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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Le sentiment de compétence parentale : points de vue de parents sur la valeur ajoutée d’un groupe de soutien dans le traitement des troubles des conduites alimentaires de leur enfant

Article de Isabelle Thibault, Karissa Leduc, Anne Marie Tougas, et al.

Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 43, n° 2, juin 2022, pp. 143-159.

Mots clés : Enfance-Famille, Adolescent, Comportement alimentaire, Trouble du comportement alimentaire, Soutien à la parentalité, Isolement, Compétence, Anorexie, Boulimie, Implication personnelle, Parents

Les programmes de type family-based treatment (FBT) sont une référence dans le traitement des troubles des conduites alimentaires (TCA) auprès des personnes adolescentes. Or, il semble que les besoins des parents relatifs au sentiment de compétence parentale ne sont pas systématiquement ciblés dans ces programmes. Le groupe de soutien parental représente une voie prometteuse pour répondre à ces besoins. Cette étude qualitative porte sur la valeur ajoutée d’un groupe de soutien parental dans un programme de type FBT. Les résultats indiquent que la participation au groupe répond aux besoins des parents en contribuant à réduire leur isolement, en leur procurant un soutien personnel et en les soutenant dans l’acquisition d’un sentiment de compétence parentale.

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« Classe des familles » : de la formation à la pratique : l’expérience de Bonneuil-sur-Marne

Article de Charlotte Mayer, Rémi Bailly, Christine Simbron, et al.

Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 43, n° 1, janvier 2022, pp. 13-30.

Mots clés : Ecole-Enseignement, Santé mentale-Souffrance psychique, Réussite scolaire, Coopération, Parents, Relation équipe éducative-famille, Psychiatrie infantile, Classe, Thérapie, Échec scolaire

L’implication des parents dans le milieu scolaire est un moyen important de soutenir la réussite des élèves. Les collaborations entre parents et enseignants sont de plus en plus reconnues comme vitales dans ce processus, et ce plus particulièrement lorsque les enfants présentent des difficultés scolaires. Les approches multifamiliales et multisystémiques ont démontré leur intérêt dans la prise en charge des troubles des conduites de l’enfant. Dans cet article, nous partagerons notre expérience de mise en place d’un dispositif de « classe des familles » (CDF) dans une école du Val-de-Marne (Ile-de-France, Paris). Nous tenterons d’en dégager les intérêts et les limites pour envisager de nouvelles perspectives et innovations en pédopsychiatrie.

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Les moments de coprésence parents, enfants et professionnels dans un dispositif suisse de placement : ici et maintenant, entre les trois, l’air de rien, il se passe quelque chose d’important

Article de Kim Stroumza, Anne Françoise Pont, Marc Pittet, Flavio Fersiniet al.

Paru dans la revue Sociétés et jeunesses en difficulté, n° 26, automne 2021.

Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Placement, Pratique éducative, Vie quotidienne, Coéducation, Participation, Parents, Enfant placé, Suisse

Cet article s’intéresse aux moments de coprésence entre parents, enfants et professionnels en appui sur des activités de l’ordre de l’ordinaire (jouer, manger, se promener…) à l’intérieur de dispositifs d’aide contrainte du champ de la protection de l’enfance, et plus particulièrement dans un dispositif de placement suisse. Nous faisons le pari que dans ces moments particuliers peut se jouer d’un point de vue éducatif quelque chose de spécifique, qui exige d’être mieux compris pour être pleinement exploité. Être présent, participer à un tel moment de coprésence ne comporterait pas les mêmes exigences ni ne favoriserait les mêmes opportunités qu’un dispositif par entretiens ou réunions. Des spécificités qu’il nous importe de visibiliser pour soutenir l’élargissement des formes de participation proposées aux parents et aux enfants.
Dans une démarche d’analyse du travail, enrichie d’apports du pragmatisme et de la phénoménologie, nous sommes ainsi allés étudier comment s’y prennent les professionnels dans ces moments pour favoriser l’intérêt supérieur de l’enfant, et ce, en prenant appui sur diverses données : observations, 3 films, 6 entretiens dits d’autoconfrontation. Notre recherche a abouti à la modélisation avec les professionnels de deux manières d’habiter ces moments. Ce n’est que dans une de ces deux modalités qu’il est considéré qu’ici et maintenant, entre les trois (parent-enfant-professionnel), l’air de rien, il se passe quelque chose d’important.

