PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Article de David Valmont, Stéfane Hédont Hartmann, Franck Guichet, et al.
Paru dans la revue Doc'Domicile, n° 43, août-septembre-octobre 2016, pp. 9-18.
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Santé-Santé publique, Santé, Santé publique, Hygiène, Maintien à domicile, Aide à domicile, Dépendance, Vieillissement, EHPAD, Maladie infectieuse, Soins corporels, Logement, Règle
Le maintien à domicile des personnes dépendantes doit s'appréhender de façon globale. Plusieurs étapes sont à suivre : la détection des besoins, la visite à domicile, l'élaboration du plan d'accompagnement, la mise en place et la coordination des différents acteurs. L'hygiène de l'environnement du domicile constitue un élément central parmi l'ensemble de ceux à prendre en considération. L'hygiène peut être définie comme l'ensemble des pratiques visant à garantir un accompagnement respectueux de la santé de la personne aidée, mais aussi la mise en place d'un cadre de travail approprié. Deux aspects sont ainsi en jeu, à la fois du côté du bénéficiaire mais aussi des salariés. Une des particularités du secteur des services à la personne est la question du lieu de travail : contrairement à la plupart des professions, le lieu de vie des particuliers devient le lieu de travail des intervenants. Cette spécificité soulève plusieurs problématiques, comme les règles de sécurité ou le respect de l'intimité mais également celle de la question de l'environnement, selon le contexte et les situations...
Paru dans la revue Doc'Domicile, n° 43, août-septembre-octobre 2016, pp. 12-13.
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Santé-Santé publique, Hygiène, Santé, Santé publique, Soin, Accompagnement, Personne âgée, Dépendance, Handicap, Maintien à domicile, Aide à domicile, Soins corporels, Règle, Logement, Linge
Pour les services d'aide et de soins à domicile, l'entretien et la préservation de l'hygiène des personnes accompagnées constituent une préoccupation constante. En effet, quand les personnes ne sont plus en capacité d'assurer elles-mêmes le nettoyage de leur corps, de leurs affaires ou de leur logement, les intervenants à domicile ont pour rôle de leur apporter les aides nécessaires à la conservation de leur propreté, et ainsi prévenir la dégradation de leur état de santé.
Paru dans la revue Doc'Domicile, n° 43, août-septembre-octobre 2016, pp. I-III.
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Vieillissement, Personne âgée, Dépendance, Loi, Aide à domicile, Qualification professionnelle, Professionnalisation, Formation professionnelle, CAFDES, CAFERUIS, EHPAD, Compétence professionnelle, Loi 2015-1176 du 28 décembre 2015
La loi d'adaptation de la société au vieillissement (ASV), promulguée le 28 décembre 2015, consacre une part importante de ses articles et de ses financements à l'aide à domicile. Dans le secteur des services à la personne, s'il inclut 23 activités depuis la loi de 2005, les seuls services aux personnes dépendantes correspondent, selon toutes les études, à près de 50 % des heures de services réalisées. C'est pourquoi, l'article 5.1.1 du cahier des charges de l'autorisation instaure une exigence de qualification pour les dirigeants de structure d'aide et d'accompagnement à domicile.
Paru dans la revue Doc'Domicile, n° 43, août-septembre-octobre 2016, pp. 29-30.
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Santé-Santé publique, Hygiène, Vie quotidienne, Personne âgée, Dépendance, Aide à domicile, Maintien à domicile, Auxiliaire de vie sociale, Formation, Communication, Écoute, Aidant familial
Chaque personne a sa propre notion de ce que peut et doit être son hygiène personnelle et celle de son cadre de vie. Le domicile est un lieu de liberté. Lorsque survient la perte d'autonomie, les actions qui étaient personnelles et intimes deviennent l'objet des actions des professionnels et des proches aidants. Ce qui peut être considéré comme un manque d'hygiène inquiète et gêne l'entourage.
Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 2977, 30 septembre 2016, pp. 32-33.
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Dépendance, Aidant familial
Avec l’augmentation du nombre de divorces et la diminution de la taille des fratries, les personnes âgées vont-elles se retrouver privées de soutien familial à l’heure de la dépendance ? L’économiste Roméo Fontaine, qui a piloté une étude sur le sujet, estime au contraire que l’entourage familial des personnes dépendantes continuera à assurer son rôle essentiel d’aidant.
