PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3278, 14 octobre 2022, pp. 30-31.
Mots clés : Territoire-Logement, Recherche, Étude de milieu, Média, Jeune, Banlieue, Quartier, Parole, Représentation sociale, Souffrance, Image, Stigmatisation, Discrimination, Stéréotype, Éducation, Projet, Passion, Ile de France
Qu’est-ce qu’être jeune dans un quartier populaire ? Pour répondre à cette question, Jeanne Demoulin a coordonné pendant cinq ans une recherche participative dans dix villes ou quartiers d’Ile-de-France. L’idée : laisser parler les jeunes dont beaucoup souffrent d’une image faussée et discriminante.
Les jeunes sont de plus en plus nombreux à vouloir migrer à l’étranger. La revue confronte leur projet migratoire et parcours de vie selon leur pays de départ avec les politiques des pays où ils souhaitent s’installer. Le Canada, et la province du Québec plus particulièrement, s’avèrent emblématiques comme destinations ciblées par ces nouvelles trajectoires de formation mais aussi d'avenir professionnel, même si les situations de discrimination perdurent à l’égard de ces jeunes venus d’ailleurs.
La généralisation des amendes forfaitaires impacte durement les jeunes des quartiers populaires et leurs familles. Cette simplification de la sanction pénale complexifie leur insertion socioprofessionnelle.
Paru dans la revue Revue française de sociologie, n° 60-2, avril-juin 2019, pp. 257-284.
Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Âge, Classe d'âge, Discrimination, Jeune, Vieillissement, Personne âgée, Objet de recherche, Sociologie
Les préjudices liés à l’âge, conceptualisés aux États-Unis il y a cinquante ans sous le nom d’âgisme, sont aujourd’hui au cœur d’un champ de recherche transnational et interdisciplinaire qui demeure cependant peu connu en sociologie. Cet article présente le cadre conceptuel de ce champ de recherche tout en proposant d’y contribuer : tout d’abord, sont discutés certains points aveugles des définitions courantes des pratiques âgistes ; ensuite, la polysémie de la catégorie âge est explorée afin de mieux cerner la variété des formes de préjudices fondés sur l’« âge » : une distinction analytique est alors proposée entre trois significations de l’âge : l’âge civil (ou chronologique), la position dans les étapes conventionnelles du parcours de vie (ou âge statutaire) et les transformations physiologiques liées à l’avancée en âge (ou vieillissement corporel). L’article montre que cette distinction analytique aide à mieux comprendre les différentes dimensions des pratiques qualifiées d’âgistes. Enfin, il fait valoir que cette distinction est également heuristique dans les enquêtes sociologiques qui, sans nécessairement mobiliser le terme « âgisme », portent sur les formes de classement, ségrégation, hiérarchisation et domination fondées sur les différences d’âge entre les individus.
Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3111, 17 mai 2019, pp. 28-29.
Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Territoire-Logement, Association, Milieu rural, Jeune, Jeune en difficulté, Discrimination, Parcours professionnel, Enseignement supérieur, Projet de vie, Classe sociale, Accompagnement
C’est parce qu’elle a grandi loin des grandes villes que Salomé Berlioux a cocréé l’association Chemins d’avenirs, destinée aux jeunes de la France périphérique. Ceux que décrit son livre Les invisibles de la République et qui n’ont pas toujours les mêmes chances que les jeunes des métropoles.
L'aspect physique, la mode vestimentaire, les soins du corps, la coiffure, l'attachement aux marques réputées... notre société est devenue, au fil des temps, de plus en plus soucieuse de l'apparence. Longtemps apanage des filles et des femmes, les garçons et les hommes prennent eu aussi soin de leur présentation, les ménages consacrant 3000 euros chaque année rien qu'en produits cosmétiques. On pourrait se féliciter de cette concrétisation du proverbe "bien dans sa peau, bien dans sa tête", si elle n'avait quelques effets pervers au premier rang desquels l'injonction d'avoir à se présenter sous le meilleur jour, sous peine d'être mis au ban. Cet impératif est devenu despotique au point de provoquer une véritable discrimination à l'égard de tous ceux qui s'éloignent des archétypes imposés. Les adolescents y sont particulièrement sensibles, dans une période où ils cherchent à affirmer leur identité et sont très attachés à leur image. Alors comment appréhender ce sujet délicat ?
Paru dans la revue Déviance et société, vol. 41, n° 2, juin 2017, pp. 273-304.
Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Territoire-Logement, Jeune, Éducation populaire, Quartier, Politique de la ville, Enquête, Sociologie, Citoyenneté, Usager, Démocratie participative, Police, Élu local, Enfant de migrant, Discrimination, Précarité
Cet article est fondé sur les apports d’une enquête sociologique menée dans un quartier parisien intégré à la géographie prioritaire de la Politique de la ville. Les opérations d’éducation à la citoyenneté mises en œuvre dans ce contexte révèlent que celui-ci constitue à la fois, pour la jeunesse locale, une force de reconnaissance et une force de dénégation de « sa » diversité. Les interactions à l’œuvre lors de ces opérations entre participants et publics associatifs, élus et policiers sont observées. Ces observations montrent que la présente contradiction est liée à la coexistence de la diversité en tant qu’ensemble de caractéristiques et de pratiques sociales différenciées confirmées et renforcées par les associations – la « diversité sociale » – et de la diversité comme thématique politique mobilisée et mise en forme par les autorités locales – la « diversité politique ». Sur la base du lieu de résidence et de la couleur de peau, la « diversité politique » assigne ces jeunes des classes populaires à une unité « négative ».
Paru dans la revue Alternatives économiques, n° 369, juin 2017, pp. 94-95.
Mots clés : Lien social-Précarité, HISTOIRE, Mouvement social, Grève, Conflit, Mouvement de jeunesse, Discrimination, Racisme, DOM-TOM, Jeune travailleur, Jeune, Ouvrier, Inégalité, Répression, Violence, Guadeloupe, mai 1967
Grève, émeute et répression sanglante aux relents coloniaux, les 26 et 27 mai 1967 sont restés gravés dans les mémoires guadeloupéennes