PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Article de Alexandra Marquet, Philippe Giafferi, Louis Ploton, et al.
Paru dans la revue ASH Etablissements, hors-série n° 34, octobre 2023, pp. 3-41.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Personne âgée, Personne handicapée, Malade, Autonomie, Décision, Parole, Liberté, Accompagnement social, Coopération, Aide à domicile, Aidant familial, Établissement social et médicosocial, EHPAD, Participation, Pratique professionnelle, Changement, Handicap mental, Empowerment, Autodétermination
Quand la maladie, le handicap ou la dépendance s’invite au quotidien, le pouvoir sur sa vie diminue, laissant place au règne des aidants, des proches ou des professionnels. Dans un secteur où historiquement le faire "à la place de" a longtemps prospéré, comment avoir le droit de décider quand on est considéré comme une personne dite vulnérable ? Cette question n’est pas nouvelle. Depuis vingt ans, l’enjeu est de passer de l’assistanat à une stratégie incitative et participative sur fond de société plus inclusive. La révolution des pratiques professionnelles -mais aussi des esprits- ne se décrète pas. Et si l’empowernement et aujourd’hui l’autodétermination sont le signe de nouveaux modes d’accompagnement social, ceux-là peinent encore à s’imposer, notamment dans le champ du handicap mental et des maladies neurodégénératives. Et pourtant, autonomie ne veut pas dire indépendance, mais co-construction, accompagnement et soutien. Dans ce numéro spécial, professionnels de terrain et experts partagent leurs réflexions et expériences.
Article de Isabelle Gravillon, Anne Lamy, Roxane Jarry, et al.
Paru dans la revue L'Ecole des parents, n° 647, printemps 2023, pp. 31-64.
Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Violence conjugale, Relation enfant-parents, Souffrance, Maltraitance, Traumatisme, Adaptation, Culpabilité, Répétition, Changement, Pratique professionnelle, Parole, Victime, Accompagnement, Genre, Médiation familiale, Autorité parentale, Aliénation
La violence dans le couple a longtemps été considérée comme une affaire d’adultes. Elle est enfin prise en compte à hauteur d’enfant. Depuis le 1er février 2022, date de l’entrée en vigueur du décret n° 2021-1516 du 23 novembre 2021, la justice leur reconnaît la qualité non plus de simples témoins mais de victimes. Car ce n’est pas parce qu’ils ne sont pas eux-mêmes visés par les coups qu’ils ne souffrent pas. Comment cette prise de conscience a-t-elle eu lieu et s’est-elle traduite progressivement dans la loi ? Quels dispositifs ont été mis en place pour accompagner ces enfants ? Comment concilier la protection des victimes et l’exercice de la coparentalité ? Faudrait-il revenir sur ce principe, inscrit dans la loi du 4 mars 2002, fondé sur l’idée qu’il est dans l’intérêt de l’enfant d’être élevé par ses deux parents ? Mais d’abord, qu’entend-on par « violences conjugales » ? Comment les identifier, et surtout les prévenir ? Psychologues, psychiatres, psychanalystes, sociologues, thérapeutes et médiateurs familiaux, responsables d’association, magistrats se penchent dans ce numéro sur ces questions au cœur de l’actualité, auxquelles il est devenu urgent d’apporter des réponses.
Article de Umberto Cugola, Yoann Grima, Jean Loup Lenoir
Paru dans la revue Le Sociographe, hors-série n° 15, novembre 2022, pp. 135-146.
Mots clés : Travail social : Métiers, Langage, Éducation spécialisée, Parole, Système, Communication, Travail social, Pratique professionnelle
À l’heure où la rhétorique de l’hyper-rationalisation des pratiques professionnelles vient redéfinir le travail social jusque dans sa langue, la question du rapport que le professionnel entretien avec ces mots qui font (et défont) son métier mérite sans doute d’être prise au sérieux. C’est tout l’objet de cet article, interrogeant l’influence de la « novlangue » du travail social dans le champ de l’éducation spécialisé. C’est-à-dire sur les terres d’un éducateur spécialisé passeur de vie, pris entre des paroles singulières porteuses de demandes et de désirs et des discours sociaux faits de commandes et d’impératifs ; un polyglotte à la croisée de systèmes complexes eux-mêmes en recherche constante d’équilibres, où se fondent des illusions et des réalités dont il a à ne pas être dupe, pour pouvoir y faire émerger de l’humanité.
Article de Bertrand Dubreuil, Michel Defrance, Colette Mauri, et al.
