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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Facilitateur communautaire, un nouveau métier

Article de David Prochasson, Armandine Penna

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3278, 14 octobre 2022, pp. 24-27.

Mots clés : Lien social-Précarité, Intégration, Squat, Bidonville, Accueil d'urgence, Dynamique de groupe, Médiation, Famille, Langue, Santé, Santé mentale, Sexualité, Partage d'informations, Espace, Échange, Médecins du Monde

A Nantes et à Angers, Médecins du monde expérimente un dispositif de santé communautaire au sein de squats, de bidonvilles et d’hébergements d’urgence. Le programme « 4i », pour lieux « instables, informels, indignes et insalubres », entend mobiliser les personnes dans une dynamique collective.

La place des familles : de l'intégration à la reconnaissance

Article de Alexandra Marquet, Laurence Hardy, Philippe Giafferi, et al.

Paru dans la revue ASH Etablissements, hors-série n° 10, octobre 2021, pp. 3-41.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Famille, Rôle, Établissement social et médicosocial, EHPAD, Reconnaissance, Intégration, Relation triangulaire, Aidant familial, Usager, Équipe soignante, Accompagnement, Communication, Habilitation, ESAT, Projet individualisé, Épidémie, Confiance, Personne âgée, Personne handicapée, Maladie d'Alzheimer

RECONNAISSANCE. Trouver sa place. Conserver un rôle auprès de son proche institutionnalisé, le tout dans un moment de souffrance, où l’aidant se sent fébrile. Mais aussi coupable de ne plus avoir la force de s’occuper quotidiennement de son parent vieillissant ou de son enfant en situation de handicap et de choisir/subir une institutionnalisation. Pendant longtemps, les familles ont été mises de côté, parfois niées ou à peine informées par les équipes dont la priorité était d’accompagner des personnes vulnérables. Progressivement, les textes législatifs et les pratiques ont évolué. La loi du 2 janvier 2002 a marqué un tournant avec la naissance du projet personnalisé, le fameux PAP, et la constitution des conseils de vie sociale. Ces outils ont favorisé une meilleure reconnaissance des proches aidants ce qui a permis l’indispensable partage des informations nécessaires à la continuité des soins.
INCOMPREHENSIONS. Malgré ces avancées notables, de nombreuses familles peinent toujours à trouver leur place. A l’affût du moindre signe de maltraitance, elles surveillent plutôt qu’elles ne veillent sur leurs parents, ce qui provoque souvent des réactions teintées d’agacement chez les soignants. Si les deux parties sont au départ bien intentionnées, elles continuent de creuser le schisme qui les sépare à force d’absence d’échanges et de communication.
EVOLUTION DES PRATIQUES. Si la prise de conscience est lente, elle semble tout de même engagée. En Ehpad ou en foyer pour personnes en situation de handicap, le travail partenarial, synonyme d’une meilleure qualité de vie pour les personnes vulnérables, leurs familles et par voie de conséquence pour les professionnels, s’impose. Dans le secteur du handicap et de l’enfance, les équipes éducatives choisissent de mettre en avant la relation avec les parents. Depuis quelques années, un nouveau métier a émergé : les coordonnateurs de projet qui facilitent le lien. Si la priorité reste l’envie et les besoins des usagers, les professionnels écoutent désormais la parole des proches. Épaulées, les familles bénéficient d’informations délivrées pour mieux comprendre la maladie de leur proche, des cafés des aidants sont organisés afin de leur offrir un espace de parole et, plus récemment, certains établissements leur ont ouvert les portes : possibilité d’accompagner son proche pour la toilette, de manger avec lui, etc. A ce moment précis, le Covid s’est invité dans les structures qui ont dû fermer leur établissement. Restés à l’extérieur, les proches ont souffert, comme les résidents et les soignants. La crise sanitaire est finalement venue accélérer ce besoin de changement : engager et systématiser de nouvelles pratiques pour que les familles soient des partenaires à part entière.

Education familiale et systèmes éducatifs inclusifs

Article de Véronique Francis, Anna Pileri

Paru dans la revue La Nouvelle revue - Education et société inclusive, vol. 1, n° 89-90, Février 2021, pp. 5-166.

