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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

Réponses 1 à 10 sur un total de 11

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En réseau

Article de Isée Bernateau, Xanthie Vlachopoulou

Paru dans la revue Adolescence, tome 40, vol. 2, n° 110, juillet-septembre 2022, pp. 241-443.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Adolescent, Technologie numérique, Image, Influence sociale, Réseau social, Sexualité, Technologie de l'information et de la communication, Transfert, Identité, Pornographie, Image du corps, Enseignement, Internet, Culture

La clinique contemporaine présente le patient dans une relation de plus en plus rapprochée à des images, à des figures numériques de soi et à des technologies plus largement. Cette relation a une influence, en particulier à l'adolescence, sur la construction de l'image du corps, de l'identité et des relations sociales. Par ailleurs, cette relation influence, en retour, l'espace de la relation thérapeutique. Pour le comprendre, ce texte présente six nouvelles modalités de transfert.
N. Enkelaar interroge M. Stora, spécialiste des mondes virtuels, sur le rôle des réseaux sociaux dans la construction identitaire des adolescents à partir du livre Réseaux (a)sociaux, publié en 2021. Un dialogue naît autour des idéaux véhiculés par ces réseaux, de leurs paradoxes et de la manière dont ils rencontrent les problématiques adolescentes. Tantôt support, tantôt prison pour l'adolescent en devenir, ce sont ces multiples facettes des réseaux sociaux qui sont ici explorées. Dans le cadre du placement judiciaire d'un enfant/adolescent, l'élaboration d'une mise à distance peut permettre d'éventuels remaniements psychiques chez lui mais aussi au sein de sa famille et amener des modifications concernant sa place symbolique dans la structure familiale. Ce travail psychique spécifique, prenant appui sur une mise à distance physique, se trouve modifié à l'ère du numérique par l'interférence des gradients de présence qu'amènent les possibilités de communication à distance.
Depuis l'émergence du numérique, les représentations classiques de la sexualité se sont déplacées sur la toile. Ainsi, le porno est apparu, avec ses images de plus en plus trafiquées. Aujourd'hui, enfants et adolescents se retrouvent sans filtre face à ces images, parfois traumatiques. Comment les réseaux sociaux traitent-ils ces images pour les protéger ? Quelles sont les évolutions du porno ? Que penser de l'émergence du #porn sur les réseaux, au regard de l'entrée dans le monde adulte ?

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La rencontre virtuelle : réflexions cliniques

Article de Ivy Daure, Maria Borsca, Dana Castro, et al.

Paru dans la revue Le Journal des psychologues, n° 397, mai 2022, pp. 14-55.

Mots clés : Lien social-Précarité, Accompagnement de la personne et identité, Technologie de l'information et de la communication, Couple, Internet, Rencontre, Amour, Technologie numérique, Adolescent, Interculturel

Les technologies de l’information et de la communication (TIC), les réseaux sociaux et les différents sites de rencontre sont devenus, au fil des dernières décennies, les moyens ou les lieux de rencontre et d’évolution des relations de couple. Qu’elles soient brèves, par alternance, par intermittence, stables, longues… de nombreuses relations amoureuses ou à caractère sexuel naissent par l’entremise des ordinateurs et des téléphones portables.

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Pratiques excessives et pathologiques des jeux vidéo. Peut-on parler d'addiction ?

Article de Olivier Duris

Paru dans la revue L'Observatoire, n° 110, avril 2022, pp. 60-65.

Mots clés : Technologie numérique, Internet, Addiction, Adolescent, Jeu vidéo, Pathologie, Plaisir, Passion, BELGIQUE

L'usage intensif des jeux vidéo par les adolescents continue d'inquiéter tant les parents que les professionnels de santé et de motiver les débats autour des risques d'addiction. Un retour sur les pratiques problématiques des jeux vidéo nous paraît ainsi nécessaire, afin d'expliquer la différence entre le jeu excessif non pathologique, qui est de l'ordre de la passion et enrichit le lien avec les autres joueurs passionnés (et qui nécessite surtout la mise en place d'un cadre familial) et le jeu, mais de fuir un déplaisir en s'enfermant dans les mondes numériques.