Paru dans la revue Doc'Alzheimer, n° 22, juillet-août-septembre 2016, pp. 14-15.
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Alimentation, Repas, Diététique, Personne âgée, Dépendance, Vieillissement, Plaisir, Socialisation, Rite
Manger est nécessaire à la vie de tout être vivant. Mais chez l'homme, le plaisir est la condition indispensable à l'accomplissement de cet acte. Basé sur des recettes, des codes, des rites précis et dédiés au plaisir, le repas mêle harmonieusement l'intime et le partage. Manger est alors plus que se nourrir, c'est une expression de notre Humanitude et des liens qui nous unissent. Mais fabriquer du plaisir n'est pas une démarche naturelle dans l'accompagnement de la dépendance. Le concept de gastronomie holistique vise justement à professionnaliser le plaisir de manger.
Paru dans la revue Doc'Alzheimer, n° 22, juillet-août-septembre 2016, pp. 23-24.
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Alimentation, Repas, Personne âgée, Vieillissement, Dépendance, Accompagnement, Équipe soignante, Soin, Prévention, Risque, Symptôme, Trouble du comportement alimentaire
La prise en charge des fausses routes auprès de la population gériatrique est un besoin récurrent en raison de leur sensibilité à ce problème. En tant que soignant, nous nous devons d'être attentifs car notre rôle est prédominant. La prévention ne doit pas être négligée. En adoptant les bons gestes et en prenant en compte l'environnement, les risques peuvent être clairement diminués. Reste à sensibiliser l'ensemble des équipes car une fausse route ne se manifeste pas uniquement par une toux. D'où l'intérêt de connaître les différents symptômes.
Paru dans la revue Doc'Alzheimer, n° 22, juillet-août-septembre 2016, pp. 21-22.
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Repas, Alimentation, Aide technique, Équipe soignante, Personne âgée, Dépendance, Ergonomie, Motricité, Autonomie
Le temps du repas, instant de partage et de convivialité, peut se transformer en casse-tête pour les soignants et en obstacle pour les personnes âgées dépendantes. Pourtant, les gestes du repas sont souvent bien et longtemps conservés. Alors comment permettre à chacun, dans la mesure du possible, de s'alimenter seul ? L'installation et l'environnement peuvent être déterminants pour permettre de reprendre ses repas de manière indépendante, évitant ainsi le désagrément de recevoir la cuillère à un rythme que l'on ne peut pas choisir tout en minimisant le risque de fausse route.
Paru dans la revue Doc'Alzheimer, n° 22, juillet-août-septembre 2016, pp. 19-20.
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Médicament, Alimentation, Repas, Personne âgée, Vieillissement, Dépendance, Pratique professionnelle, Goût, Maison de retraite, Soin, Institut Korian, Nice
Face à la dénutrition des personnes âgées, une recherche des causes, forcément multiples s'impose. Une réflexion a été engagée pour évaluer le rôle des médicaments écrasés dans le goût des aliments. L'étude Mela a été menée en 2015 par le CHU de Nice, en collaboration avec l'Université de Nice Sophia Antipolis et l'Institut du Bien Vieillir Korian, sur l'impact des médicaments écrasés sur le goût des aliments pour les personnes âgées en maison de retraite. Les bonnes pratiques issues de cette étude sont à la disposition de tous.
Paru dans la revue Doc'Alzheimer, n° 22, juillet-août-septembre 2016, pp. 16-17.
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Alimentation, Repas, Stimulation, Main, Personne âgée, Vieillissement, Dépendance, EHPAD, Autonomie, Plaisir, Maladie d'Alzheimer
Le "manger-main", également appelé "finger-food", désigne un repas cuisiné de telle façon qu'on puisse le déguster sans utiliser de couverts. L'utilisation de mets à picorer avec les doigts en EHPAD n'est pas nouvelle, puisque les premiers essais "officiels" datent des années 2000. Mais force est de constater que son recours se développe dans un nombre croissant d'établissements. Divers essais sont testés par les équipes, des formations sont proposées aux professionnels, des publications apparaissent. Effet de mode ou adaptation des pratiques ?