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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

Réponses 1 à 10 sur un total de 18

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L’avenir du CHRS : le Centre d’Habitat et de Ressources Sociales ?

Article de Cédric Sadin Cesbron

Paru dans la revue Lien social, n° 1353, 16 au 29 janvier 2024, pp. 16-17.

Mots clés : Lien social-Précarité, CHRS, Hébergement temporaire, Enquête, Réinsertion sociale, Durée

Les centres d’hébergement se voient imposer des exigences accrues de «  réduire les durées de séjour en accélérant les sorties vers les solutions de logement  » depuis le déploiement de la politique du Logement d’abord. Face à ce nouveau paradigme, (...)

“ L’aide alimentaire est devenue un marché de la faim ”

Article de Bénédicte Bonzi, Suzanne Jean

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3299, 17 mars 2023, pp. 30-31.

Mots clés : Lien social-Précarité, Enquête, Alimentation, Aide alimentaire, Inégalité, Pauvreté, Adulte en difficulté, Malnutrition, Agriculture, Bénévolat

Pour les besoins de son enquête, Bénédicte Bonzi a travaillé aux Restos du cœur pendant cinq ans. Elle décortique les mécanismes qui amènent l’aide alimentaire à perpétuer les inégalités sociales au détriment des bénéficiaires. Pour garantir le droit à se nourrir correctement, elle propose la création d’une sécurité sociale de l’alimentation.

De l’asile de nuit à l’urgence sociale. Professionnalisation et rationalisation en tension du caritatif dans l’action publique : La Mie de Pain (décennies 1980-2010)

Article de Mauricio Aranda

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 1, janvier-mars 2023, pp. 183-204.

Mots clés : Lien social-Précarité, Association caritative, Hébergement temporaire, Accueil d'urgence, Urgence sociale, SDF, Nuit, Compétence, Bénévolat, Professionnalisation, Enquête

La politique d’urgence sociale visant les personnes sans abri prend appui sur des initiatives caritatives qui, en partie, lui préexistent. Ainsi, jusqu’aux années 1980, les gestionnaires associatifs d’asiles de nuit organisent leur secours ponctuel de manière autonome, voire en se distinguant des pouvoirs publics. Comment ces associations caritatives ont-elles pu alors intégrer le volet de « solidarité nationale » de l’État social ? Pour y répondre, cet article propose de s’intéresser au cas de La Mie de Pain, œuvre confessionnelle, séculaire et centrale dans ce type d’assistance. En s’appuyant sur une enquête d’archives et de terrain, cette contribution montre comment son incorporation à la politique d’urgence sociale est rendue possible – non sans tensions – par une professionnalisation de ses membres, ainsi que par une rationalisation de ses pratiques. Ces processus sont amenés par des relations d’interdépendance qui vont crescendo avec les pouvoirs publics. Ils se traduisent dans l’association par des mécanismes de renouvellement, mais aussi de conservation, de son personnel et de ses manières d’héberger. Plus largement, l’article donne à réfléchir sur ce que la participation aux affaires sociales fait aux œuvres caritatives dans un contexte de métamorphoses du monde associatif.

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L’hébergement d’urgence à l’épreuve de la pandémie. Enquête sur les reconfigurations d’un dispositif de mise à l’abri hivernal

Article de Marine Maurin, Gabriel Uribelarrea, Cédric Verbeck

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 1, janvier-mars 2023, pp. 205-223.

Mots clés : Lien social-Précarité, Épidémie, Accueil d'urgence, Urgence sociale, Santé, Enquête, Hébergement temporaire, Lycée, SDF, Covid-19

Cet article analyse les transformations de l’hébergement d’urgence dans le cadre de la pandémie du Covid-19 et les épreuves qu’elles ont engendrées pour les professionnels et les personnes qui y sont hébergées. À partir d’une enquête de terrain conduite dès le premier confinement en mars 2020 et prolongée jusqu’en mars 2022, nous documentons comment un dispositif de « mise à l’abri hivernal » a fait l’objet de reconfigurations afin de mettre en application les mesures de « confinement » et de « distanciation sociale ». Alors que la promiscuité de ce type d’hébergement est déjà connue, nous montrons que celle-ci est désormais cadrée comme un problème sanitaire. Ce nouveau cadrage engendre des pratiques d’espacements et de déplacements de personnes vers d’autres habitats précaires, dont l’internat d’un lycée. En décrivant ces espacements et déplacements des personnes hébergées, l’enquête montre comment la crise sanitaire a finalement contribué à renforcer l’intensité de deux épreuves typiques de l’urgence sociale : celle du déplacement contraint des individus considérés sans attaches et celle du caractère temporaire et précaire des habitats proposés.

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Enquêter sur (et avec) les sans-domicile : une trajectoire de recherche

Article de Maryse Marpsat

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 1, janvier-mars 2023, pp. 65-73.

