PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Article de Laura Fernandez Rodriguez, Isabelle Raynaud
Paru dans la revue La Gazette des communes, n° 20-21/2666-2667, Semaines du 22 mai au 4 juin 2023, pp. 6-7.
Mots clés : Action sociale : cadre institutionnel et juridique, Accès aux droits, Accueil, Non-recours, Pauvreté, Précarité, Politique sociale, Usager, Collectivité territoriale, Inclusion, Service public
Grâce à leur bonne coordination, les acteurs formant le premier accueil social inconditionnel de proximité doivent permettre de rapprocher les guichets des usagers et de lutter plus efficacement en faveur de l'accès aux droits.
Paru dans la revue Empan, n° 129, mars 2023, pp. 88-94.
Mots clés : Santé-Santé publique, Accès aux soins, Santé, Lieu de vie, Isolement, Témoignage, Accueil, Télémédecine, Pauvreté, Adaptation, Travailleur social, Peur, Contrôle, Covid-19, Toulouse
La pandémie de Covid et le premier confinement ont été une épreuve pour les salariés et usagers du centre de santé communautaire de Toulouse. Une médecin généraliste en témoigne, insistant sur le maintien de l’accueil inconditionnel des usagers et l’adaptation aux conditions du moment. Les pratiques de médecine à distance doivent prendre en compte les réserves des patients d’origine populaire à « s’autoriser à dire le mal » qui les affecte et à « avouer sa peur ». Ce témoignage rappelle que le corps souffrant n’est pas qu’une image et que l’ordre sanitaire ne doit pas prendre le pas sur le droit.
Paru dans la revue Direction(s), n° 212, octobre 2022, pp. 12-14.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, SDF, Marginalité, Pauvreté, Association, Réinsertion sociale, Rupture, Hébergement, Précarité, Empowerment, Accueil, Nancy
L'association Accueil et Réinsertion sociale a ouvert un lieu de vie expérimental à destination d'un public aux vies marquées par les ruptures. Ses caractéristiques ? Un accueil inconditionnel, un habitat modulaire et la coconstruction des règles de fonctionnement. Avec pour philosophie, la stabilisation des parcours et le vivre ensemble.
Article de Violaine Carrère, Claire Lévy Vroelant, Jean marie Boutiflat, et al.
Paru dans la revue Plein droit, n° 122, octobre 2019, pp. 3-32.
Mots clés : Immigration-Interculturalité, Immigration, Logement, Étranger, Exclusion sociale, Discrimination, Précarité, Pauvreté, Réfugié, Mineur non accompagné, Illégalité, Clandestinité, Solidarité, Politique sociale, Accueil
Il en va de la « crise du logement » en France comme de la « crise des réfugiés » en Europe : elle n’a rien d’une fatalité, mais résulte de choix politiques. Depuis des années, les pouvoirs publics refusent de s’attaquer à la cherté de l’immobilier et des loyers, encourageant au contraire le mouvement spéculatif et plongeant dans le mal-logement de larges couches de la population qui ont le sentiment d’être laissées pour compte, voire discriminées.
La pénurie ainsi orchestrée de logements accessibles accrédite l’idée qu’il n’y aurait « pas assez de place » pour tout le monde, et impose aux gestionnaires des diverses structures d’hébergement ou de logement et aux professionnels du travail social l’obligation de gérer la pénurie en faisant le tri parmi les publics. S’organise alors une concurrence entre les précaires, dont les étrangers et les étrangères – et plus particulièrement les sans-papiers, les mineur.es isolé.es, les travailleurs immigrés surnuméraires dans les foyers, les demandeurs d’asile – font les frais.
À l’absence de politique d’accueil répondent de nombreuses initiatives de bénévoles, voisins, riverains qui pallient la pénurie et parent au plus urgent. Mais cette solidarité citoyenne ne saurait masquer les défaillances de l’État dans la mission qui devrait être la sienne : fournir un toit, une place, à chaque habitant.e de ce pays, y compris celles et ceux qui viennent d’arriver.
Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3112, 24 mai 2019, pp. 6-9.
Mots clés : Action sociale : cadre institutionnel et juridique, Lien social-Précarité, Union européenne, Solidarité, Association, Action sociale, Pauvreté, Accès aux droits, Migration, Accueil, Dignité, Vieillissement, Financement, Inclusion
Dossier composé de trois articles:
-Pour une Europe qui protège les plus fragiles
-«Une politique d'accueil digne et solidaire»
-«Mettre le vieillissement au cœur de l'agenda européen»
Paru dans la revue L'Assmat, n° 173, novembre 2018, pp. 37-39.
Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Lien social-Précarité, Jeune enfant, Précarité, Pauvreté, Langage, Accueil, Etablissement d'accueil du jeune enfant, École, Éducateur de jeunes enfants, Inégalité, Tiers payant
Paru dans la revue Direction(s), n° 169, novembre 2018, pp. 12-14.
Mots clés : Lien social-Précarité, Accueil, Enfant, Nourrisson, Adolescent, Mineur, Pauvreté, Précarité, Équipe pluridisciplinaire, Fratrie, Dispositif relais, Famille en difficulté, YVELINES
Le relais Coup d'Pouce 92 propose à des parents en difficulté passagère d'accueillir leurs enfants, du bébé à l'adolescent. L'objectif est double : sécuriser les enfants, et soulager psychologiquement et matériellement les adultes afin qu'ils puissent se recentrer sur la résolution de leurs problèmes. Il n'est donc pas question de placement, mais de soutien et de dépannage.
Paru dans la revue La Nouvelle revue de l'adaptation et de la scolarisation, n° 73, avril 2016, pp. 7-222.
Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Jeune enfant, Prévention, Pauvreté, Migration, Exclusion sociale, Pluridisciplinarité, Psychologie du développement, Éducation, Accueil, Enfant handicapé, Parents, Participation, Crèche, Bilinguisme, Scolarité, Langage, WALLON (HENRI)
Selon les données disponibles, issues des travaux scientifiques comme des diverses expériences professionnelles et parentales, les premières années de la vie sont essentielles pour la personne. C’est pourquoi les préconisations habituelles d’intervention auprès de la petite enfance privilégient la prévention, le plus souvent fondée sur le repérage précoce de difficultés de développement ou de risques de perturbation ultérieure, en vue de définir des actions éducatives ou rééducatives individuelles.
Ainsi entendue, la prévention s’appuie sur une base diagnostique, elle est assortie d’aides et d’accompagnements et n’est pas exclusive d’une orientation vers des dispositifs spécifiques. Or d’autres modalités d’action, parfois amorcées dans des expériences pilotes, peuvent se définir sous l’égide de l’éducation inclusive et remodèlent la notion et les pratiques de prévention dans une dimension non plus préventive, mais prévenante. Il s’agit alors d’une prévention axée sur les milieux de vie, respectueuse à la fois de la singularité du développement de chaque enfant et du processus de parentalité et de la nécessité de promouvoir des conditions favorables d’accueil et d’éducation pour tout enfant, quel qu’il soit. Le renversement du paradigme est alors effectif : la priorité est accordée aux milieux ordinaires, l’attention est centrée sur l’accueil de tous sans discrimination, sur le développement de l’éducation inclusive et de l’accessibilité pédagogique. Une telle approche, qui implique la transformation des lieux d’accueil et d’éducation, n’élimine pas pour autant les accompagnements individualisés, mais soulève la question de leur articulation avec les orientations inclusives dans un cadre de vie conçu pour tous.
Ce dossier ne se limite pas au seul handicap, au sens restreint de déficience, mais concerne des situations de vulnérabilité, économiques, sociales et culturelles. Il s’intéresse aux avancées de la recherche et des pratiques inclusives en France, en Europe et au-delà, au regard de la petite enfance.