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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Les effets des contextes territoriaux pour les intervenant·es de l’Aide sociale à l’enfance

Article de Juliette Halifax, Eugénie Terrier

Paru dans la revue Sociétés et jeunesses en difficulté, n° 29, printemps 2023.

Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, ASE, Enfance en danger, Territoire, Espace, Inégalité, Famille en difficulté, Démographie, Milieu urbain, Milieu rural, CDAS, Invisibilité sociale, Placement, Recherche

Cet article s’appuie sur les résultats d’une recherche menée en 2019-2020 dans un département de l’ouest de la France au sujet de la dimension spatiale de la protection de l’enfance. Il porte sur les spécificités des situations sociofamiliales et des pratiques professionnelles selon les contextes territoriaux à l’échelle infra-départementale. La recherche s’est appuyée sur une méthodologie mixte croisant enquête qualitative auprès des intervenant·es de l’Aide sociale à l’enfance et analyse spatialisée des données statistiques disponibles.
Même si la plupart des facteurs de risque connus en protection de l’enfance sont présents sur tous les territoires d’action sociale investigués, la probabilité de les rencontrer peut différer d’un espace à l’autre en lien avec les caractéristiques sociodémographiques des populations présentes et des effets des contextes territoriaux. La recherche montre par ailleurs l’existence de fortes inégalités spatiales en termes de ressources de l’Aide sociale à l’enfance selon les territoires infra-départementaux. Enfin, l’analyse fait apparaître une différenciation territoriale de la visibilité sociale des difficultés sociofamiliales ainsi que le poids du facteur spatial dans la construction sociale du niveau de danger.

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Aménagement urbain : "l'hospitalité de l'espace public garantit notre liberté"

Article de Chantal Deckmyn, Delphine Gerbeau

Paru dans la revue La Gazette des communes, n° 48/2594, Semaine du 13 au 19 décembre 2021, pp. 24-25.

Mots clés : Territoire-Logement, Espace, Milieu urbain, Urbanisme, Aménagement du territoire, Lien social, SDF

Privatisé, de plus en plus excluant pour les plus faibles, réduit à la portion congrue, lieu de contamination pendant la crise sanitaire, l'espace public peut de moins en moins jouer son rôle de lieu de sociabilité, de rencontre et de mixité pour les habitants de la ville. Ce constat, Chantal Deckmyn le formule à partir de son expérience d'architecte-urbaniste, sa formation initiale. Mais elle l'enrichit de son point de vue de psychanalyste, l'une des nombreuses cordes à son arc, elle qui a été l'une des pionnières de la méthode des bilans de compétence et qui a travaillé, à Marseille, à la réinsertion de personnes à la rue. De ses années de pratique, elle a tiré un ouvrage, "Lire la ville. Manuel pour une hospitalité de l'espace public" (La Découverte, 2020).

D’intruses à invitées, l’accès des femmes à la ville d’Alger et leur appropriation des espaces urbains

Article de Ghaliya Djelloul

Paru dans la revue Les Politiques sociales, n° 1 & 2, juin 2021, pp. 83-94.

Mots clés : Lien social-Précarité, Femme, Genre, Discrimination sexuelle, Sociologie urbaine, Milieu urbain, Espace, Ordre social, Contrôle social, Alger

À partir d’une expérience en première personne des rapports de genre dans les quartiers périphériques d’Alger, l’auteure propose d’éclairer les obstacles rencontrés pour accéder, en tant que femme, à l’espace extradomestique, et s’y mouvoir. Elle décrit les circonstances particulières dans lesquelles ces présences jamais totalement légitimes peuvent déambuler dans certains lieux, comme des espaces marchands et des cérémonies festives, tout en se gardant de réduire le trouble que la perception de leur corps peut susciter pour certains hommes à l’ordre moral et religieux. Elle décrit la dynamique d’enserrement et de desserrement qui gouverne la mobilité des femmes et qui les fait glisser entre la figure d’intruse, d’invitée ou d’indésirable.

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Le harcèlement de rue et la thèse du continuum des violences

Article de Carole Gayet Viaud

Paru dans la revue Déviance et société, vol. 45, n° 1, mars 2021, pp. 59-90.

