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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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La trahison de la thérapie familiale à l’encontre de l’enfant

Article de Maurizio Andolfi, Dominique Bardou

Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 43, n° 2, juin 2022, pp. 107-122.

Mots clés : Enfance-Famille, Thérapie familiale, Enfant, Approche historique, Relation enfant-parents, Psychiatrie infantile, Psychanalyse, Famille, Autorité parentale, Écoute, Langue étrangère, Jeune enfant

Dans cet article, Maurizio Andolfi voudrait souligner combien dans de nombreux endroits du monde l’enfant a été négligé dans le champ de la thérapie systémique. Ironiquement, Nathan Ackerman, le fondateur de la thérapie familiale, a ouvert le mouvement de la thérapie familiale à l’enfant, et ses idées et son travail clinique avec les enfants et leurs familles dans la séance étaient remarquables. Malheureusement, à la fois les théoriciens des systèmes du Mental Research Institute de Palo Alto et les pionniers d’orientation psychodynamique comme Bowen, Framo, Boszormenyi-Nagy, etc. s’intéressaient davantage à la description des "adultes" : le premier groupe a mis en lumière les modes de communication des adultes, tandis que le second groupe se concentrait sur leur différenciation du soi par rapport à la famille d’origine. Mais où était l’enfant dans leur théorisation ? Les enfants ont surtout été observés et traités du fait de leurs problèmes, et beaucoup moins pris en compte pour leurs ressources incroyables au sein de la famille. Dans cet article, Andolfi décrit comment se débarrasser d’une approche de protection/contrôle à l’égard des enfants, en leur redonnant une voix et une compétence relationnelle dans le scénario thérapeutique. Au lieu de mettre une étiquette sur l’enfant, l’auteur montre comment le respecter dans sa compétence et prendre soin de ses parents, l’engageant activement dans la thérapie comme un guide sûr dans l’exploration du monde familial.

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Le trouble développemental du langage

Article de Elodie Juvené, Nathalie Thomas, Alec Aeby, et al.et al.

Paru dans la revue Enfance, vol. 74, n° 1, janvier-mars 2022, pp. 3-107.

Mots clés : Enfance-Famille, Psychologie du développement, Enfant, Jeune enfant, Bilinguisme, Trouble du langage, Dyslexie, Dyspraxie, Trouble du comportement, Mémoire, Déficience cognitive

Parler, exprimer, décrire, comprendre ce que disent les autres, dialoguer, bref acquérir le langage oral, les bébés y tendent dès la naissance et leurs premiers essais vocaux. Pourtant la route n’est pas sans embûches, comme en témoigne le trouble développemental du langage. Ce trouble est multifacette et donc ses conséquences sont multiples, irradiant au fur et à mesure du développement l’adaptation sociale, la régulation émotionnelle, les apprentissages et la cognition sociale. Il est en outre associé à de nombreux troubles développementaux, quelquefois de façon difficilement dissociable, comme dans le cas du trouble du spectre de l’autisme.
Plus généralement, la notion de trouble associé, ou comorbidité est mise en question dans le DSM-5 par la définition des troubles neurodéveloppementaux et son corollaire ESSENCE qui suggèrent de regrouper des syndromes précoces sur la base de leurs symptômes communs dans une perspective de dynamique développementale.
Dans ce même mouvement de dynamique développementale et fonctionnelle, ce qui éclaire l’étude actuelle et future du trouble développemental du langage à l’expression hétérogène et aux conséquences complexes, c’est précisément d’en faire un trouble unique en misant sur les éléments communs à toutes ses expressions, ce qui permet d’en comparer les manifestations et d’en mieux comprendre les mécanismes.
Ce numéro thématique, coordonné par Christelle Maillart, chercheuse au département de Logopédie de l’université de Liège, est tout entier tourné vers la nouvelle option portée par le concept de trouble développemental du langage (TDL) et les espoirs scientifiques et cliniques qu’il porte pour ceux qui ont du mal à parler.

Sommaire :

- Avant-propos. Jacqueline Nadel. Page 3
- Introduction. Le trouble développemental du langage : enjeux actuels. Christelle Maillart. Page 5 à 23
- Developmental Language Disorder and the role of language typology. Laurence B. Leonard. Page 25 à 39
- L’hypothèse du déficit procédural : apport pour la compréhension du trouble développemental du langage, sa spécificité et ses comorbidités. Élodie Juvené, Nathalie Thomas, Alec Aeby, Charline Urbain. Page 41 à 58
- Nonword repetition to identify DLD in older school-age children. A French nonword repetition test with word-like and nonword-like items from 2 to 8 syllables. Elin Thordardottir, Heather Reid. Page 59 à 79
- Apprentissage de règles de catégorisation dans le trouble développemental du langage. Estelle Dauvister, Christelle Maillart. Page 81 à 99
- Après-propos. Le trouble développemental du langage : un long chemin parcouru, un long chemin à parcourir encore… Pascal Zesiger. Page 101 à 107

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Le QCEE : un nouvel outil pour étudier le développement de la compréhension des émotions par l’enfant

Article de Evelyne Thommen, Laetitia Baggioni, Aline Veyre, et al.