Jeux de hasard et d'argent : vulnérabilité décuplée avec la mise en ligne

Article de Mélanie Saeremans

Paru dans la revue L'Observatoire, n° 110, avril 2022, pp. 54-59.

Mots clés : Technologie numérique, Internet, Jeu, Argent, Vulnérabilité, Addiction, Adolescent, Jeune, BELGIQUE

Avec la multiplication des offres de jeux de hasard et d'argent (JHA) sur Internet, l'adolescence et la période de transition vers l'âge adulte représentent des périodes particulièrement à risque. D'apparence récréative, cette activité peut se révéler dangereuse pour certains qui en arrivent à développer une addiction. Un trouble lié au jeu va bien au-delà de la perte monétaire, il touche tous les aspects de la vie et, à une période clé d'apprentissage et de découvertes, peut entraver le développement et hypothéquer des chances pour l'avenir.

Les mécanismes psychologiques derrière la radicalisation en ligne : le rôle des biais cognitifs

Article de Catherine Bouko, Julie Carton

Paru dans la revue L'Observatoire, n° 110, avril 2022, pp. 45-49.

Mots clés : Technologie numérique, Réseau social, Violence, Internet, Radicalisation, Intégrisme, Matériel éducatif, Travailleur social, Adolescent, Média, PRECOBIAS, BELGIQUE, GAND

Le contact avec des contenus extrémistes ou radicaux est un phénomène assez répandu dans notre société. Selon une enquête de 2018 à l'échelle européenne, 77% des adolescents ont déjà été confrontés à des appels à des comportements, violents sur les réseaux sociaux. D'après un récent rapport d'Europol, le risque de radicalisation en ligne n'a fait qu'augmenter depuis le début de la pandémie de la Covid-19, cela montre à quel point le processus de radicalisation est aujourd'hui étroitement lié aux médias en ligne.
Dans le cadre du projet européen PRECOBIAS, l'université de Gand étudie les mécanismes cognitifs qui peuvent amener un individu à se radicaliser et offre des outils de prévention gratuits aux professionnels et aux travailleurs sociaux.

Les balises 3-6-9-12, un guide des écrans en famille, pour apprendre à s’en servir et à s’en passer

Article de Serge Tisseron

Paru dans la revue Informations sociales, n° 202, janvier 2021, pp. 22-30.

Mots clés : Adolescent, Enfant, Technologie numérique, Internet, Parents, Télévision, Risque, Sommeil, Rite, Famille

Face aux problèmes que peuvent constituer les écrans pour les enfants, les parents ont besoin de conseils adaptés et opérants, étayés sur des constats scientifiques rigoureux. Depuis 2008, les « balises 3-6-9-12 », calées sur les âges 3 ans, 6 ans, 9 ans et 12 ans, donnent des repères à partir desquels les différents types d’écrans et leurs usages possibles peuvent être proposés aux enfants sans risques. Elles soulignent aussi les aspects positifs des écrans dans un usage accompagné et encadré, « pour apprendre à s’en servir et apprendre à s’en passer ». Car limiter les temps d’écran ne suffit pas. Exactement comme la prise de nourriture fait l’objet de rituels sociaux, il nous faut apprendre aujourd’hui à sortir du numérique dérégulé en créant autour des écrans des rituels familiaux qui apprennent à l’enfant à attendre, à ne pas s’énerver et à partager.

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Ecrans, numérique et parentalités

Article de Lise Haddouk, Serge Tisseron, Barbara Fontar, et al.

Paru dans la revue Informations sociales, n° 202, janvier 2021, pp. 3-105.

