entre amis ne manquent pas. Peut-on échapper à cette atmosphère tendue ? Se soustraire à la violence, ou plutôt remplacer le conflit physique par la confrontation d’idées, c’était le projet initial de la philosophie, dans la Grèce antique, dès Platon. Mais que reste-t-il de cette ambition ?
- Dans tous les espaces, publics comme privés, la violence se dissémine sans que nous ne sachions plus comment y faire face. Peut-être en se confrontant à l’abîme auquel elle nous expose.
-Du côté des philosophes classiques, nous avons identifié trois manières de s’opposer à la violence, trois voies explorées tout au long de ce dossier : l’autodéfense, la justice et l’argumentation.
- S’il est souvent question des violences conjugales et des féminicides à travers des statistiques, les quatre témoignages que nous avons recueillis montrent qu’il s’agit de véritables descentes aux enfers et qu’il est difficile de se soustraire à une relation d’emprise.
- L’université de Picardie-Jules-Verne à Amiens et l’Académie de police ont mis en place un diplôme de sociologie à destination des gardiens de la paix : une manière de réfléchir à la question des violences policières et de trouver le moyen de retisser des liens entre les forces de l’ordre et la population. Reportage à la rencontre de ces fonctionnaires et de leurs formateurs.
- Spécialiste de droit international, Serge Sur nous rappelle les fondamentaux du droit de la guerre et nous explique pourquoi sa mise en œuvre est incertaine sur le champ de bataille comme aux Nations unies.
- Elsa Dorlin a publié Se défendre, Yves Michaud Changements dans la violence. Si ces deux philosophes ont en commun de ne pas avoir une vision idéalisée du monde, s’ils veulent penser la réalité des coups, ils imaginent néanmoins des réponses très différentes : elle propose d’engager le combat quand lui aspire à le faire cesser.

Les médiateurs sociaux, enfin reconnus ?

Article de Mariette Kammerer

Paru dans la revue Le Media social, 29 février 2024.

Mots clés : Travail social : Métiers, Médiateur, Profession, Formation professionnelle, Prévention spécialisée, Conflit, Quartier

Une loi est en cours d’adoption pour reconnaître officiellement le métier de médiateur social et garantir sa formation. Une avancée pour les 12 000 salariés qui occupent cette fonction, dont la moitié sur des postes précaires. Restera ensuite à structurer une filière de formation, une gouvernance, et un modèle de financement.

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La fabrique temporelle du consentement : les habitant·es des quartiers populaires dans l’attente du délogement

Article de Charles Reveillere

Paru dans la revue Actes de la recherche en sciences sociales, n° 250, décembre 2023, pp. 60-70.

Mots clés : Territoire-Logement, Logement, Quartier, Temps, Ethnographie, Précarité

Des travaux ont déjà montré que l’épreuve de l’attente transforme les attentes populaires : elle livre les individus à un temps vacant, pendant lequel les espérances se réduisent à petit feu ; elle leur fait vivre une temporalité arbitraire, où ils intériorisent une condition subordonnée. Cet article montre que l’attente peut aussi être une ressource de gouvernement des classes populaires pour des institutions qui cherchent non plus à leur faire accepter leur place, mais à les déplacer. S’engage alors un gouvernement des aspirations par l’attente, qui joue sur deux horizons temporels. D’un côté, il fait miroiter un avenir meilleur (ailleurs) ; de l’autre, il rend le présent insupportable (ici). Si bien qu’il ne laisse d’autre choix aux individus que d’être dans l’attente d’un changement à venir. La démonstration s’appuie sur deux ethnographies longitudinales, dans des quartiers populaires ciblés par des projets urbains impliquant le départ des habitant·es. L’auteur va voir ce qu’il se passe quand il ne se passe (apparemment) rien, dans la période d’attente qui sépare les premières annonces d’un déplacement à venir et le moment de sa mise en œuvre. Il décrit des politiques qui placent les individus sur le qui-vive pendant des années, en prévision d’un changement qui pourrait arriver à tout moment, mais qui se fait attendre. En destinant les habitant·es à une mobilité future, ces politiques impulsent une dynamique de projection qui rend le présent inhabité. En plaçant en suspens la gestion de ces territoires, elles dégradent leurs conditions actuelles d’existence, au point de rendre le présent inhabitable. Contraintes symboliques et matérielles s’articulent pour fabriquer le consentement des habitant·es au départ : ils et elles en viennent à souhaiter partir, pour en finir au plus vite avec cette attente devenue trop éprouvante, quitte à accepter des modalités de départ bien en deçà de leurs espérances.

