PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Article de Carine Guerandel, Aurélia Mardon, Marie Carmen Garcia, Cécile Ottogalli Mazzacavalloet al.
Paru dans la revue Agora, n° 90, 2022-1, pp. 57-150.
Mots clés : Culture-Loisirs, Accompagnement de la personne et identité, Jeune, Genre, Sport, Féminité, Masculinité, Socialisation, Corps, Pouvoir, Autorité
L’ensemble des articles de ce dossier d’Agora débats/jeunesses propose de rendre compte des processus à l’œuvre dans la reproduction des rapports sociaux de genre et de classe au sein du monde sportif aussi bien que des possibilités et des conditions de transformation des structures de la masculinité hégémonique et de la féminité accentuée, localement reconfigurées par des jeunes dotés de dispositions spécifiques.
Ce dossier contient les articles suivants :
- La féminisation du sport fédéral : une affaire de petites et jeunes filles ?
- Développer le football, moraliser les joueuses. La socialisation de genre des joueuses au cœur de la politique sportive
- Au-delà de l’apparence : les coulisses du travail sportif des pratiquantes de twirling bâton à travers le prisme de l’âge
- Incarner l’autorité arbitrale dépend-il du genre ? Les féminités et les masculinités hybrides des jeunes juges-arbitres de handball
- Lutter contre la domination masculine dans la navigation à voile en milieu scolaire. Quand une équipière devient capitaine : portrait d’une élève subversive
Malgré l’apparition d’un discours des pouvoirs publics visant la promotion de la cohésion sociale du territoire, au regard des stratégies en œuvre ou en projet, cet article met en évidence la variété des contextes de scolarisation et leur rôle dans les situations d’échec scolaire de nombreux jeunes de Guyane.
Ainsi, il sonde les principales difficultés liées aux exigences de la scolarisation dans la langue française et son poids en matière de réussite scolaire par rapport à la tradition orale et à d’autres réalités linguistiques et culturelles locales.
Cette recherche met au jour les paradoxes d’une démarche fondée sur la confrontation nécessaire entre les atouts du territoire, le passé culturel, la vie quotidienne des jeunes, issus pour la plupart des familles fragiles, pratiquant des langues minoritaires et le modèle du discours officiel par rapport aux jeunes de l’hexagone.
Enfin, elle expose la part qui reste à travailler dans l’éducation et dans la participation des jeunes au processus de construction de la société guyanaise d’aujourd’hui. Elle souligne en conclusion que bon nombre des faiblesses relevées sur le terrain résultent de la difficulté permanente d’articulation de la langue d’enseignement avec les langues parlées sur le territoire. Ces dernières n’étant pas traditionnellement associées à l’école et qui ne sont pas traditionnellement associées à l’école. Les problèmes rencontrés sur le terrain de cette ancienne colonie française soulignent la nécessité d’une prise en compte collective de cette situation.
Paru dans la revue Informations sociales, n° 165-166, mai-juin-juillet-août 2011, pp. 92-100.
Mots clés : Exclusion sociale, Jeune, Chômage, Politique de l'emploi, Libéralisme, Insertion professionnelle, FORMATION DES JEUNES, ROYAUME UNI DE GRANDE BRETAGNE ET D'IRLANDE DU NORD