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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Les enjeux psychiques lors du deuil d’un enfant

Article de Charlotte Mancel Arrouët

Paru dans la revue Cahiers de la puéricultrice, n° 366, avril 2023, pp. 10-14.

Mots clés : Enfance-Famille, Accompagnement de fin de vie, Deuil, Soutien psychologique, Couple, Parents, Parentalité, Enfant malade, Prise en charge, Équipe pluridisciplinaire

Le deuil d’un enfant est celui qui est le plus redouté. Il provoque l’effondrement des parents et les prive d’un passé, mais aussi d’un avenir. Il va à l’encontre de l’ordre naturel de la transmission générationnelle et isole chaque parent dans un vécu psychique effracté. Le couple est bien souvent mis à mal, mais il est possible d’accompagner les parents dans la recherche de ressources permettant d’y survivre. Cette démarche requiert du temps, de la disponibilité et beaucoup de délicatesse.

Mineurs non accompagnés : quand « citoyens » rime avec « soutiens »

Article de Margot Hemmerich, Oriane Mollaret, Tim Douet

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3255, 15 avril 2022, pp. 20-23.

Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Mineur non accompagné, Prise en charge, Citoyenneté, Relation d'aide, Bénévolat, Hébergement, Réseau, Solidarité, Soutien psychologique, Alimentation, Travailleur social

A Lyon, faute de prise en charge institutionnelle, 160 mineurs étrangers sont logés et accompagnés par un réseau de solidarité citoyen. Des dizaines d’habitants ont endossé malgré eux le rôle de travailleurs sociaux.

L’adolescent, les parents et les psys

Article de Gérard Schmit

Paru dans la revue Perspectives psy, vol. 61, n° 1, janvier-mars 2022, pp. 46-53.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Relation familiale, Prise en charge, Soin, Accompagnement, Soutien psychologique

Cet article traite de l’aide pédopsychiatrique pour certains adolescents qui vont mal de façon prolongée et expriment leur souffrance par des symptômes externalisés (passages à l’acte, violence, tentatives de suicides...). Il insiste sur le fait que de tels adolescents sont en décalage avec les représentations socioculturelles les plus courantes concernant l’adolescence, parfois aussi avec celles de certains professionnels qu’ils rencontrent. Souvent, ils ne sont pas tant acteurs d’un processus d’autonomisation et d’affirmation de soi que prisonniers d’un blocage des liens intrafamiliaux. L’établissement d’un lien personnel avec eux peut s’avérer très difficile. Aussi leurs difficultés sont à considérer sous l’angle d’une « clinique de situation » prenant en compte le système d’appartenance de l’adolescent. Bien que l’incertitude évolutive soit importante, quelques éléments peuvent favoriser le projet de soins : l’accueil bienveillant d’une demande diffractée et portée par plusieurs personnes, l’implication des parents voire d’autres proches dans les consultations, la multiplicité et la diversité des soignants de façon à assurer la continuité des soins pour une durée suffisante. Une observation clinique de plusieurs années, centrée sur la description des étapes d’une prise en charge d’une adolescente, illustre ce propos. Elle montre aussi que le déroulement des soins ne répond pas à un projet défini à l’avance, mais est un cheminement qui se fait en fonction des événements et des évolutions qui se présentent. Comment réussir à accompagner l’errance de l’adolescent en créant avec lui et ses proches un groupe thérapeutique à la fois souple et solide ?

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Alzheimer Jeunes : mieux connaître pour mieux accompagner

Article de Alexandra Marquet, Adeline Rollin, Bruno Dubois, et al.

