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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Du retour de traces traumatiques prénatales en thérapie familiale psychanalytique

Article de Cristelle Lebon

Paru dans la revue La Psychiatrie de l'enfant, vol. LXV, n° 1, janvier-juin 2022, pp. 53-67.

Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Traumatisme, Périnatalité, Thérapie familiale, Psychanalyse, Parole, Enfant, Mémoire

Cet article s’intéresse au destin des traces d’expériences traumatiques prénatales.
En appui sur une situation clinique, il interroge leur potentiel retour en séance de thérapie familiale psychanalytique, sous une forme complexe de symbolisation primaire nommée par l’auteure « souvenir hybride ».
Cette émergence est portée par la parole d’un enfant, dont la vie in utero a été marquée par un traumatisme familial ; toutefois, la composante intra, inter et transpsychique de ce souvenir hybride est discutée, à la lumière du dispositif groupal de la thérapie familiale.
L’analyse montre, par ailleurs, la complexité du statut métapsychologique du souvenir hybride, entre registres archaïque, primaire et secondaire, et conclut sur sa fonction de première tentative groupale de symbolisation, et mise en récit, d’une expérience traumatique fœtale.

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De la mise en jeu du corps au déploiement du jeu symbolique en psychothérapie psychanalytique de l’enfant : une illustration clinique

Article de Valérie Plard

Paru dans la revue La Psychiatrie de l'enfant, vol. LXIII, n° 1, janvier-mai 2020, pp. 23-47.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Enfant, Jeu, Corps, Symbole, Psychothérapie, Psychanalyse

Dans la pratique de la psychothérapie psychanalytique d’enfants, il n’est pas rare de recevoir des enfants qui, entravés dans leurs capacités de symbolisation, ne jouent pas en séance. Le matériel accueilli s’exprime alors dans les registres sensoriel, corporel et émotionnel. Si les jeux contiennent les fantasmes et sont une ressource pour le moi de l’enfant, développer une capacité à jouer semble dans un premier temps l’objectif de certains traitements. Une revue de la littérature psychanalytique donne un aperçu des différentes considérations, théoriques et techniques, sur le jeu de l’enfant en séance, mais également sur la question de son absence et la présence d’autres modalités expressives. L’ancrage précoce du développement des symbolisations, primaire et secondaire, est abordé afin de donner des repères de compréhension et un éclairage théorique à notre clinique. La question du passage des activités sensorielles, corporelles et motrices au déploiement de jeu en séance est illustrée par une vignette clinique reprenant de façon chronologique des séquences d’une psychothérapie psychanalytique. L’analyse clinique est centrée sur les activités expressives, du sensoriel au jeu symbolique, en prenant en compte la dynamique du transfert-contre-transfert.

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"Je n'ai pas réussi à le garder". Mouvements transférentiels et contre-transférentiels au coeur de deux thérapies d'enfants adoptés

Article de Camille Guyomard

Paru dans la revue La Psychiatrie de l'enfant, vol. LXII, n° 1, janvier-juin 2019, pp. 37-52.

Mots clés : Enfance-Famille, Adoption, Thérapie, Filiation, Thérapeute, Transfert, Psychanalyse, Parents, Enfant, Roman familial

Quels sont les enjeux inconscients d’une thérapie d’enfant adopté ? Une histoire d’adoption et les vécus potentiellement traumatiques dont elle a été marquée, autant pour les parents adoptifs que pour l’enfant adopté, constituent‑ils un obstacle à une thérapie d’enfant de type psychanalytique ? Le cadre de la situation analytique et les mouvements régressifs et pulsionnels qu’il convoque constituent‑ils un insupportable tel que le passage à l’acte et l’interruption brutale des séances seraient alors la seule tentative d’élaboration possible ? En illustrant nos propos d’éléments cliniques issus de deux thérapies d’enfants adoptés et en se référant aux outils théoriques psychanalytiques, nous tenterons d’interroger la spécificité de ces traumas liés à des ruptures dans la filiation. Enfin, dans leur questionnement si essentiel sur l’abandon, le roman familial et l’énigme des origines, que nous enseignent ces jeunes patients adoptés sur nos pratiques de thérapeute d’enfant ?

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L'exposition des enfants à la violence intrafamiliale. La transmission du trauma psychique interpersonnel des parents aux enfants

Article de Hélène Lazaratou, Bernard Golse

Paru dans la revue La Psychiatrie de l'enfant, vol. LIX, n° 1, juin 2016, pp. 309-331.

Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Traumatisme, Enfant, Psychanalyse, Stress, Psychologie du développement, Violence, Famille, Symptôme, Relation enfant-parents

Après un rappel de l’approche psychanalytique de la notion de trauma et du concept de syndrome de stress post-traumatique (notamment chez l’enfant), les auteurs proposent le concept de trauma interpersonnel, en lien fréquent avec la question des violences intrafamiliales. Une recension des différents facteurs de risque est alors esquissée : l’âge de l’enfant, le tempérament de l’enfant, l’intensité de l’événement traumatique, le type d’interactions mère-enfant, le rôle et la place du père, et la violence intrafamiliale enfin. Une approche psychodynamique et neuroscientifique du trauma interpersonnel est présentée en guise de conclusion.

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Le mensonge chez l'enfant

Article de Sébastien Chapellon, François Marty

Paru dans la revue La Psychiatrie de l'enfant, vol. LVIII, n° 2, décembre 2015, pp. 437-452.

Mots clés : Enfance-Famille, Mensonge, Enfant, Espace transitionnel, Psychanalyse, Stade de développement

Les auteurs explorent le rôle du mensonge au cours des différents stades du développement. Ils analysent la manière avec laquelle l’enfant organise ainsi sa relation avec les adultes pour amortir les angoisses auxquelles il a affaire. Dès le stade anal, l’enfant apprend à les tromper pour défendre son intimité psychique et s’émanciper d’eux. Au stade phallique, le petit ment pour contre-investir le sentiment d’être dominé intellectuellement par les grands. Ensuite, au stade œdipien, l’enfant use du mensonge pour briser le couple parental mais aussi pour externaliser le clivage que les incohérences de son milieu produisent en lui.

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