Mots clés : Technologie numérique, Adolescent, Enfant, Téléphone, Internet, Réseau social, Parentalité, Informatique, Accompagnement, Parents, Risque, Travail social

L’omniprésence des écrans dans nos sociétés constitue une rupture anthropologique majeure, tant elle bouleverse le rapport à l’écrit, la transmission de la connaissance et au-delà, le rapport des individus aux institutions chargées de la transmission du savoir, notamment l’École ou les familles. En effet, avec la digitalisation des relations sociales comme de l’action publique, des phénomènes puissants concourent à un usage quasi permanent des écrans. Opportunité pour la société de la connaissance, les écrans peuvent également présenter des risques, en particulier pour le développement cognitif des jeunes enfants. Si la maîtrise des outils numériques est un atout et une compétence, qui peuvent se développer dès le plus jeune âge, elle est aussi un indicateur des inégalités numériques. Les transformations sociales liées à l’introduction des écrans au sein des familles ont des conséquences notables du point de vue de la responsabilité éducative des parents et de parentalité. Ces enjeux varient en fonction des tranches d’âge (petite enfance, adolescence, jeunesse...), de l’origine sociale et des compétences numériques (première partie). Pour les professionnels du secteur social et de l’Éducation populaire, l’accompagnement à la parentalité numérique représente un défi majeur qui les interroge dans leurs pratiques quotidiennes et leurs compétences (deuxième partie). Face à ces bouleversements sociaux, des projets innovants se développent afin d’améliorer l’accompagnement à la parentalité numérique (troisième partie).

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Cyberviolence et cyberharcèlement. Une violence fantasmatique pour l’agresseur, une violence traumatique pour la victime

Article de F. Tordo

Paru dans la revue Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence, vol. 68, n° 4, juin 2020, pp. 185-189.

Mots clés : Violence, Internet, Réseau social, Harcèlement moral, Victime, Technologie numérique, Adolescent

Après en avoir rappelé l’impact traumatique sur la victime, l’auteur décrit les différentes formes de la cyberviolence, ainsi que les trois mécanismes qui la sous-tendent : 1. L’extimité qui permet à l’adolescent de partager sur Internet des parties de lui-même, qui concerne aussi bien des fragments à valence positive qu’à valence négative ; 2. L’effet de désinhibition numérique qui implique que les internautes disent des choses dans le cyber-espace qu’ils ne diraient pas dans le monde physique ; 3. Enfin, la cyberviolence comme l’expression d’une violence fantasmatique, qui permet à l’internaute de vivre sur les réseaux sociaux une intimité paradoxale

Ecrans et développement de l'enfant et de l'adolescent

Article de Grégoire Borst

Paru dans la revue Futuribles, n° 433, novembre-décembre 2019, pp. 41-49.

Mots clés : Technologie numérique, Internet, Réseau social, Adolescent, Enfant, Apprentissage, Télévision, Jeu vidéo, Développement cognitif, Cerveau

(...) Certaines émissions de télévision ou certains jeux vidéo peuvent avoir des effets néfastes sur la santé ou le développement cérébral, mais d'autres peuvent aussi stimuler et renforcer les capacités des enfants et adolescents qui les regardent ou s'y adonnent. Il est donc difficile de trancher radicalement quant à la nécessité ou non d'éviter d'exposer les enfants aux écrans, et il faudra sans doute attendre encore quelques années pour bénéficier d'un recul suffisant dans l'observation des conséquences effectives d'une telle exposition.

L'humiliation sur Internet : acteurs, méthodes d'enquête et prévention

Article de Julie Alev Dilmac, Giorgia Macilotti, Marion Desfachelles, et al.

Paru dans la revue Déviance et société, vol. 43, n° 3, septembre 2019, pp. 293-420.

Mots clés : Justice-Délinquance, Harcèlement moral, Internet, Technologie numérique, École, Adolescent, Recherche en sciences sociales, Enquête, Image, Vie privée, Image de soi, Intimité, Sexualité, Haine, Maltraitance psychologique, Prévention

Dans ce dossier thématique, il sera essentiellement question de « cyberhumiliation », terme désignant les attaques virtuelles par l’image et de l’image d’une personne sur Internet, attaques ayant pour but de remettre en question la réputation de la victime (Dilmaç, 2017). Privilégier le thème de la « cyberhumiliation » à celui du « cyberharcèlement » (terme plus communément usité dans la littérature scientifique) a pour avantage d’englober toutes les formes de vexation visibles sur la Toile, et non seulement de s’attacher aux agressions caractérisées par leur répétitivité, redondance qui viendrait renforcer l’aspect humiliant de l’acte.

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