Paru dans la revue ASH Alzheimer, hors-série n° 8, août 2021, pp. 3-41.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Maladie d'Alzheimer, Jeune, Symptôme, Diagnostic, Éthique, Témoignage, Soutien psychologique, Habitat collectif, EHPAD, Souffrance psychique, Aidant familial, Repos, Accompagnement, Adaptation, Prise en charge, Pluridisciplinarité, Lien social, Handicap, Génétique, Exclusion sociale, Trisomie, Stéréotype

ERRANCE ET DOUBLE PEINE. Lorsque la mémoire flanche, les aînés pensent immédiatement et avec angoisse à la maladie d'Alzheimer. Pour les plus jeunes, cette maladie neurodégénérative n'est pas un sujet d'inquiétude, dans l'immédiat en tout cas. Réalité mal connue, elle touche pourtant plus de 55 000 personnes de moins de 65 ans, soit près de 6 % de la totalité des malades. Chez eux, les difficultés à trouver des mots ou les troubles du langage sont les premiers symptômes. Le réflexe consiste à attribuer ces troubles à un burn-out ou à une dépression. Souvent, le médecin généraliste renvoie vers un accompagnement psychologique. C'est seulement après une longue errance qu'un neurologue finit par poser le diagnostic... et un pronostic qui laissent place à la souffrance. C'est la double peine pour des personnes encore en activité professionnelle, ayant parfois des enfants en bas âge. Pour les proches, c'est une réelle mise à l'épreuve avec un quotidien totalement bouleversé.
APRES LE DIAGNOSTIC, LE DESERT ? En France, des efforts ont été engagés autour du pronostic précoce... Face à des manifestations cliniques atypiques et aux sévérités des troubles, une prise en charge spécifique doit être déployée. Vers qui se tourner ? Sachant que ce public est freiné par des barrières d'âge en Ehpad, en particulier quand le maintien à domicile devient impossible. Face à une pathologie qui progresse très vite, il est nécessaire d'être bien entouré à domicile comme en institution. En France, ce n'est qu'en 2015 que le premier établissement dédié a ouvert ses portes, à Cesson, en Seine-et-Marne. Il s'agit d'une structure portée par une association spécialisée dans le handicap. Pour cette pathologie qui touche un public jeune, les professionnels à la frontière entre le handicap et la gérontologie ne sont pas de trop pour faire face à la sévérité des symptômes. Face à l'inéquation entre cette forme de pathologie et un encadrement inadapté, les expérimentations se sont développées. Elles démontrent toute l'importance de l'accompagnement médico-social et non médicamenteux. (...)
QUAND UN MOT BLESSE. A l'heure où la société affiche un âgisme assumé et où les préjugés autour de la maladie d'Alzheimer ne sont plus à démontrer, certaines voix s'élèvent pour que les experts et professionnels de terrain changent de discours et cessent d'employer le terme de "démence" qui renvoie à la vieillesse et à la déchéance. Pour les malades jeunes, ce mot stigmatisant blesse. Ce n'est pas qu'une question de vocabulaire, mais de dignité pour les personnes atteintes de troubles cognitifs et leurs proches, qui veulent continuer à vivre le plus normalement possible, sans être montrés du doigt.

Le rôle du centre de planification et d’éducation familiale dans les situations de violences faites aux femmes

Article de Emmanuelle Piet

Paru dans la revue Cahiers de la puéricultrice, n° 348, juin-juillet 2021, pp. 16-19.

Mots clés : Enfance-Famille, Dépistage, Sexualité, Violence, Mutilation sexuelle, Abus sexuel, Harcèlement sexuel, Violence conjugale, Prise en charge, Équipe pluridisciplinaire, Soutien psychologique

Le centre de planification et d’éducation familiale occupe une fonction importante dans le dépistage, l’orientation et la prise en charge des victimes de violences, aussi bien lors des séances de prévention auprès des collégiens et des lycéens, qu’au cours des consultations pour un conseil en contraception, un dépistage d’infections sexuellement transmissibles ou une demande d’interruption volontaire de grossesse.

La dialyse à domicile, du chez-soi au chez-nous

Article de Sandrine Letrecher, Sophie Lemanissier

Paru dans la revue La Revue de l'infirmière, n° 268, février 2021, pp. 28-29.

Mots clés : Santé-Santé publique, Prise en charge, Accompagnement, Maladie chronique, Pathologie, Traitement médical, Soin, Suivi médical, Autonomie, Soins à domicile, Relation soignant-soigné, Relation famille-institution, Soutien psychologique, Dépendance, Décision, Psychologue

Le patient pris en charge à domicile doit être envisagé avec son entourage. Lorsqu’il s’agit d’une dialyse, le proche est impliqué et sa relation avec le patient se complexifie, car ce dernier se trouve en situation de dépendance accrue. Ainsi, le proche est partenaire à part entière de l’hémodialyse à domicile, notamment dans la prise de décision. L’accompagnement des professionnels permet de rééquilibrer, si besoin, cette relation.

