PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Article de Aurélie Benitez, Florence Vigouroux, Emmanuel Tessier, et al.
Paru dans la revue La Revue de l'infirmière, n° 267, janvier 2021, pp. 31-33.
Mots clés : Santé-Santé publique, Traumatisme, Traumatologie, Rôle, Infirmier, Pratique professionnelle, Soin, Compétence professionnelle, Prise en charge, Suivi médical, Accompagnement, Écoute, Soutien psychologique, Autonomie, Soins à domicile, Relation soignant-soigné
La survenue d’un traumatisme grave des membres est un événement brutal pour tous les patients, quel qu’en soit le contexte. Très vite surgissent de nombreuses interrogations, au champ très large – du déroulé de l’intervention à la réinsertion familiale et sociale. L’infirmière a un rôle essentiel d’écoute, d’éducation et de soutien auprès du patient en pré- puis en postopératoire. Au-delà de la réassurance, elle est au cœur de l’organisation du retour à domicile et de l’aide à la reprise des activités socioprofessionnelles.
Paru dans la revue Dialogue, n° 221, septembre 2018, pp. 89-102.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Traumatisme, Souffrance psychique, Urgence, Terrorisme, Victime, Prise en charge, Violence, Soutien psychologique, Groupe de parole
Cet article décrit les dispositifs psychologiques d’urgence mis en place en France pour prendre en charge les rescapés des attaques terroristes. Ceux-ci comprennent une prise en charge immédiate des victimes, temps d’étayage et de soutien, suivie quelques jours après d’un débriefing ou d’un groupe de paroles. L’auteur rappelle les conséquences psychologiques de l’effraction traumatique, puis rapporte des exemples d’interventions, tant dans l’immédiateté que dans les jours qui suivent. La première action psycho-thérapeutique initiée par ces dispositifs d’urgence est indispensable, mais une attention à plus long terme doit se poursuivre. En effet des troubles psychotraumatiques chroniques peuvent se déclencher chez des rescapés plusieurs années après l’attentat, en particulier lorsqu’un autre se produit, comme cela est illustré par un cas.