Paru dans la revue Enfance, vol. 73, n° 4, octobre-décembre 2021, pp. 413-434.

Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Enfance-Famille, Psychologie du développement, Émotion, Questionnaire, Outil, Visage, Jeune enfant, Enfant, Peur, Colère

La reconnaissance et la compréhension des émotions par l’enfant sont des aspects fondamentaux de son développement. L’étude présente les résultats obtenus à partir de l’évaluation de 284 enfants âgés de 41 à 135 mois. Le QCEE (Questionnaire de Compréhension des Émotions pour Enfants) a été utilisé comme outil de récolte des données. La reconnaissance émotionnelle est évaluée à l’aide d’expressions faciales alors qu’une tâche d’inférence d’émotions à partir d’une histoire permet d’évaluer plus spécifiquement la compréhension des émotions. Les résultats montrent que la joie est l’émotion la mieux reconnue, quels que soient l’âge et la modalité de présentation. La peur est mieux reconnue dans une histoire avec un contexte, plutôt que sur un visage, contrairement à la colère. Ces résultats permettent de montrer le partage très progressif des conventions de représentations des émotions sur le visage et dans les récits au cours du développement. Cet outil en langue française pourra être utilisé par les professionnels qui interviennent sur le développement du raisonnement émotionnel des enfants.

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Instituer la famille. Entre parenté et parentalité

Article de Benoît Hachet, Victoria Chantseva, Gaëlle Meslay, et al.et al.

Paru dans la revue Revue des politiques sociales et familiales, n° 139-140, 2ème et 3ème trimestres 2021, pp. 3-108.

Mots clés : Enfance-Famille, Parentalité, Parenté, Institution, Filiation, Gestation pour autrui, Procréation médicalement assistée, Adoption internationale, Famille recomposée, Homoparentalité, Paternité, Mariage, Droit, Psychanalyse, Adoption, Jeune enfant, Enfant

Introduction, Myriam Chatot, Marie-Caroline Compans, Marine Quennehen, Zoé Yadan
Temps avec les enfants et temps sans les enfants. L’expérience parentale de la résidence alternée paritaire, Benoît Hachet
Rendre « propre » son enfant selon son « rythme » individuel. Contraintes temporelles contradictoires d’un apprentissage d’hygiène. Victoria Chantseva
Les familles homoparentales sous contrôle. Des contraintes juridiques et administratives dans l’établissement de la filiation, Gaëlle Meslay
Devenir parent à travers les frontières nationales et raciales. Emparentement et institution du lien parental dans l’adoption internationale,
Solène Brun
La figure paternelle en psychanalyse. Un effacement institutionnel au profit d’une implication relationnelle ? Emmanuel Gratton
Les trois temps des pluriparentalités en France. Une analyse de travaux empiriques contemporains, Agnès Martial
La parenté d’intention en droit français. Nouvelle figure du système de filiation ? Marie Mesnil

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Le développement des compétences spatiales

Article de Pamela Banta Lavenex, Farfalla Ribordy Lambert, Mathilde Bostelmann, et al.et al.

Paru dans la revue Enfance, vol. 73, n° 1, janvier-mars 2021, pp. 5-122.

Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Petite enfance-Périnatalité, Motricité, Espace, Apprentissage, Déficience cognitive, Handicap moteur, Handicap visuel, Jeune enfant, Enfant, Adolescent, Mémoire, Toucher, Technologie numérique, Développement cognitif