Traumatisme grave des membres, un accompagnement infirmier au long cours

Article de Aurélie Benitez, Florence Vigouroux, Emmanuel Tessier, et al.

Paru dans la revue La Revue de l'infirmière, n° 267, janvier 2021, pp. 31-33.

Mots clés : Santé-Santé publique, Traumatisme, Traumatologie, Rôle, Infirmier, Pratique professionnelle, Soin, Compétence professionnelle, Prise en charge, Suivi médical, Accompagnement, Écoute, Soutien psychologique, Autonomie, Soins à domicile, Relation soignant-soigné

La survenue d’un traumatisme grave des membres est un événement brutal pour tous les patients, quel qu’en soit le contexte. Très vite surgissent de nombreuses interrogations, au champ très large – du déroulé de l’intervention à la réinsertion familiale et sociale. L’infirmière a un rôle essentiel d’écoute, d’éducation et de soutien auprès du patient en pré- puis en postopératoire. Au-delà de la réassurance, elle est au cœur de l’organisation du retour à domicile et de l’aide à la reprise des activités socioprofessionnelles.

Covid-19, confinement et addictions

Article de Michel Hautefeuille, Elisabeth Avril, Fiorant Di Nino, et al.

Paru dans la revue Psychotropes, vol. 26, n° 2-3, avril-septembre 2020, pp. 11-227.

Mots clés : Toxicomanie-Addictions, Crise, Santé, Addiction, Drogue, Prise en charge, Usager, Équipe soignante, CSAPA, Réduction des risques, Traitement de substitution, Soutien psychologique, Santé mentale, GEM, Réseau social, Internet, Réunion, Distance, Précarité, SDF, Cannabis, Alcool, Temps, Inégalité, Assistant de service social, Expérience

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Sexualité et soins aux personnes hospitalisées en unité cognitivo-comportementale

Article de Pascal Saidlitz, Camille Cransac

Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 144, juillet-août 2020, pp. 17-22.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Déficience cognitive, Dignité, Éthique, Hospitalisation, Intimité, Personne âgée, Prise en charge, Pudeur, Trouble de la sexualité, Sexualité, Soin, Soutien psychologique, Traitement médical, Vieillissement

Évoquer la sexualité des personnes âgées reste un tabou dans notre société. Pour autant, le soin apporté en unité cognitivo-comportementale aux personnes atteintes de troubles neurocognitifs majeurs peut amener les professionnels de santé à être confrontés à la sexualité des patients. Différents éléments permettent de distinguer les troubles du comportement sexuel, y compris la capacité de la personne âgée à consentir à la sexualité, ainsi que les éléments utiles à la prise en soins de ces comportements sexuels inappropriés.

Interventions psychologiques d’urgence auprès des victimes d’attaques terroristes

Article de Jean Michel Coq

Paru dans la revue Dialogue, n° 221, septembre 2018, pp. 89-102.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Traumatisme, Souffrance psychique, Urgence, Terrorisme, Victime, Prise en charge, Violence, Soutien psychologique, Groupe de parole

Cet article décrit les dispositifs psychologiques d’urgence mis en place en France pour prendre en charge les rescapés des attaques terroristes. Ceux-ci comprennent une prise en charge immédiate des victimes, temps d’étayage et de soutien, suivie quelques jours après d’un débriefing ou d’un groupe de paroles. L’auteur rappelle les conséquences psychologiques de l’effraction traumatique, puis rapporte des exemples d’interventions, tant dans l’immédiateté que dans les jours qui suivent. La première action psycho-thérapeutique initiée par ces dispositifs d’urgence est indispensable, mais une attention à plus long terme doit se poursuivre. En effet des troubles psychotraumatiques chroniques peuvent se déclencher chez des rescapés plusieurs années après l’attentat, en particulier lorsqu’un autre se produit, comme cela est illustré par un cas.

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