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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Islam et travail social. Les professionnels à l'épreuve

Article de Faïza Guelamine, Daniel Verba

Paru dans la revue Le Sociographe, n° 58, juin 2017, pp. 11-23.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Intervention sociale, Travailleur social, Islam, Identité culturelle, Identité sociale, Religion, Laïcité, Posture professionnelle

Conséquences d’une plus grande visibilité de l’islam en France, les travailleurs sociaux sont confrontés depuis deux décennies à des pratiques qui constituent pour eux une nouvelle source de questionnements et d’embarras. Qu’il s’agisse en effet de leurs rapports aux personnes accompagnées qui mobilisent des références confessionnelles ou bien de leurs propres collègues dont certains revendiquent ostensiblement leur appartenance à la religion musulmane, les travailleurs sociaux doivent composer avec un nouveau référentiel religieux qui les ramène aux racines chrétiennes du travail social dont ils avaient cherché à s’émanciper en se professionnalisant. D’où le rappel à l’ordre laïc qui s’exprime dans ce secteur où l’islam est vécu comme régressif pour la liberté d’expression et surtout le droit des femmes.

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Le temps des croyances

Article de Francine Best, David Le Breton, Jacques Ladsous, et al.

Paru dans la revue Vie sociale et traitements VST, n° 132, 4e trimestre 2016, pp. 14-73.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Religion, Laïcité, Islam, Christianisme, Protection de l'enfance, Foyer d'action éducative, Intervention sociale

Ce n’est pas d’hier que les religions tentent d’agir sur la vie publique et d’imposer leurs règles à tous. On pourrait même dire que de leur point de vue, c’est normal. En 1905, la France avait cru régler cela par la loi de séparation de l’Église et de l’État. Aujourd’hui, des lectures des textes sacrés extrêmes, radicales, fondamentalistes, conduisent à des pratiques et à des exigences sociales et politiques tout aussi extrêmes. On pense vite à ce qui se passe au sein de l’islam ; pensons aussi aux effets des intégrismes et des fondamentalismes catholiques, protestants, juifs.
Pourquoi cette transformation de la question religieuse en question politique ?
Pourquoi ce glissement qui va de la spiritualité à la croyance, et de la croyance à l’intolérance ? Comment les acteurs de terrain font-ils pour tenir la ligne d’une action éducative et sociale construite sur la tolérance, l’acceptation de l’autre, la laïcité ?

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