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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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La place de la radiothérapie

Article de Pierre Loap, Youlia Kirova

Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 157, septembre-octobre 2022, pp. 18-20.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Vieillissement, Cancer, Sein, Femme, Diagnostic, Prise en charge, Soin, Traitement médical, Thérapie, Recherche, Statistiques, Risque, Dépistage, Étude de cas, Corps, Italie

La radiothérapie (RT) est un élément clé de la prise en charge des patientes âgées atteintes d’un cancer du sein. Cependant, les preuves de niveau I chez les malades âgés sont limitées. La sélection des patients doit inclure les comorbidités et l’évaluation gériatrique. Les progrès de la planification et de l’administration des rayonnements améliorent la couverture des cibles, réduisent la toxicité et élargissent l’admissibilité au traitement. Certaines techniques alternatives, comme le traitement en position latérale ou ventrale, peuvent réduire le risque de toxicité. Des cycles plus courts de RT hypofractionnée du sein entier sont sûrs et efficaces. Dans certains cas, une irradiation partielle du sein pourrait être une option.

Description du syndrome de désadaptation psychomotrice

Article de Patrick Manckoundia, France Mourey

Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 147, janvier-février 2021, pp. 34-36.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Corps, Déficience cognitive, Définition, Ergothérapie, Gériatrie, Handicap moteur, Personne âgée, Physiologie, Pluridisciplinarité, Prise en charge, Psychomotricité, Rééducation, Régression, Soin, Vieillissement

La première description du syndrome de désadaptation psychomotrice (SDPM) par l’équipe de gériatrie de Dijon (Côte-d’Or) date d’il y a trente-quatre ans . Sa dénomination initiale était “syndrome de régression psychomotrice”. En raison des progrès réalisés dans la compréhension physiopathologique et sa prise en charge, le syndrome de régression psychomotrice fut renommé SDPM durant les années 1990. Puis, à partir des années 2000, le nom syndrome de dysfonctionnement sous-cortico-frontal (SDSCF) est devenu synonyme de SDPM. Le médecin, le kinésithérapeute, le psychologue et l’équipe soignante, tous formés à la gériatrie, sont les principaux acteurs de la prise en soins du SDPM ou SDSCF, qui doit être pluridisciplinaire.

Les violences sexuelles : savoir les détecter ; écouter et accompagner la parole des victimes

Article de Laurence Hardy, Sadek Deghima, Jean-Luc Letellier, et al.

Paru dans la revue ASH Etablissements, hors-série n° 1, janvier 2021, pp. 2-34.

Mots clés : Travail social : Établissements, Accompagnement de la personne et identité, Sexualité, Abus sexuel, Établissement social et médicosocial, Intimité, Corps, Maltraitance, Genre, Vulnérabilité, Directeur d'établissement, Silence, Culpabilité, Consentement, Handicap, Personne handicapée, Personne âgée, Parole, Harcèlement sexuel, Management, Démence sénile, Posture professionnelle, Information sexuelle, Prévention, Violence institutionnelle, Assistance sexuelle, Pouvoir