Paru dans la revue Les Cahiers de l'Actif, n° 556-557, septembre-octobre 2022, pp. 9-163.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Empowerment, Autonomie, Relation travailleur social-usager, Pratique professionnelle, Besoin, Pair aidant, Inclusion, Motivation, Environnement social, Personne handicapée, Personne âgée, Établissement social et médicosocial, Bientraitance, Parole, Rôle, Évaluation, Audit
De tout temps, la notion de besoins a été centrale dans les ESSMS… et de tout temps elle a fait l’objet de définitions et usages différents, voire divergents. L’évaluation des besoins est passée d’une expertise affichée des professionnels à l’expertise supposée des personnes accompagnées. D’aucuns proposent de définir les besoins à partir de l’adéquation entre les compétences de la personne et les attentes de l’environnement : qui détermine ce degré d’adéquation et comment le déterminer ? Pour y parvenir, il est fortement recommandé d’avoir recours à des outils et des grilles validés. Or, en France, l’évaluation des besoins est restée le parent pauvre, au profit d’évaluations de conformité, à partir de démarches dites de qualité, déclinées par les Autorités.
Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3261, 27 mai 2022, pp. 30-31.
Mots clés : Travail social : Établissements, Travail social, Management, Pratique professionnelle, Épidémie, Cadre, Solidarité, Travail d'équipe, Recrutement, Vaccination, Contrainte, Parole, Équipe, Reconnaissance
La soudaine pandémie de Covid-19 a obligé les directions d’établissements et les personnels d’encadrement à faire appel à des pratiques plus ou moins improvisées. Après plus de deux ans de crise sanitaire, certaines d’entre elles se sont installées dans la durée, pour le meilleur et pour le pire.
Article de Béatrice Alvard, Jacques Barou, Benoît Bastard, et al.
Paru dans la revue L'Ecole des parents, hors-série n° 1, octobre 2021, pp. 6-66.
Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Enfant, Parole, Enfant maltraité, Enfance en danger, Séparation, Droits de l'enfant, Aliénation, Violence conjugale, Victime, Inceste, Traumatisme, Accompagnement, Relation travailleur social-usager, Entretien, Psychologue, Juge des enfants, Pratique professionnelle, 119, Louffok (Lyes)
L’époque où l’enfant n’avait pas voix au chapitre est aujourd’hui révolue. Depuis 1989, la Convention internationale des droits de l’enfant reconnaît à celui-ci le droit de s’exprimer librement sur toute question le concernant, sous réserve qu’il soit capable de discernement. La parole de l’enfant est devenue un enjeu fondamental en matière de justice, où il peut être une victime directe (maltraitance) ou collatérale (séparation de ses parents). Qu’en est-il véritablement ? Les enfants sont-ils écoutés comme ils le devraient ? Quel statut accorder à leur parole qui, comme la nôtre, est forcément dictée par leurs émotions ? Comment éviter de les responsabiliser et de fuir nos responsabilités d’adultes ? Experts de la justice et du soin s’interrogent ici sur le statut de la parole de l’enfant pour lui donner sa juste place.
Paru dans la revue Nouvelle revue de psychosociologie, n° 31, printemps 2021, pp. 81-94.
Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Abandon, Accompagnement, Accueil, Adaptation, Adolescent, Bilan de santé, Confiance, Entretien, Exil, Identité sociale, Intégration, Interprétariat, Maltraitance, Migration, Mineur non accompagné, Parole, Pratique professionnelle, Prise en charge, Psychothérapie, Réfugié, Souffrance psychique, Traumatisme, Dispositif
Les mineurs non accompagnés souhaitent avant tout coller à ce qu’ils perçoivent comme la demande de l’autre, qu’il s’agisse de ceux qui mandatent au pays ou des éducateurs du pays d’accueil. Cela rend difficile tout travail d’élaboration psychique qui imposerait de baisser la garde. Cette contribution expose le dispositif proposé par une consultation hospitalière transculturelle dite de deuxième ligne aux mineurs non accompagnés. La première rencontre est structurée de façon à permettre au jeune qui est reçu de se déprendre des assignations dont les jeunes migrants sont l’objet et de reprendre la parole en son nom. Dans un deuxième temps la psychothérapie permettra au jeune de travailler sur les effets psychiques du parcours migratoire traumatique et sur son histoire dans un mouvement d’aller-retour entre deux temps et deux cultures, avant de s’engager dans la construction d’une identité d’avenir.
Article de Françoise Capriz, Stéphane Leneez, Audrey Marteu
Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 147, janvier-février 2021, pp. 25-31.
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Bien-être, Définition, Émotion, Équipe soignante, Évaluation, Évolution, Gériatrie, Médecine, Médecine alternative, Parole, Personne âgée, Pratique professionnelle, Prise en charge, Qualité de la vie, Relation soignant-soigné, Soin, Souffrance, Traitement médical, Vieillissement
La douleur dans le grand âge reste encore trop fréquente. Pourtant, elle mérite notre intérêt car elle fragilise des patients âgés déjà bien vulnérables. Les connaissances médicales évoluant sans cesse, tous les soignants sont concernés dans l’actualisation de leurs connaissances afin de maîtriser les douleurs multiples des seniors. Retour sur des points clés portant sur l’évaluation de la douleur, mais aussi sur les traitements médicamenteux et non médicamenteux d’aujourd’hui, afin d’optimiser la prise en charge algologique en gériatrie.