Mots clés : Enfance-Famille, Éducation familiale, Bilinguisme, Apprentissage, Lecture, Famille, Langue des signes, Surdité, École maternelle, Coopération, Participation, Jeune enfant, Migration, Mineur non accompagné, Autorité parentale, Intégration, Parentalité, Technologie numérique, Orphelin, Enseignant, Adolescent, Orientation professionnelle, Animateur, Autisme

L’objectif de ce dossier est d’examiner la contribution des recherches scientifiques au développement des systèmes éducatifs inclusifs. A partir des axes définis par la Déclaration de Salamanque (Unesco, 1994), des politiques éducatives prenant en compte les besoins particuliers de tous les enfants ont été développées. Si les droits des personnes touchées par la maladie ou le handicap ont connu des évolutions depuis la Convention relative aux droits des personnes handicapées (ONU, 2015), c’est, plus globalement, le droit à l’éducation sans discrimination qui encadre aujourd’hui les systèmes éducatifs de nombreux pays. Les lieux de garde et d’éducation, l’école et les institutions de formation, tout comme les structures de loisirs et de culture sont engagés à se positionner dans la dynamique d’inclusion définie par l’Unesco (2009, 2014). Si L’école se trouve placée en première ligne dans un contexte qui s’attache non seulement à reconnaître le droit effectif à l’éducation pour tous les enfants, mais tente aussi de redéfinir l’organisation des structures éducatives pour réduire les phénomènes d’exclusion, les conditions d’un système éducatif inclusif reposent sur la protection des plus vulnérables et sur le soutien de tous et toutes pour une accessibilité de qualité aux structures éducatives et aux savoirs, sans se limiter aux espaces scolaires.
Il s'agira donc d’examiner la place faite au développement des systèmes éducatifs inclusifs et aux formes de soutien et d'accompagnement, d'accueil... dans les structures éducatives ordinaires, des enfants et des familles qui risquent de connaître des situations de marginalisation et d'exclusion : maladie, limitation et handicap, grande difficulté scolaire, rupture dans la famille, précarité, grande pauvreté, exclusions linguistique, culturelle ou ethnoraciale...

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Travailler avec des familles

Article de Rozenn Caris, Carine Maraquin

Paru dans la revue Vie sociale et traitements VST, n° 148, 4e trimestre 2020, pp. 15-84.

Mots clés : Enfance-Famille, Famille, Famille monoparentale, Homoparentalité, Parentalité, Soutien à la parentalité, Socialisation, Éducation, Management, Éthique, Périnatalité, Prévention, Réseau, Psychiatrie, Réforme, Accompagnement, Adolescent, Polyhandicap, Séparation, Psychiatrie infantile, Enfant, Symptôme, Aidant familial, Interculturel, Prévention spécialisée, Intégration, Psychopathologie, Handicap, Témoignage, Fratrie

Les représentations de la famille évoluent, tout comme les formes que prend celle-ci aujourd’hui : à côté de la configuration classique (couple de parents avec un ou deux enfants), la famille est aussi recomposée, décomposée, homoparentale, monoparentale… Les modalités du lien à l’enfant se diversifient avec la procréation médicalement assistée, de plus en plus courante, l’adoption, mais également la GPA. Comment se joue alors la parentalité ? Comment se développent les enfants dans ces configurations atypiques ? Quels liens entre parentalité, filiation, engendrement ?
Comment parler de la famille aujourd’hui, ou plutôt des familles ? Comment est-elle appréhendée par les professionnels qui vont travailler « avec » les familles : parents en situation de handicap, familles en difficulté, parentalités à soutenir, parents à associer aux projets et au soin, prise en compte des fratries ou des aidants, dans le respect de leurs droits ?

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Accompagner la parentalité : l'affaire de tous

Article de Noémie Villeriot, Anne Sophie Rochegude, Emilie Peifer, et al.

Paru dans la revue EJE Journal, n° 84, août-septembre 2020, pp. 20-49.

Mots clés : Enfance-Famille, Parentalité, Relation équipe éducative-famille, Intégration, Famille, Participation, Etablissement d'accueil du jeune enfant

Dossier composé de 9 articles :
- Penser accueil et parentalité
- Evolution de la place des parents dans les crèches
- Collaborer pour favoriser le bien être mental et physique du jeune enfant
- Aidons les parents à se reconnecter à eux-mêmes !
- L'importance du premier contact
- La place du parent : expérimentation autour de la familiarisation
- Quelle place pour les familles au sein des conseils de crèche ?
- Et pourquoi pas le cinéma des parents ?
- L'accompagnement à la parentalité à l'école ? C'est possible !