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L’approche de la mobilité sociale par les microclasses : une application sur données françaises

Article de Cyril Jayet

Paru dans la revue Revue française de sociologie, n° 62-1, janvier-mars 2021, pp. 63-104.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Mobilité sociale, Reproduction sociale, Classe sociale, Profession, Catégorie socioprofessionnelle, Sociologie, Parents

La plupart des recherches classiques en sociologie quantitative ont examiné l’évolution de la mobilité sociale au moyen de schémas de classes sociales ou de nomenclatures professionnelles contenant un nombre limité de catégories, généralement au plus une dizaine. Cet article propose d’analyser la mobilité sociale en France en partant des microclasses, ou professions. Il mobilise les données de l’« Enquête emploi en continu » entre 2013 et 2019. Il montre d’abord que si la reproduction professionnelle apparait comme faible en valeur absolue, elle est en réalité au moins aussi importante que la reproduction des classes sociales lorsque l’on tient compte de la taille des différents groupes sociaux en modélisant la fluidité sociale et en mesurant ainsi l’association par les odds ratios. L’approche en microclasses permet en outre d’identifier les différentes dimensions qui sous-tendent les flux de mobilité entre professions et entre classes sociales. Nous identifions ainsi les rôles respectifs du secteur d’activité, du statut d’emploi, du type d’employeur, des niveaux de rémunération et de diplôme dans la reproduction et la mobilité sociales. Enfin, en examinant séparément l’impact de la profession de la mère et du père sur les destinées des femmes et des hommes, on met en évidence un important effet de structure : les femmes ont une plus grande chance d’avoir la position sociale de leur mère que d’avoir celle de leur père, mais une fois contrôlé l’effet de la ségrégation genrée du marché du travail, l’association entre position d’origine et position sociale est plus forte avec la position du père qu’avec celle de la mère.

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La violence physique à l’école secondaire : point de vue des intervenants scolaires sur l’implication parentale

Article de Alicia Sophie Bérubé, Eve Pouliot

Paru dans la revue Sociétés et jeunesses en difficulté, n° 24, printemps 2020.

Mots clés : Ecole-Enseignement, Violence, Enseignement secondaire, Adolescent, Parents, Relation famille-institution, Enseignant

La collaboration école-famille et l’implication parentale sont des éléments dont l’importance est reconnue dans la problématique de la violence physique au secondaire. Cette recherche qualitative, réalisée par le biais d’entrevues semi-dirigées auprès de huit intervenants scolaires, documente le point de vue de ces derniers sur l’implication parentale et les facteurs qui y sont associés en contexte de violence physique. Les résultats soulignent l’influence de l’implication parentale sur l’adoption de comportements violents chez les jeunes du secondaire. L’étude souligne l’importance d’un soutien parental en contexte de violence physique, les parents étant des acteurs importants dans la résolution de la problématique. Il serait pertinent, pour les études futures, de s’attarder sur le vécu de ces parents afin de mieux comprendre leurs besoins et de les accompagner dans leur rôle parental, lequel influence les comportements de leurs jeunes en milieu scolaire.

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"C’est déjà les parents qu’il faudrait éduquer !" : intentions, opportunités et tactiques d’une pratique enseignante inconfortable

Article de Fabien Deshayes, Jean Paul Payet, Julie Pelhate, Diane Rufin

Paru dans la revue Sociétés et jeunesses en difficulté, n° 22, printemps 2019.

Mots clés : Enfance-Famille, Enseignant, Parents, Entretien, Communication, Compétence, Difficulté scolaire, Ethnométhodologie, Éducation

L’observation ethnographique d’entretiens enseignante-parents (n = 150), dans ces écoles du canton de Genève, renseigne sur les pratiques vernaculaires des enseignantes relevant d’une éducation des parents. Celle-ci, propice aux tâtonnements, se réalise toutefois de manière implicite et s’avère dotée de faibles ressources. Dans ce texte, nous analysons comment les enseignantes s’y prennent pour agir, quelles tactiques elles mettent en œuvre et quelles postures variées sont construites dans la relation de conseil aux parents. Il s’agit d’en montrer les effets sur la communication interindividuelle dans l’entretien et sur la réception variée des parents, laquelle tient à leurs propres attentes, à la situation scolaire de leur enfant, à leurs ressources pour faire face à ces difficultés, mais aussi aux capacités, elles-mêmes diverses, des enseignantes à agir avec tact sur un terrain éminemment sensible.

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Scolariser les enfants en tentant de contrôler les parents. Le cas des enfants du voyage en France

Article de Virginie Dufournet Coestier, Gilles Monceau

Paru dans la revue Sociétés et jeunesses en difficulté, n° 22, printemps 2019.