Mots clés : Lien social-Précarité, SDF, Enquête, Recherche, Éthique, Marginalité, Logement, Statistiques, Récit de vie, Classification

Revue française des affaires sociales : Pouvez-vous vous présenter et dire un mot de votre parcours ?
Après une formation initiale en mathématiques puis en statistiques, je suis entrée à l’INSEE  où j’ai surtout travaillé sur l’urbanisation et la division sociale de l’espace, mais aussi sur les chômeurs des années 1930 et sur les types de ménages en France et en Angleterre. J’y ai acquis un intérêt pour la construction et les limites des catégories, la prise de recul historique et géographique, et la mise en perspective des trajectoires individuelles, replacées dans un contexte global.

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Décrire une population mal captée dans les statistiques

Article de Pierre Yves Cabannes, Thomas Lellouch

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 1, janvier-mars 2023, pp. 51-63.

Mots clés : Lien social-Précarité, SDF, Exclusion sociale, Groupe de travail, Enquête, Conditions de vie, Statistiques, ASE, Bidonville

Revue française des affaires sociales : Pouvez-vous vous présenter, vous et vos institutions ?
Thomas Lellouch : Je travaille à l’INSEE Institut national de la statistique et des études économiques en tant que directeur de projet statistiques de la grande pauvreté.
Pierre-Yves Cabannes : Je suis chef du bureau Lutte contre l’exclusion à la DREES. C’est un bureau qui produit des données et des études sur les thématiques de pauvreté, sur les prestations sociales, en particulier sur les minima sociaux et la prime d’activité, et sur leurs bénéficiaires.

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Effet du temps d’exposition aux écrans sur le graphisme des enfants de 5 à 6 ans

Article de Alexandre André, Odile Cochetel

Paru dans la revue La Nouvelle revue - Education et société inclusive, vol. 2022/3, n° 95, janvier-juin 2023, pp. 191-214.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Lien social-Précarité, Recherche, Jeune enfant, Équipement informatique, Téléphone, Enquête, Temps, Acquisition des connaissances, Dessin, Développement cognitif, Inégalité, Égalité des chances, Prévention, Auvergne

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Zoom sur la France des fins de mois difficiles

Article de Laurent Jeanneau

Paru dans la revue Alternatives économiques, n° 416, octobre 2021, p. 40.

Mots clés : Lien social-Précarité, Pauvreté, Enquête, Statistiques, Conditions de vie, Niveau de vie, Pouvoir d'achat, INSEE

Deux études récentes dressent le portrait statistique de la pauvreté monétaire et en conditions de vie en France. Elle concernerait 21 % de la population.

Europe : des valeurs en évolution mais toujours aussi clivées

Article de Pierre Bréchon

Paru dans la revue Futuribles, n° 443, juillet-août 2021, pp. 5-23.

Mots clés : Lien social-Précarité, Valeur, Société, Enquête, Individualisme, Individualisation, Démocratie, Religion, Famille, Environnement social, Altérité, Nationalisme, Europe

Après un rappel de la méthodologie des EVS, l'auteur y souligne les différences de valeurs observées suivant les zones géographiques (...), toujours très marquées, tout en insistant sur la distinction essentielle à faire entre la tendance à l'individualisation (volonté d'autonomie) et celle allant vers l'individualisme (recherche de son strict intérêt personnel). Puis il examine les évolutions principales que l'on peut dégager sur longue période, parmi lesquelles une forte hausse de l'individualisation, tout particulièrement en Europe du Nord et de l'Ouest, et une relative régression de l'individualisme (excepté en Europe de l'Est). Il présent également les grandes tendances en matière de religiosité, l'adhésion aux valeurs démocratiques, de xénophobie…. Enfin, outre les variables culturelles et religieuses, Pierre Bréchon souligne l'importance des variables sociologiques dans les différences de valeurs, les personnes le plus favorisées faisant globalement preuve d'une plus grande ouverture aux autres

La figure de l’enquêteur dans le quartier de la Villeneuve de Grenoble

Article de Maïlys Toussaint

Paru dans la revue Les Politiques sociales, n° 1 & 2, juin 2021, pp. 151-159.

Mots clés : Lien social-Précarité, Quartier, Banlieue, Enquête, Représentation sociale, Vie quotidienne, Espace, Émotion, Grenoble

En s’appuyant sur un récit de terrain restituant un moment d’échange entre l’ethnographe et une habitante d’un quartier de la Villeneuve de Grenoble, cet article soulève les réactions ambivalentes que suscite cette figure d’enquêteur, potentiel indésirable. Le contexte particulier de ce quartier, entre rénovation urbaine et enquêtes à répétition, influence et prédispose la perception de cette présence qui vient perturber et dérégler le déroulement ordinaire de la vie. À travers les notions d’habituation aux ambiances, de trouble et d’évitement, l’auteure explore les affects négatifs que peuvent générer les interactions entre enquêteurs et habitants. L’article montre que la conjonction entre des épreuves du passé, l’inquiétude du présent et l’anticipation de ce qui pourrait se produire génère une hypervigilance des habitants vis-à-vis des ambiances de leur espace de vie. Pour ces habitants sur le qui-vive, il y a toujours la possibilité que l’ambiance recherchée se teinte subitement de quelque chose de désagréable, ces affects négatifs troublant alors tant l’ordre interactionnel que la conduite ordinaire des activités.

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