La mise à l’épreuve des trajectoires et normes parentales : le cas des enfants sans vie

Article de Philippe Charrier, Gaëlle Clavandier

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 4, octobre-décembre 2019, pp. 191-213.

Mots clés : Enfance-Famille, Parentalité, Périnatalité, Mort-né, Accouchement, Deuil, Fœtus, Interruption médicale de grossesse, Mère, Identification, Intégration, Famille

L’évolution de la prise en charge des décès périnataux en milieu hospitalier depuis les années 1990 a eu pour effet de redéfinir les dispositifs d’accompagnement à l’égard des parturientes confrontées à une fausse couche tardive, une IMG ou une mort fœtale à partir de 15 SA. Ces femmes ont en commun d’avoir accouché, de pouvoir déclarer un « enfant sans vie » à l’état civil, le prénommer et organiser ses obsèques. Ces dispositifs médicaux et administratifs sont fréquemment présentés comme des supports au deuil périnatal. Or, il s’avère qu’ils génèrent de nouvelles normes pouvant amener la femme qui accouche et son éventuel partenaire à se présenter comme « parent » d’un « enfant décédé ». Cet article, fondé sur une étude par entretiens, montre qu’outre la nécessité de se positionner face à une série de choix qui préexistent à la situation en question, une partie de ces femmes s’inscrivent dans une démarche parentale. Dès lors, ce n’est plus simplement en termes de deuil que s’élaborent ces trajectoires, mais en termes d’entrée en parentalité. L’étude de la manière de se nommer et de nommer le fœtus (né vivant mais non viable) ou le mort-né est significative des déplacements actuels, d’où des ajustements et incompréhensions, notamment quand il s’agit d’intégrer cet « enfant » à la famille élargie.

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Devenir parent en sortant de l’Aide sociale à l’enfance. L’enchaînement des étapes du passage à l’âge adulte

Article de Claire Ganne, Pascale Dietrich Ragon, Isabelle Frechon

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 4, octobre-décembre 2019, pp. 147-168.

Mots clés : Enfance-Famille, Parentalité, ASE, Intégration, Insertion professionnelle, Famille, Parentalité précoce, Précarité, Accompagnement social, Classe sociale

À partir de l’enquête ELAP (Étude longitudinale sur l’accès à l’autonomie après le placement) et d’entretiens qualitatifs menés avec des jeunes adultes, cet article analyse les trajectoires menant à la parentalité chez les jeunes sortants de l’Aide sociale à l’enfance. Comment cette transition s’inscrit-elle dans l’enchaînement des étapes du passage à l’âge adulte ? L’analyse du discours des jeunes montre que l’insertion sur le marché du travail et la construction d’une famille peuvent être considérées comme deux normes d’intégration différemment accessibles et hiérarchisées. Certain·e·s considèrent que l’intégration professionnelle doit être première alors que d’autres construisent une famille rapidement, cette dernière étant parfois perçue comme un point de départ dans la vie adulte. Ces différentes trajectoires sont à relier aux histoires personnelles mais aussi aux propriétés sociales et démographiques des enquêté·e·s. Ainsi, les filles sont plus nombreuses à connaître des transitions précoces à la parentalité. Cela a des effets déterminants sur les parcours : les jeunes suivant des formations pour s’insérer rapidement professionnellement sont davantage épaulé·e·s par les institutions, alors que celles et ceux qui deviennent parents perdent plus vite cet appui. L’entrée précoce en parentalité peut alors constituer un facteur de précarité quand l’insertion professionnelle n’est pas réalisée et qu’aucune solution de logement autonome n’a été trouvée.

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Le lien familial et la relation d'aide

Article de Charline Vinet

Paru dans la revue Doc'Accompagnement, n° 24, novembre-décembre 2019, pp. 27-28.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Famille, Relation d'aide, Vie quotidienne, Relation triangulaire, Personne âgée, Équipe soignante, Établissement pour personnes âgées, Intégration, Bien-être

L'entrée en établissement d'un proche est une étape importante, parfois source de douleurs mais aussi de questionnements pour les familles et les proches. L'implication est forcément variable et dépend de l'histoire de vie des différents acteurs. Au quotidien se noue une relation tripartite, mêlant le proche, la famille et les soignants. Les enjeux relationnels familiaux sont donc essentiels et primordiaux. Ils peuvent avoir des effets positifs ou négatifs sur l'intégration du résident au sein de l'établissement et contribuent à son bien-être.