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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Droit et mendicité

Article de David Gautier

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3267, 08 juillet 2022, pp. 16-17.

Mots clés : Justice-Délinquance, Territoire-Logement, Droit, Mendicité, Territoire, Ordre social, Vulnérabilité, Exclusion sociale

Conséquence d’un état de vulnérabilité et d’exclusion, la mendicité était, jusqu’en 1994, un délit passible d’une peine de prison. Depuis, si elle est autorisée sous certaines conditions, des arrêtés anti-mendicité sont pris dans des territoires lorsqu’elle porte atteinte à l’ordre public.

L’ordre moral d’une favela de Rio de Janeiro

Article de Christophe Brochier

Paru dans la revue Déviance et société, vol. 46, n° 1, 2022/1, pp. 35-66.

Mots clés : Justice-Délinquance, Norme, Déviance, Norme sociale, Contrôle social, Ordre social, Bidonville, Trafic de drogue, Classe sociale, Morale, Religion, Milieu urbain, Sociologie urbaine, Brésil, RIO DE JANEIRO

Cet article a pour but de décrire certains aspects de l’"ordre moral" d’un groupe de favelas du complexe de la Maré à Rio de Janeiro. On entend par ce terme l’ensemble de valeurs et de principes éthiques qui servent de normes et de guides aux membres d’un groupe donné dans leurs comportements individuels et collectifs. Dans le contexte des favelas cariocas, il s’agit d’un ordre composite, construit à partir des habitudes de vie de membres des classes populaires d’origine rurale, des contraintes matérielles d’un environnement marqué par une grande pauvreté, du contrôle social violent exercé par les trafiquants de drogue et du rigorisme moral qui accompagne la croissance de l’évangélisme dans ces quartiers. On constate donc une opposition entre une grande liberté de comportement promue par les jeunes délinquants et les exigences morales traditionnelles des gens plus âgés et des familles pieuses. Nous postulons que ces contradictions sont cependant atténuées par une trame commune d’interconnaissance, de petits accommodements avec la légalité, de rejet de la police et d’attachement à la communauté qui créent un mode de vie original, façonné depuis des décennies par les situations de mise en marge des favelas par les autorités et les classes moyennes. En ce sens, la ville crée bien des "zones morales" qui caractérisent l’expérience urbaine.

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La pluralisation du policing en France. Logiques d’hybridation, effets de tropisme et enjeux d’articulation

Article de Virginie Malochet

Paru dans la revue SAS Sciences et actions sociales, n° 16, 2022-1, pp. 53-67.

Mots clés : Justice-Délinquance, Sécurité, Police, Délinquance, Insécurité, Prévention de la délinquance, Ordre social, Répression, Milieu urbain, Contrôle social

En France, aux côtés de la police et de la gendarmerie nationales, d’autres acteurs contribuent à ce qu’il est désormais convenu d’appeler la coproduction de sécurité. Partant de ce constat, nous proposons de mobiliser la notion d’hybridation suivant deux acceptions : au sens large et commun d’abord, en référence à un ensemble composite, pour décrire le mouvement de pluralisation du policing à l’œuvre, puis dans un sens plus strictement lié à la définition biologique, celle d’un croisement d’espèces, pour caractériser des services de sécurité mi-publics mi-privés qui se déploient dans les transports publics et dans le secteur de l’habitat social. Quel que soit l’aspect considéré, ces phénomènes d’hybridation soulèvent des enjeux d’articulation et de positionnement qui interrogent les évolutions des modes de gestion de la sécurité urbaine.

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Les gardiens de la paix bruxellois, défenseurs d’un ordre moral aux contours flous

Article de Lionel Francou

Paru dans la revue Les Politiques sociales, n° 1 & 2, juin 2021, pp. 140-150.

Mots clés : Justice-Délinquance, Milieu urbain, Prévention de la délinquance, Police, Ordre social, Trouble du comportement, Comportement social, Prise en charge, Bruxelles

Cet article porte sur la pratique d’identification et de traitement des indésirables dans les espaces publics urbains par des agents appelés, en Belgique, les « gardiens de la paix », qui ne sont pas des policiers. Ces métiers de la gestion de l’ordre en public et de la régulation des espaces se sont multipliés ces trente dernières années et leur professionnalisation fait débat. À partir d’un travail ethnographique qui l’a conduit à participer aux rondes de ces agents dans une commune de la région bruxelloise et à analyser les rapports d’observation de ces travailleurs, l’auteur décrit la manière dont ils identifient les situations problématiques et les usages indésirés des espaces qu’ils parcourent, pour ensuite relayer leurs observations vers les services compétents. L’article montre qu’ils remplissent un rôle paradoxal qui revient à la fois à repérer, accueillir et gérer le trouble, à prévenir et réprimer son apparition ; ce qui conduit, dans certains cas, à une prise en charge institutionnelle et/ou policière de l’indésirable.

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Des acteurs en quête de légitimité dans la production de l’ordre public urbain. L’exemple des inspecteurs de sécurité de la Ville de Paris

Article de Jacques de Maillard, Mathieu Zagrodzki, Valerian Benazeth, et al.

Paru dans la revue Déviance et société, vol. 39, n° 3, septembre 2015, pp. 295-320.

Mots clés : Justice-Délinquance, Territoire-Logement, Ordre social, Sécurité, Insécurité, Milieu urbain, Sociologie, Identité professionnelle, Police, Légitimité, Paris

Cet article propose une analyse du corps des inspecteurs de sécurité de la Ville de Paris. Malgré la singularité parisienne, marquée traditionnellement par une forte emprise du pouvoir central, la mairie n’en dispose pas moins d’agents emblématiques de la pluralisation du policing. Le présent texte s’intéresse à l’identité dont sont porteurs ces acteurs, à la nature de leurs tâches et la façon dont ils les accomplissent, ainsi qu’à leur intégration dans le champ plus large de la production de la sécurité parisienne. Il interroge notamment leur rapport à la verbalisation et aux missions de sécurisation des espaces municipaux. Il fait également apparaître les composantes d’une identité négative qui traverse l’expérience de travail.

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