Mots clés : Ecole-Enseignement, Scolarisation, Gens du voyage, Parents, Contrôle, Obligation scolaire, Coéducation, Absentéisme scolaire

Les parents non sédentaires entretiennent avec l’école des relations singulières, comment l’école interagit-elle avec eux ? Cherche-t-elle à influer sur leurs pratiques éducatives, de quelle manière et avec quels effets ? En France, l’instruction est obligatoire mais non la scolarisation. Cette règle s’applique à tous les élèves mais de façon différenciée. L’assiduité scolaire de ceux que le ministère de l’Éducation nationale a désignés comme « Enfants issus de familles itinérantes et de voyageurs (EFIV) », par une circulaire de 2012, fait l’objet depuis des décennies d’un contrôle spécifique qui doit être resitué dans une histoire pour être compris. La recherche a donc mobilisé une approche socio-historique pour mieux comprendre les aléas de cette politique de scolarisation et les catégorisations qu’elle a successivement créées. Les résultats d’une enquête ethnographique menée auprès de parents sont également restitués. Au total, la recherche fait apparaître une relation à l’école faite de méfiance et d’attentes souvent déçues. La coéducation, dont l’objectif est de favoriser l’engagement des parents dans l’institution scolaire, s’applique à la scolarisation des enfants de « familles itinérantes et de voyageurs » sur un mode singulier où le contrôle institutionnel semble répondre à la méfiance parentale. La tentative d’éduquer les parents à respecter l’assiduité scolaire et à répondre aux exigences scolaires apparaît comme contrariée par des attentes parentales décalées par rapport au projet d’émancipation individuelle de l’école française.

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Intervention systémique brève intégrative (ISBI) pour couples parents : dialogue entre recherche et clinique

Article de Yves de Roten, Claudio Carneiro, Camille Imesch, et al.

Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 39, n° 3, septembre 2018, pp. 257-270.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Thérapie de couple, Parents, Approche systémique, Approche clinique, Recherche, Conflit, Parentalité

La littérature clinique systémique a beaucoup thématisé l’impact du conflit conjugal sur la coparentalité et sur les problèmes de l’enfant, mais peu l’effet de la coparentalité sur les deux autres sous-systèmes. Cet article présente un modèle d’intervention clinique pour les couples parents développé à Lausanne depuis quelques années, l’intervention systémique brève intégrative (ISBI), issu d’un projet de recherche construit autour de l’intégration des perspectives conjugales et coparentales dans la prise en charge thérapeutique de couples parents. Des exemples de données de recherche permettent d’illustrer l’intérêt d’intégrer ces perspectives dans la pratique clinique avec des couples parents.

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Des adultes encore parentifiés. La parentification, un concept clé en psychothérapies d’adultes

Article de Laurence Zimmermann Kehlstadt

Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 39, n° 2, juin 2018, pp. 127-147.

Mots clés : Enfance-Famille, Parentification, Concept, Parents, Adulte, Relation enfant-parents, Thérapie familiale, Approche systémique

Les concepts de « parentification » et de l’« enfant parental » ont été développés respectivement par Ivan Boszormenyi-Nagy et Salvador Minuchin en référence à la position de l’enfant ou de l’adolescent par rapport à ses parents. Ces concepts ont été repris par de nombreux auteurs mais, à ma connaissance, il n’a pas été question de considérer que des adultes restent dans cette relation particulière d’enfant parentifié à leurs parents ou, par délégation, à un membre de leur famille. Ces patients ne sont souvent pas conscients de ce lien et de sa pathologie. Or une fois celui-ci mis en évidence et nommé, il devient possible de dénouer des situations apparemment complexes. Cet article, après avoir redéfini le concept de parentification et son expression clinique chez l’adulte, vise à donner des outils au thérapeute lui permettant d’identifier ce lien particulier. Puis il décrira les spécificités relationnelles auxquelles le thérapeute sera confronté avec ces patients souvent très adaptés et les étapes du processus thérapeutique.

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La fratrie face à une perte parentale : lieu de création et de transformation des émotions

Article de Adélie Lorrain, Isabelle Duret

Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 39, n° 1, mars 2018, pp. 31-47.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Fratrie, Perte, Deuil, Mort, Parents, Émotion, Mythe, Rite, Sécurité, Souffrance psychique, Transmission, Groupe d'appartenance

L’objet de cet article est de mettre en évidence le pouvoir créateur du sous-système fraternel à partir d’une étude portant sur le deuil parental. Au travers de situations cliniques de quatre fratries non consultantes ayant accepté de nous rencontrer pour témoigner dans l’après-coup de leur expérience, nous mettrons en lumière la façon dont ces fratries ont pu rebondir et se réorganiser d’un point de vue mythique et rituel suite à une perte parentale. Nous présentons ici le pouvoir créatif de ces fratries et leur capacité à transformer les émotions sans nécessairement les verbaliser.

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