PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Paru dans la revue Le Journal de l'animation, n° 217, mars 2021, pp. 42-53.
Mots clés : Culture-Loisirs, Conte, Animation, Créativité, Pédagogie, Accueil de loisirs, Écriture, Projet
C'est un art de la rue, un art du conte venant de l'autre côté du monde... Le kamishibai est une autre façon de raconter des histoires. Le lecteur fait glisser des planches illustrées dans un petit théâtre en bois, et dit le texte tout en le mimant de manière théâtralisée ! La technique est originale et vivifiante. Le kamishibai, c'est aussi un outil pédagogique pour travailler l'alphabétisation, la lecture d'images, la lecture à haute voix mais également la création et l'écriture d'histoires. Il a donc toutes les qualités pour trouver une petite place dans les accueils de loisirs qui proposent régulièrement des temps de lecture. Comme auprès des équipes qui envisagent la mise en place de projets autour de l'écrit et des contes.
Paru dans la revue Empan, n° 100, décembre 2015, pp. 183-188.
Mots clés : Surdicécité, Handicap sensoriel, Enfant, Conte, Espace transitionnel, Anxiété, Atelier, Apprentissage, Pédagogie, Éducation spécialisée, Imaginaire, Communication, Psychologie du développement
Le CESSA - Centre d'éducation spécialisée pour enfants sourds aveugles et sourds malvoyants - accueille un public d'enfants qui présentent une double déficience sensorielle, avec des difficultés majeures de relation, de communication et d'accès à l'imaginaire. Une psychologue et une professeure se sont associées pour animer un atelier contes qui utilise diverses modalités de présentation d'un même conte, dans un petit groupe de cinq enfants.
Après une année d'expérience, elles constatent que l'atelier conte a eu, pour les enfants du groupe, une fonction contenante, organisatrice de la pensée, constructrice de la personnalité et de soutien aux apprentissages pédagogiques.
Loin de marquer un défaut d'intelligence ou de jugement, les bêtises de l'enfant nécessitent de l'initiative, et un début de savoir, au moins de ce qui s'y révèle. Elles appréhendent la limite et en jouent. Jamais tout à fait cachées, si ce n'est à l'autre, à la partie de la personne qu'elles défient ou ignorent, elles en attendent alors compréhension ou rétorsion. À l'entrée dans l'adolescence qualifiée par le singulier « âge bête », la bêtise aurait-elle changé de sens ? Quand les bêtises chez l'enfant questionnent l'autre dont il vérifie les capacités de contenance, elles prennent chez l'adolescent, mais aussi dans le discours tenu sur lui par l'adulte, un sens singulier directement sexuel ou de mort (« tu ne vas pas faire une bêtise ? »), voire qui dénie la gravité d'un fait (« mon enfant a fait une bêtise »). Appréhender la bêtise dans la variété de ses sens et l'originalité de son acte, telle est la visée de ce numéro.