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Marche pour l’égalité : 40 ans après, quel bilan ?

Article de Katia Rouff Fiorenzi, Thomas Sévignon, Véronique Le Goaziou

Paru dans la revue Lien social, n° 1348, 31 octobre au 13 novembre 2023, pp. 16-22.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Racisme, Discrimination, Inégalité, Quartier, Mouvement social, Police, Politique de la ville, Prévention spécialisée, Histoire sociale, Violence, Vénissieux, Rhône

La Marche pour l’égalité et contre le racisme, première manifestation de retentissement national menée par des jeunes issus de l’immigration en 1983, a marqué la France. Cependant, quarante ans après, les inégalités se sont aggravées dans les quartiers populaires, tandis qu’y perdurent discriminations et harcèlement policier.

- Marche pour l’égalité : 40 ans après, quel bilan ?
- Prévention spécialisée : aux Minguettes, la mémoire de 1983 en héritage
- Entretien avec Véronique Le Goaziou : une mémoire de la haine et de la vengeance

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Travail social et visibilité : comment sortir de l’ombre ?

Article de Stéphane Rullac, Maxime Dauphin

Paru dans la revue Lien social, n° 1347, 17 au 30 octobre 2023, pp. 14-15.

Mots clés : Travail social : Métiers, Travailleur social, Reconnaissance, Quartier, Sécurité, Société

Il y a un constat récurrent à nos professions : le manque de visibilité. Nous souffrons de ce manque de reconnaissance sociale et politique et nous peinons à sortir de l’ombre quand il serait grand temps de mettre en lumière notre utilité sociale.

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Ecologie : un combat, des engagements

Article de Elisabetta Bucolo, Léa Billen, Florian Laboulais, et al.

Paru dans la revue La tribune Fonda, n° 259, septembre 2023, pp. 10-49.

Mots clés : Écologie, Environnement, Implication personnelle, Inégalité, Quartier

Comment rétablir le dialogue avec une jeunesse en rupture ?

Article de Nathalie Perrier

Paru dans la revue La Gazette des communes, n° 28-29/2674-2675, Semaines du 17 au 30 juillet 2023, pp. 6-8.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Banlieue, Violence, Prévention de la délinquance, Prévention spécialisée, Éducation spécialisée, Délinquance juvénile, Mineur, Autorité, Jeune en difficulté, Jeune, Adolescent, Quartier, Quartier prioritaire, Politique de la ville, Médiation, Médiateur, Travail social, Éducateur de rue

La mort de Nahel M., abattu à Nanterre le 27 juin par un policier, a été suivie de plusieurs nuits d'émeutes commises par des jeunes hors de contrôle des adultes. Le secteur social crie son mal-être et appelle à remettre de l'humain dans les quartiers en difficulté.

Le linge, le livre et le Covid : My (not so) beautiful laundrette : Loupe sur les cohabitations sociales aux « deux Épinettes »

Article de Catherine Deschamps

Paru dans la revue L'Homme et la société, vol. 2022/2, n° 217, mai-octobre 2023, pp. 103-126.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Accompagnement de la personne et identité, Ethnographie, Enquête, Quartier, Groupe, Classe sociale, Personne issue de l'immigration, Bourgeoisie, Épidémie, Isolement, Interaction, Solidarité, Précarité, Inégalité, Covid-19, Paris

Dans cet article, c’est l’accroissement subtil de visibilité des écarts voire des clivages sociaux, donc une régression des fluidités sociales apparentes, qui nous occupe. Mon propos se fonde sur une observation quotidienne des rues et commerces du quartier des Épinettes à Paris (notamment une laverie), au rythme des différentes « vagues » du Covid-19 et des mesures mises en place par les gouvernements d’Édouard Philippe puis de Jean Castex pour y faire face. La période traitée s’étend ainsi du premier confinement en mars 2020 à l’automne 2021, date qui coïncidait à un sentiment de progressif « retour à la normale », avant l’arrivée tonitruante du variant Omicron. La première partie présente le lieu d'enquête. Des données qui le dépassent composent la deuxième partie. Il s'agit d'abord d'insister sur ce qui tend à relier. Les troisième et quatrième sections, centrées exclusivement sur les Épinettes, évoqueront progressivement ce qui délie. La laverie occupera la fin de l’article : elle fait « signal faible » sur le ballet des sociabilités locales et permet de grossir des phénomènes observés à plus large échelle.

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