Mots clés : Harcèlement sexuel, Genre, Féminisme, Milieu urbain, Espace, Comportement social, Incivilité, Violence, Insécurité, Droit pénal

Cet article revient sur la constitution du harcèlement de rue comme problème public en France, et sur la façon dont la notion de « continuum de violence » a été mobilisée au fil de ce processus. L’usage conjoint des notions de continuum et du harcèlement, appliquées aux formes de sexisme prenant place dans la rue, a permis la reconnaissance médiatique et politique d’un phénomène, via la publicisation d’une expérience féminine collective des rapports en public, marquée par un certain type d’offenses et d’atteintes à la liberté. Mais des difficultés se posent au moment d’envisager les réponses publiques apportées au problème ainsi configuré. La réflexion aujourd’hui ouverte sur le traitement politique et judiciaire du harcèlement de rue peut être éclairée par les enseignements issus des théories et politiques visant les incivilités : engagées en France et en Europe depuis les années 1990, elles se sont adossées à des conceptions de l’ordre public urbain, et de l’articulation entre formes mineures de déviance et criminalité, qui ont des traits communs avec les thèses aujourd’hui mobilisées pour justifier la pénalisation du harcèlement de rue. L’identification de ces analogies offre l’occasion d’une mise en perspective des bénéfices et des coûts qu’impliquent les approches aujourd’hui dominantes du harcèlement de rue, et de l’usage politique (et juridique) qui y est fait du concept de continuum.

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Les piropos, flatterie ou harcèlement ? La perception des rapports de genre dans les espaces publics en Colombie

Article de Samantha Joeck

Paru dans la revue Déviance et société, vol. 45, n° 1, mars 2021, pp. 115-148.

Mots clés : Harcèlement sexuel, Rue, Espace, Milieu urbain, Genre, Féminisme, Comportement social, Violence, Amérique du Sud, Colombie

Les années 2010 ont vu l’entrée de la notion du harcèlement de rue dans le débat public en Amérique latine avec l’émergence de groupes militants, de législations nationales et municipales et de campagnes de sensibilisation à travers le continent. Ces efforts doivent faire face à une image plutôt positive des commentaires adressés aux femmes dans la rue et portant sur leur apparence physique, communément appelés piropos. Ce mot espagnol, qui désigne des « compliments » ou « flatteries », est révélateur d’une fréquence et d’une acceptation sociale relative dans la région. En étudiant des exemples concrets d’interactions sexuées dans les espaces publics urbains à Bogotá (Colombie), cet article analyse les hiérarchies multiples qui façonnent l’accès aux espaces publics et qui conditionnent les opérations d’interprétation, d’acceptation ou de contestation des interactions communément désignées comme harcèlement de rue. Dans le contexte du cas d’étude, les « piropos » se situent dans un continuum entre violences et interactions positivement perçues. Ce faisant, l’article cherche à contribuer aux réflexions autour des efforts interculturels pour lutter contre le harcèlement de rue.

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Les effets de la rénovation urbaine sur la GUP et la tranquillité publique (I)

Article de Pauline Kertudo, Clémence Petit, Julien Van Hille, et al.

Paru dans la revue Recherche sociale, n° 225, janvier-mars 2018, pp. 5-96.

Mots clés : Territoire-Logement, Rénovation urbaine, Quartier prioritaire, Gestion, Milieu urbain, Sécurité, Insécurité, Conditions de vie, ZUS, Prévention de la délinquance, Espace, Aménagement de l'espace, PNRU (Programme national de rénovation urbaine)

La première partie revient sur les notions de GUP et de tranquillité publique afin d’en définir le périmètre et les contours, et de mettre en exergue la façon dont elles se sont progressivement imposées dans le champ du développement social urbain pour finalement devenir des enjeux majeurs des politiques urbaines et de la politique de la ville. Elle montre comment la conception de l’espace en France est progressivement sortie d’une approche exclusivement physique (sur le bâti) pour s’ouvrir à un ensemble d’autres aspects (notamment sociaux, humains). La deuxième partie présente les éléments qui façonnent le « fonctionnement social urbain » d’un quartier ainsi que l’ensemble des interactions possibles entre conception urbaine et architecturale, gestion urbaine, et tranquillité publique. Elle revient ensuite plus précisément sur les 10 sites étudiés, pour présenter leur spécificité (au regard de leur réalité socio-économique, de leur environnement, et des intentions initiales des porteurs de projets dans le cadre du PRU) mais aussi pour examiner en détail les modes de conception qui ont sous-tendu la mise en œuvre des PRU sur ces différents territoires. Elle s’attache ainsi à montrer les incidences de la conception urbaine sur les conditions de mise en œuvre des actions de GUP et de tranquillité.

