PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Paru dans la revue Dialogue, n° 243, mars 2024, pp. 107-121.
Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Guerre, Génocide, Temps, Traumatisme, Génération, Témoignage, Durée, Histoire familiale, Mémoire, Rwanda
Tous les évènements traumatiques instaurent un rapport spécifique au temps. Parmi eux, le génocide constitue un paradigme de l’expérience extrême. Le génocide est un évènement qui échappe au temps commun et qui instaure une nouvelle temporalité, tant pour les victimes que pour les bourreaux. En analysant des témoignages oraux et écrits de rescapés de la Shoah et du génocide des Tutsi au Rwanda, on constate que la temporalité instaurée par le génocide continue longtemps après la fin des massacres à se réverbérer sur la vie des survivants dont les familles ont été décimées.
Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3279, 21 octobre 2022, pp. 28-29.
Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Féminisme, Féminicide, Génocide, Genre, Pouvoir, Violence conjugale
En France, une femme meurt tous les trois jours sous les coups de son ex-conjoint. Mais les féminicides ne relèvent pas uniquement de la sphère privée. En témoigne le livre remarquable dirigé par Christelle Taraud, qui démontre qu’ils sont aussi des « crimes » de masse.
Article de Samuel Sarfati, Marc Cohen, Jacques Lambrozo, et al.
Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 154, mars-avril 2022, pp. 39-42.
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Cancer, Étude de cas, Génocide, Guerre, Méthodologie, Morbidité, Pathologie, Personne âgée, Recherche, Traumatisme, Vieillissement, Maladie
Les survivants de la Shoah (appelés “Holocaust survivors” par les auteurs anglo-saxons) sont actuellement confrontés aux problèmes inhérents au vieillissement, comme la maladie, la fragilité, la dépendance et l’isolement. Une étude a été réalisée afin d’évaluer les conséquences médicales à long terme du traumatisme de la Shoah.
Malgré notre volonté de pacifier les mœurs, réaffirmée notamment suite aux deux guerres mondiales, la violence existe encore. Comment l’expliquer ? Les travaux pionniers des années 1970 se sont intéressés notamment aux effets de l’autorité ou encore à l’influence des groupes. Depuis, la pédopsychologie ou encore la neurologie ont perfectionné notre compréhension du phénomène.
Article de Muriel Katz Gilbert, Manon Bourguignon, Giuseppe Lo Piccolo
Paru dans la revue Dialogue, n° 226, décembre 2019, pp. 91-111.
Mots clés : Enfance-Famille, Transmission, Inconscient, Filiation, Deuil, Médiation, Photographie, Génocide, Séparation, Traumatisme, Histoire familiale, Transfert, Généalogie, Famille
La déshumanisation à l’œuvre dans le projet génocidaire et l’héritage d’un tel événement traumatique entraîne une catastrophe de la transmission et de la filiation. S’ensuit une impasse des processus d’identification et de différenciation sur plusieurs générations. Dans cette contribution, on interroge la nature des obstacles entravant le processus de deuil, de séparation et l’investissement de la vie après une catastrophe sociale. Il s’agit pour cela de rendre compte du travail de subjectivation nécessaire à l’appropriation de sa propre histoire et de celle de sa propre famille de manière à pouvoir engager un processus de séparation/différenciation. À travers une étude de cas, l’article montre la pertinence d’une rencontre clinique « médiatisée » pour la compréhension et la perlaboration du vécu traumatique d’une famille survivante qui vit entre-soi. Nous discuterons, en particulier, l’apport de la photographie comme une première tentative de figuration des affects et de mise au travail des processus intermédiaires garants de leur symbolisation.
Le sort qui est fait aujourd’hui aux personnes souffrant de troubles psychiques, qu’on les dise fous, psychotiques, autistes, etc., est tout à fait emblématique de l’état de déliquescence de nos sociétés modernes. Toutes proportions gardées, cela nous fait venir en mémoire d’autres périodes sombres de l’histoire.
Paru dans la revue Esprit, n° 457, septembre 2019, pp. 101-108.
Mots clés : Ecole-Enseignement, Violence, Approche historique, École, Génocide
L’éducation préventive contre les violences politiques s’appuie sur les ressources sur la Shoah et intègre désormais le génocide des Tutsi du Rwanda. Face aux ricanements des uns et au radicalisme des autres, il faut insister sur la place de la justice internationale, la capacité de désobéir et le combat des victimes.
Article de Michèle Fiéloux, Geneviève Welsh, Anne Yvonne Guillou, et al.
Paru dans la revue L'Autre, vol. 19, n° 3, octobre-décembre 2018, pp. 263-322.
Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Mort, Relation, Deuil, Rêve, Mémoire, Traumatisme, Génocide, Rite, Mortalité infantile, Mort-né, Corps, Gens du voyage, Cambodge, Burkina Faso, Madagascar, Lascaux
Ce dossier est consacré à l'exploration des relations fictives, imaginaires et rituelles qui peuvent s'établir entre les vivants et les morts, par des anthropologues et des psychanalystes. Plusieurs contextes sont évoqués : les morts du génocide cambodgien, l'Afrique de l'Ouest, les Gitans d'Andalousie, Madagascar, la préhistoire ...