PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Aujourd’hui, la théorie de l’attachement est une approche incontournable en psychopathologie. Si le besoin vital d’attachement est très présent à la naissance, il reste actif tout au long de la vie, et notamment dans les périodes de changement, de vulnérabilité et de pertes d’autonomie. Au-delà du lien affectif qui unit d’abord le nouveau-né à une figure de soin, l’approche des modèles d’attachements multiples ouvre des perspectives en termes d’expériences relationnelles correctrices, notamment dans les soins psychiques. Repères et mises en pratique.
Ce dossier comprend les articles suivants :
- L'attachement, d'hier à aujourd'hui ;
- Clinique de l'attachement en psychiatrie ;
- Attachement et neurosciences
- Dépression périnatale et attachement au conjoint ;
- "Je me sens délaissée..." ;
- L'attachement se transmet-il entre générations ? ;
- Quels liens maintenir avec la personne âgée dépendante ? ;
- "Est-ce que je vais devoir te porter ?"
- Renforcer la sécurité éducative de Léa ;
- Déficience intellectuelle et comportements d'attachement.
Sans prétendre à l’exhaustivité, ce dossier souhaite examiner les expressions que peut prendre l’angoisse, cet « état d’affect » quasi-consubstantiel de l’âme humaine, dans leur interdépendance avec les transformations de la société et de sa conscience. Il repose sur un double questionnement : le premier, contenu dans son titre même, vise à examiner les variations autant que les permanences des formes de l’angoisse au fil des générations. Certains sociologues affirment que « la société est en nous »², mais qu’en est-il dans la clinique ? Que nous indique notre écoute analytique quotidienne ? Les formations de l’inconscient sont-elles poreuses au socius ? À cette question, les articles apportent une réponse nuancée. Certaines manifestations de l’angoisse, notamment chez l’enfant, restent stables, alors qu’elles se modifient de façons bruyantes chez l’adolescent et le jeune adulte. La seconde interrogation, indissociable de la précédente, approfondit la façon – ou les façons – dont les produits du socius, idéologiques, scientifiques, spirituels, cognitifs, culturels ou autres, par nature évolutifs, influencent les manifestations de l’angoisse. Quelle incidence qualitative ont-ils sur l’angoisse, son expression physiologique ou sa douleur ? Parviennent-ils à la structurer ? À la contenir ? L’apaisent-ils ou l’embrasent-ils ?
Paru dans la revue Le Sociographe, n° 72, décembre 2020, pp. 79-93.
Mots clés : Médicament, Hyperactivité, Psychothérapie, Politique, Rentabilité, Psychopathologie, Politique sanitaire
L’hyperactivité met en exergue les impasses des approches biomédicales des troubles mentaux et ouvre sur la nécessité de pratiques alternatives qui font leur preuve au quotidien dans l’accueil de la souffrance de l’enfant et de ses parents. Or, il existe en France une tradition psychanalytique et clinique qui nourrit encore la psychiatrie et la psychopathologie française, les dispositifs institutionnels, ainsi que la formation universitaire et professionnelle. Encore faut-il que ces espaces de travail ne soient pas mis à mal par un lobbying fardé de pseudo-scientificité, et que le principe de libre choix de la méthode de soin en vigueur soit respecté.
Article de Jean François Marmion, Viviane Kovess Masfety, Edmond Marc, et al.
Paru dans la revue Les Grands dossiers des sciences humaines, n° 59, juin-juillet-août 2020, 82 p..
Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Psychologie, Courant de pensée, Psychopathologie, Psychothérapie, Psychologie du développement, Psychologie cognitive, Psychanalyse, Neurologie, Psychosociologie
Puisqu’il serait illusoire de prétendre à l’exhaustivité dans une discipline si riche, si contradictoire et si fragmentée, nous vous proposons des points de repère représentatifs de la diversité de la psychologie du 21e siècle. Nous avons chargé nos contributeurs de présenter un panorama clair et concis du domaine dont ils sont spécialistes, en exposant les fondamentaux, les axes de recherche d’aujourd’hui et les perspectives d’avenir. En espérant que cet aperçu balisera suffisamment l’horizon de la psychologie pour vous donner envie de prolonger votre exploration et d’établir votre propre cartographie de ce territoire immense, méconnu, et toujours surprenant.
Si en psychiatrie, les soignants affirment souvent que la relation est leur cœur de métier, elle ne va pourtant pas de soi et relève d'une certaine audace. Qu'est ce qui "fait" rencontre ? Peut-on soigner sans engager une part de soi-même ? Comment rester en relation avec ceux qui attaquent le lien à l'autre ? Comment moduler sa présence en fonction de l'évolution des troubles ? L'organisation des soins peut-elle favoriser une juste présence soignante et de quelle manière ?
Article de Marina Litinetskaia, Julien Daniel Guelfi, Guillaume Von Der Weid, et al.
Paru dans la revue Santé mentale, n° 229, juin 2018, pp. 23-79.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Conduite d'échec, Névrose, Personnalité, Répétition, Estime de soi, Psychopathologie, Mécanisme de défense, Échec, Relation soignant-soigné, Psychologie cognitive, Trouble de la personnalité, Psychothérapie, Psychanalyse, Affectivité, Organisation
La clinique des conduites d'échec est riche et hétérogène. Dans ces situations, s'exprime la complicité entre la répétition de l'échec et la personnalité de l'individu. Comment accompagner ces patients ? Quelles sont les approches les plus adaptées ? Par ailleurs, l'équipe soignante connaît aussi des situations de ratage du processus thérapeutique. Dans ces contextes d'impasses, elle doit s'interroger sur son action et son positionnement puis proposer une lecture différente de ces échecs souvent épuisants. Repères théoriques et cliniques.
La psychologie positive est l'étude des conditions et processus qui contribuent à l’épanouissement et au fonctionnement optimal des individus, grâce à la mobilisation de leurs ressources. En complément de la psychiatrie "conventionnelle" basée sur la gestion des troubles, cette approche complémentaire, via des outils de développement des émotions positives, propose au patient de se focaliser sur la recherche de son bien-être, à partir de ses propres objectifs et de ses forces.
Paru dans la revue L'Autre, vol. 17, n° 2, octobre-décembre 2016, pp. 148-191.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Empathie, Traumatisme, Psychanalyse, Psychothérapie, Psychopathologie, Ethnopsychiatrie, Contre-transfert, Prostitution, Éthique, Ethnopsychanalyse
Paru dans la revue Le Journal des psychologues (le mensuel des professionnels), n° 325, mars 2015, pp. 64-71.
Mots clés : Diagnostic, Prise en charge, Étude de cas, Approche clinique, Psychopathologie, Psychothérapie, SYNDROME DE MUNCHAUSEN
Certains syndromes sont difficiles à détecter comme les pathominies ou troubles factices. ils soulèvent du fait même de leur définition des problématiques de diagnostic, mais aussi de prise en charge. D'apparence multiple, ce type de pathologie impose un travail pluridisciplinaire étroit. En atteste l'étude menée à l'hôpital Razi, en Tunisie.