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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Les violences sexuelles : savoir les détecter ; écouter et accompagner la parole des victimes

Article de Laurence Hardy, Sadek Deghima, Jean-Luc Letellier, et al.

Paru dans la revue ASH Etablissements, hors-série n° 1, janvier 2021, pp. 2-34.

Mots clés : Travail social : Établissements, Accompagnement de la personne et identité, Sexualité, Abus sexuel, Établissement social et médicosocial, Intimité, Corps, Maltraitance, Genre, Vulnérabilité, Directeur d'établissement, Silence, Culpabilité, Consentement, Handicap, Personne handicapée, Personne âgée, Parole, Harcèlement sexuel, Management, Démence sénile, Posture professionnelle, Information sexuelle, Prévention, Violence institutionnelle, Assistance sexuelle, Pouvoir

Il y a trois ans, le mouvement "#Me Too" libérait la parole de femmes victimes de violences sexuelles. Certaines ont décidé de parler ou de porter plainte. Un élan qui n’a pas atteint les établissement sociaux et médico-sociaux. Selon la dernière enquête de la Drees de juillet 2020, entre 2011 et 2018, les personnes en situation de handicap déclarent plus souvent que le reste de la population avoir été victimes de violences physiques et/ou sexuelles. Malgré cette réalité factuelle, le sujet n’intéresse pas les décideurs. (...) Pourquoi les personnes vulnérables sont-elles si peu audibles ? Les raisons sont nombreuses. En établissement, les usagers vivent dans un environnement fermé où les comportements sont normés et où les actes de la vie quotidienne (comme la toilette intime) peuvent être réalisés par des professionnels. Le rapport au corps est biaisé pour des personnes trop souvent considérées comme des objets de soins. Et que dire de la prise en compte du désir ou de la gestion de la frustration ? Si la question du droit à une vie affective et sexuelle des usagers est plutôt récente, celle des violences est souvent enfermée derrière un mot générique : la maltraitance. La loi punit avec des circonstances aggravantes les agresseurs quand les victimes sont vulnérables. Mais que se passe-t-il quand l’agresseur est un homme nonagénaire atteint de la maladie d’Alzheimer ? Quand une équipe découvre une agression, quelle est la procédure à suivre ? Qu’en est-il concrètement sur le terrain ?
Des initiatives sont prises par des établissements pour former et sensibiliser les équipes mais aussi les usagers. L’enjeu est de ne pas faire peser ce sujet sur les seules épaules des professionnels mais d’inclure les personnes vulnérables en leur transmettant une meilleure éducation à la sexualité et au refus des violences. D’autres établissements misent sur des groupes de parole pour les personnes fragiles. Les professionnels de terrain ont également un rôle central… Professionnels, directions, familles, usagers ; tous doivent prendre conscience de la réalité des violences sexuelles pour ne plus les ignorer.

Sécuriser les délégations

Article de Laurent Cocquebert

Paru dans la revue Direction(s), hors-série n° 24, juillet-août 2020, pp. 2-83.

Mots clés : Travail social : Établissements, Délégation, Établissement social et médicosocial, Directeur d'établissement, Management, Responsabilité, Pouvoir, Hiérarchie, Qualification professionnelle, Administration, Gestion, Association

Afin de fonctionner dans des conditions adéquates, tous les établissements et services sociaux et médico-sociaux (ESSMS) doivent mettre en place des délégations internes pour l’exercice des missions incombant spécifiquement à tout employeur, mais également d’autres outils juridiques qui opèrent un transfert de pouvoirs vers des partenaires extérieurs.

Le recours à ces dispositifs appelle à la vigilance du fait de leur caractère complexe et de leurs effets, notamment en matière de responsabilité, qui diffèrent selon leur nature. Ce numéro vous donnera toutes les clés pour vous permettre de distinguer quel type de contrat est le plus adapté à vos besoins et quels sont les écueils à éviter afin de sécuriser au maximum les conventions donnant lieu à délégation.

Situations et comportements toxiques au travail : impacts sur la dynamique d'équipe et les projets

Article de Dominique Garnier, Chantal Vander Vorst, Robert Michit, et al.

Paru dans la revue Les Cahiers de l'Actif, n° 510-511, novembre-décembre 2018, pp. 7-214.

Mots clés : Travail social : Établissements, Relation professionnelle, Conflit, Perversion, Déviance, Personnalité, Narcissisme, Affectivité, Émotion, Comportement, Travail social, Établissement social et médicosocial, Équipe, Management, Directeur d'établissement, Analyse institutionnelle, Organisation, Psychologie, Psychosociologie, Approche systémique, Individu, Groupe, Leader, Symbolique, Imaginaire, Pouvoir, Direction, Salarié, Usager, Éthique

Ce numéro interroge la réalité des comportements toxiques et leurs conséquences dans le champ des organisations sociales et médico-sociales...

Le réel, le symbolique et l'imaginaire : la trilogie d'une méthodologie d'analyse institutionnelle

Article de Dominique Garnier

Paru dans la revue Les Cahiers de l'Actif, n° 500-503, mars-avril 2018, pp. 237-252.

Mots clés : Travail social : Établissements, Directeur d'établissement, Analyse institutionnelle, Méthodologie, Pratique professionnelle, Pouvoir, Affectivité, Réel, Symbolique, Imaginaire, Réunion, Équipe, Groupe, Hiérarchie, Relation professionnelle, Management, Contrainte, Décision, Établissement social et médicosocial

Cet article a pour objectif d'appréhender la fonction de direction dans son essence, à l'endroit où se situe "la marge de manœuvre". Elle peut être définie à l'aide de la trilogie : le réel, le symbolique et l'imaginaire (R.S.I.). C'est ainsi que nous pouvons nous apercevoir que l'absence de cet espace décisionnel ne peut que générer des dysfonctionnements...

Pouvoir managérial et travail d'acceptation dans les établissements sociaux

Article de Olivier Gaignard

Paru dans la revue Le Sociographe, n° 55, septembre 2016, pp. 43-56.

Mots clés : Travail social : Établissements, Établissement social et médicosocial, Management, Politique sociale, Action sociale, Pouvoir, Cadre, Discours, Autorité, Crise économique

Pourquoi les travailleurs sociaux acceptent-ils les politiques inacceptables qui réduisent les moyens de leur action auprès des publics les plus vulnérables ? Les dirigeants acquis à l’idéologie managériale doivent s’impliquer dans un travail d’acceptation auprès des salariés de leurs organisations pour les convaincre. Exigeant d’eux une dépense importante de temps, d’énergie corporelle et psychique, le travail d’acceptation s’étaye sur des dispositifs de pouvoir dont le but stratégique est de transformer la résistance des dominés en une résignation consentie à leurs projets. À partir de l’observation d’une réunion d’information descendante destinée aux cadres d’un établissement social public dans le contexte d’une politique d’austérité, plusieurs composantes d’un dispositif de pouvoir ont été relevées. Cette modalité de réunion organise des conditions inégales de prise de parole en divisant les cadres. L’argumentation des dirigeants consiste à opérer un déni de la réalité pour la rendre acceptable et favoriser l’intériorisation par le sujet des contraintes et des contradictions de l’organisation. Enfin, ce dispositif mobilise des rites d’institution et mythes managériaux, dont l’efficacité symbolique est remarquable.

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