Il y a trois ans, le mouvement "#Me Too" libérait la parole de femmes victimes de violences sexuelles. Certaines ont décidé de parler ou de porter plainte. Un élan qui n’a pas atteint les établissement sociaux et médico-sociaux. Selon la dernière enquête de la Drees de juillet 2020, entre 2011 et 2018, les personnes en situation de handicap déclarent plus souvent que le reste de la population avoir été victimes de violences physiques et/ou sexuelles. Malgré cette réalité factuelle, le sujet n’intéresse pas les décideurs. (...) Pourquoi les personnes vulnérables sont-elles si peu audibles ? Les raisons sont nombreuses. En établissement, les usagers vivent dans un environnement fermé où les comportements sont normés et où les actes de la vie quotidienne (comme la toilette intime) peuvent être réalisés par des professionnels. Le rapport au corps est biaisé pour des personnes trop souvent considérées comme des objets de soins. Et que dire de la prise en compte du désir ou de la gestion de la frustration ? Si la question du droit à une vie affective et sexuelle des usagers est plutôt récente, celle des violences est souvent enfermée derrière un mot générique : la maltraitance. La loi punit avec des circonstances aggravantes les agresseurs quand les victimes sont vulnérables. Mais que se passe-t-il quand l’agresseur est un homme nonagénaire atteint de la maladie d’Alzheimer ? Quand une équipe découvre une agression, quelle est la procédure à suivre ? Qu’en est-il concrètement sur le terrain ?
Des initiatives sont prises par des établissements pour former et sensibiliser les équipes mais aussi les usagers. L’enjeu est de ne pas faire peser ce sujet sur les seules épaules des professionnels mais d’inclure les personnes vulnérables en leur transmettant une meilleure éducation à la sexualité et au refus des violences. D’autres établissements misent sur des groupes de parole pour les personnes fragiles. Les professionnels de terrain ont également un rôle central… Professionnels, directions, familles, usagers ; tous doivent prendre conscience de la réalité des violences sexuelles pour ne plus les ignorer.

Le toucher, une approche en ergothérapie de la personne âgée

Article de Jean Michel Caire, Barbara Joannot, Cyril Vigouroux

Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 145, septembre-octobre 2020, pp. 22-25.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Affectivité, Aidant familial, Care, Cognition, Corps, Ergothérapie, Gériatrie, Massage, Motricité, Personne âgée, Physiologie, Prévention, Sens, Soins corporels, Stimulation, Toucher, Vieillissement, Vie quotidienne

La main, vecteur de savoir et de compréhension du monde environnant, favorise la relation. Le “prendre soin” passe, pour tous les professionnels du médico-social, par le toucher, l’accompagnement bienveillant afin de favoriser le mouvement et l’engagement dans les activités de la vie quotidienne. Le toucher dans la relation avec la personne âgée place l’ergothérapeute dans la dynamique de réadaptation en équipe interprofessionnelle. Trois facettes du toucher sont décrites.

Vieillissement et troubles du goût et de l'olfaction

Article de Laurence Jacquot, Matthieu Bereau

Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 145, septembre-octobre 2020, pp. 18-21.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Anatomie, Corps, Définition, Diagnostic, Goût, Gériatrie, Handicap sensoriel, Odorat, Pathologie, Personne âgée, Physiologie, Recherche, Sens, Soin, Vieillissement

Si on les compare avec les autres modalités sensorielles, les altérations du goût et de l’odorat liées au vieillissement sont moins bien connues et moins investiguées en pratique clinique. En effet, les personnes âgées ayant une perte olfactive ou gustative ne le signalent pas toujours ou n’en ont pas conscience. De plus, l’évaluation clinique du goût et de l’odorat par des tests spécifiques est rarement effectuée.

Les pathologies de la vision

Article de Arach Madjlessi, Shameen Jaumally

Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 145, septembre-octobre 2020, pp. 14-17.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Autonomie, Corps, Dépistage, Diabète, Gériatrie, Handicap sensoriel, Pathologie, Personne âgée, Physiologie, Prise en charge, Qualité de la vie, Recherche, Sens, Soin, Statistiques, Traitement médical, Vieillissement, Vue

La prévalence de la déficience visuelle augmente de façon très importante avec l’âge. Les pathologies visuelles les plus fréquentes avec le vieillissement sont la dégénérescence maculaire liée à l’âge, la cataracte, le glaucome et la rétinopathie diabétique z Étant donné leurs conséquences sur l’autonomie et la qualité de vie, il est important d’avoir un suivi ophtalmologique régulier afin de repérer et de prévenir au mieux ces pathologies, qui peuvent être handicapantes.

Le vieillissement sensoriel normal

Article de Marie Astrid Dessouter, Soline De La Roche, Marion Pépin, et al.

Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 145, septembre-octobre 2020, pp. 12-13.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Corps, Environnement, Gériatrie, Handicap sensoriel, Pathologie, Personne âgée, Physiologie, Qualité de la vie, Sens, Vieillissement

Le vieillissement normal peut être défini comme la résultante des effets de facteurs génétiques et environnementaux auxquels sont soumis les sujets tout au long de leur vie. Ce processus est lent et progressif et doit être distingué de la maladie. Tous les organes sont soumis au vieillissement de manière physiologique.

Les cinq sens en gériatrie

Article de Tristan Cudennec, Marie Astrid Dessouter, Shameen Jaumally, Mathieu Bereauet al.

Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 145, septembre-octobre 2020, pp. 11-26.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Care, Corps, Dépendance, Développement, Ergothérapie, Gériatrie, Motricité, Pathologie, Personne âgée, Physiologie, Recherche, Sens, Stimulation, Vieillissement

Respect de l'intimité du patient

Article de Stéphane Grazzini, Adèle de Malherbe

Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 144, juillet-août 2020, pp. 29-31.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Aide technique, Consentement, Corps, Dignité, Hygiène, Innovation, Intimité, Personne âgée, Pratique professionnelle, Pudeur, Relation soignant-soigné, Responsabilité, Sexualité, Soin, Technologie numérique, Vieillissement, Vulnérabilité

Les soignants sont responsables du respect de l’intimité des patients âgés, plus vulnérables. Cela nécessite une réflexion professionnelle individuelle et collective sur le sens des pratiques. Il s’agit également de respecter le libre choix de mode de vie en prenant en compte les besoins des proches aidants.

Communiquer malgré tout

Article de Alexandra Marquet, Pierre Moyon, Stella Choque, et al.

Paru dans la revue Doc'Accompagnement, n° 28, juillet-août 2020, pp. 7-17.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Handicap-Situations de handicap, Communication, Communication non-verbale, Personne âgée, Personne handicapée, EHPAD, Foyer d'accueil médicalisé, Aphasie, Maladie d'Alzheimer, Langage, Parole, Soin, Équipe soignante, Adaptation, Animation, Bientraitance, Corps, Observation, Outil, Vulnérabilité, Langue des signes, Pictogramme, PECS (Méthode), MAKATON (Programme)

Communiquer ne se résume pas au fait d'échanger des mots et à avoir une discussion. Les professionnels travaillant en EHPAD ou en foyers pour personnes en situation de handicap en sont d'ailleurs pleinement conscients. Au quotidien, ils accompagnent des usagers souffrant de troubles du spectre autistique, de déficiences intellectuelles, de troubles psychiatriques ou encore de maladies neurodégénératives. Les exemples sont nombreux. Les équipes doivent donc apprendre à communiquer autrement avec des usagers dont la compréhension peut être altérée. Certains ne parlent pas, quand d'autres ne s'expriment que par des sons ou des syllabes. Comment décrypter ? La formation initiale ne donne pas de clefs à chaque situation. Et pourtant, l'accompagnement ne sera de qualité que si les professionnels parviennent à entrer en communication avec les personnes aidées. Il s'agira alors de comprendre pourquoi untel adopte un comportement d'opposition, devient violent ou se replie sur soi. L'enjeu est d'apporter une autonomie dans la communication et de s'appuyer sur une communication alternative. Les solutions techniques ne manquent pas, que ce soit PECS, Makaton, LSF, bébé signé, Animate, autant de méthodes qui ont fait leurs preuves sur le terrain. Ces outils sont évidemment utiles, mais ils ne suffisent pas. Le professionnel va devoir observer, écouter et surtout décoder. Il va devoir associer la parole au geste pour se faire comprendre. Avoir une attitude bienveillante, se mettre à la bonne hauteur, à la bonne distance, ne pas détourner le regard mais au contraire soutenir ce regard quand l'échange se complique. Autant de paramètres qu'il lui faudra prendre en compte pour que la personne, certes vulnérable, puisse se faire comprendre et demeure actrice de son quotidien en établissement.