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Habiter chez soi jusqu’au bout de sa vie

Article de Hervé Marchal, Annabelle Morel Brochet, Lionel Rouge, et al.

Paru dans la revue Gérontologie et société, vol. 39, n° 152, mars 2017, pp. 9-235.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Territoire-Logement, Maintien à domicile, Personne âgée, Milieu urbain, Quartier, Sociabilité, Retraite, Environnement, Propriétaire, Habitat individuel, Logement, Espace, Mode de vie, Soins à domicile, Foyer logement, Habitat collectif, Identité, Autonomie, Communauté, EHPAD, Intergénérationnel, Cohabitation, Technologie, France, Allemagne

Les sociologues et le périurbain : découverte tardive, caractérisations mouvantes, controverses nourries

Article de Julien Damon, Hervé Marchal, Jean Marc Stébé

Paru dans la revue Revue française de sociologie, n° 57-4, octobre-décembre 2016, pp. 619-639.

Mots clés : Territoire-Logement, Urbanisme, Urbanisation, Sociologie, Géographie, Aménagement du territoire, Économie, Population, Espace, Milieu urbain, Milieu rural

Les réalités désignées aujourd’hui par le terme périurbain ont leur part d’ancienneté. Le sujet n’est cependant devenu un thème explicite de recherche pour les sociologues que depuis les années 1980. Sous des définitions changeantes, en fonction des perspectives et des délimitations administratives, à partir d’approches variées, la sociologie identifie et étudie des territoires contrastés. Dialoguant avec d’autres disciplines, notamment la géographie, l’aménagement et l’économie, les sociologues contribuent à d’abondants débats sur la nature de ces espaces et sur les singularités des populations qui les habitent. Cette revue de littérature propose une introduction aux savoirs qui se sont accumulés et aux questions qui restent soulevées.

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Les marches exploratoires de femmes : quand un dispositif à visée participative renforce le pouvoir d’agir des professionnels de l’action sociale

Article de Laure Ferrand

Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 43, 2016, pp. 97-109.

Mots clés : Territoire-Logement, Femme, Espace, Milieu urbain, Innovation sociale, Médiateur, Participation, Partenariat, Citoyenneté, Autonomie, Travail social, Empowerment

Lorsque le gouvernement français lance, en 2013, l’expérimentation des marches exploratoires de femmes dans 12 villes, l’objectif est double : favoriser la participation citoyenne des femmes des quartiers prioritaires et leur permettre de réinvestir l’espace public. Cet article interroge l’impact de ce dispositif auprès du public auquel il s’adresse et auprès des professionnels de l’action sociale qui l’ont porté sur les territoires. Si la participation est l’objectif premier, une triple injonction opère auprès des habitantes : de participation, d’autonomie et d’émancipation. De plus, ce dispositif renforce le pouvoir d’agir des professionnels qui ont été formés à la méthodologie des marches exploratoires, accroissant leur légitimité et leur assise sur le territoire.

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Les Paris des migrants

Article de Marie LAZARIDIS, Serge WEBER, Matthieu DELAGE, et al.

Paru dans la revue Hommes et migrations, n° 138, octobre-novembre-décembre 2014, pp. 8-169.

Mots clés : Immigration, Milieu urbain, Territoire, Logement, Stratégie, Espace, Ghetto, Statistiques, Banlieue, Économie, Travailleur immigré, Commerce, Rénovation urbaine, Quartier, HISTOIRE, Image, Tourisme, Clandestinité, Illégalité, Femme, Étudiant, Étranger, Musique, Littérature, PARIS, AFRIQUE, ASIE, MAGHREB, ETATS UNIS, RUSSIE

Comment la Ville de Paris s'est-elle construite par les migrations anciennes et nombreuses ? Si la capitale a attiré de tout temps des populations étrangères aux profils et aux origines géographiques très divers, la question de leur ancrage territorial et de leur contribution économique au développement parisien est aujourd'hui moins connue. Ce dossier croise les processus de rénovation urbaine qui affectent les quartiers populaires depuis les années 1970, ceux de "gentrification" qui s'ensuivent, et un cosmopolitisme de plus en plus visible. C'est la particularité d'une équation parisienne de l'immigration qui est ici interrogée.

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