Se déplacer seul est une conquête de la deuxième année de la vie. L’espace est à eux ! Il reste à savoir ce que ces jeunes enfants vont en faire et ce qu’espace veut dire. Et en effet il faut distinguer quatre espaces, depuis l’espace intrapersonnel permettant l’exploration tout près du corps, jusqu’à l’espace des trajets que l’on se représente pour planifier un déplacement, sans oublier l’espace interpersonnel qui sert aussi à moduler les distances sociales. Ces divers espaces, il faut les coder et trouver un moyen de coordonner les différents codages les uns aux autres. Cela demande bien des compétences, parmi lesquelles la capacité de se représenter les lieux selon son point de vue propre ou indépendamment de lui, et aussi la mémoire des emplacements – qui diffère selon le type de représentation adoptée.
C’est dire qu’explorer, découvrir, trouver son chemin, aller seul à l’école sont de petits exploits, d’autant plus vite et mieux réussis que l’enfant a plus d’expérience active de son environnement. Le petit qui a été promené en poussette ne sait pas retrouver son chemin en marchant. Il faut y penser à une époque où bien des enfants de 3 ans et plus sont encore déplacés passivement : quelles compétences spatiales développent-ils ainsi ? Et puis il y a les handicaps sensoriels comme la malvoyance qui exigent de substituer le tactile à la vision, les déficits cognitifs qui entravent l’autonomie de déplacement, les handicaps du développement moteur comme la paralysie cérébrale qui affectent la locomotion, la navigation spatiale et les interactions sociales…
Dans ce numéro thématique, Yannick Courbois, spécialiste du développement de la navigation spatiale, nous offre l’opportunité de croiser au cours de notre lecture de belles et rigoureuses expérimentations et de fascinants paradigmes réalisés par de grands noms du domaine. Ainsi le lecteur se trouvera-t-il soutenu dans sa démarche visant à mieux cerner la complexité du développement des compétences spatiales.

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Environnement et santé de l'enfant

Article de Emilie Courtois, André Cicolella, Julie Jacquel, et al.

Paru dans la revue Cahiers de la puéricultrice, n° 344, février 2021, pp. 11-33.

Mots clés : Santé-Santé publique, Enfant, Enfant malade, Environnement, Puéricultrice, Maladie chronique, Santé publique, Pollution, Prévention sanitaire, Jeune enfant, Périnatalité, Professionnel de l'enfance, Alimentation, Formation, Trouble du comportement, Cerveau, Technologie numérique, Trouble du sommeil, Trouble du langage, Matériel éducatif, Éducation à la santé, Plateforme, Internet

Il est désormais connu du grand public que l'environnement peut avoir des répercussions sur la santé. La densité d'informations véhiculées dans les médias est telle que, lors de l'arrivée d'un enfant, les parents peuvent ne pas discerner les messages issus de preuves scientifiques de ceux découlant des propagandes publicitaires. Ce dossier a pour objectif de donner aux puéricultrices des ressources fiables pour pouvoir aider les parents à faire les bons choix pour leur enfant, que ce soit au niveau de l'environnement naturel, des perturbateurs endocriniens ou de l'environnement culturel avec l'exposition aux écrans.

Les 0-6 ans et les écrans digitaux nomades. Évaluation de l’exposition et de ses effets à travers la littérature internationale

Article de M.N. Clément

Paru dans la revue Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence, vol. 68, n° 4, juin 2020, pp. 190-195.

Mots clés : Équipement informatique, Téléphone, Enfant, Trouble du comportement, Motricité, Développement cognitif, Interaction, Jeune enfant

L’exposition des enfants de 0 à 6 ans aux écrans digitaux nomades (smartphones et tablettes) augmente et inquiète. Cette revue de la littérature internationale se donne pour but de faire le point sur cette consommation, et ses effets sur le développement psycho affectif de l’enfant, en y incluant certains aspects du développement psychomoteur et du développement cognitif. Elle met à jour que cette consommation demeure faible par rapport celle de la télévision, hormis dans les milieux les plus défavorisés, mais qu’elle vient s’ajouter et non se substituer aux consommations d’écrans précédentes

Un cocktail de liberté au delà des frontières (d'âge)

Article de Anne Sophie Rochegude

Paru dans la revue Le Journal des professionnels de l'enfance, n° 123, mars-avril-mai 2020, pp. 46-49.

Mots clés : Enfance-Famille, Conditionnement, Développement, École, Enfant, Épanouissement, Interaction, Jeune enfant, Liberté, Représentation sociale, Europe

Le journal des professionnels de l'enfance - Recherches

Libre exploration... gustative !

Article de Chloé Ruby

Paru dans la revue Le Journal des professionnels de l'enfance, n° 123, mars-avril-mai 2020, pp. 36-39.

Mots clés : Enfance-Famille, Alimentation, Apprentissage, Éducation, Goût, Enfant, Jeune enfant, Pratique éducative

Le journal des professionnels de l'enfance - Recherches

Ecrans : moins c'est mieux !

Article de Corinne Roehrig

Paru dans la revue Le Journal des professionnels de l'enfance, n° 123, mars-avril-mai 2020, pp. 32-35.

Mots clés : Enfance-Famille, Développement cognitif, Éducation, Enfant, Jeune enfant, Pratique éducative, Technologie numérique, Risque

Le journal des professionnels de l'enfance - Recherches