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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Le tabou de la dépression chez les professionnels de la petite enfance

Article de Lydie Regnier

Paru dans la revue Métiers de la petite enfance, n° 328, avril 2024, pp. 14-15.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, État dépressif, Santé mentale, Professionnel de l'enfance, Tabou, Enfant handicapé, Souffrance psychique, Honte, Handicap psychique, Etablissement d'accueil du jeune enfant, Culpabilité, Qualité, Accueil, Jeune enfant

Lorsque l’on évoque le mot “handicap” dans le cadre de l’accueil de la petite enfance, on pense directement aux tout-petits et aux familles, à comment l’équipe va ou doit les accueillir, aux conditions nécessaires pour le faire correctement. On oublie que les professionnels peuvent aussi être touchés. Cela est d’autant plus vrai pour les handicaps invisibles qui, par définition, ne se voient pas. En effet, autant les professionnels de la petite enfance en fauteuil roulant doivent être rares, autant les personnes en dépression ou en burn-out sont nombreuses dans ce milieu. Pourtant, le handicap généré par ces pathologies demeure du côté des non-dits.

La santé mentale des agents publics face à l’intérêt du service

Article de Marie Baudel

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 4, octobre-décembre 2022, pp. 61-75.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Service public, Réduction des risques, Risques psychosociaux, Conditions de travail, Administration, Harcèlement moral, Sanction, Productivité, Jurisprudence, Qualité

Il apparaît aujourd’hui évident que la protection de la santé mentale des agents publics est dans l’intérêt d’un fonctionnement régulier et continu du service public. L’étude du contentieux administratif relatif aux risques psychosociaux des agents conduit cependant à remarquer que la notion juridique « d’intérêt du service » se retrouve systématiquement opposée aux arguments des agents qui contestent, devant le juge administratif, leurs conditions de travail ou des mesures individuelles. Dans ce contexte, cette notion apparaît utile mais également ambiguë et fuyante. Elle permet tout d’abord de délimiter de manière négative le harcèlement moral. La mesure prise dans l’intérêt du service exclut qu’il puisse s’agir de harcèlement. L’intérêt du service suppose de rechercher la volonté de l’administration alors même que la jurisprudence réfute, par principe, toute démarche subjective dans la caractérisation du harcèlement moral. Cette notion contribue ensuite à l’identification des sanctions disciplinaires déguisées. Il s’agit cependant d’un critère d’identification relativement instable au point de se demander s’il ne serait pas simplement plus simple de s’en passer.

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