PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Article de Dominique Besnard, Carine Maraquin, Jean Pierre Martin
Paru dans la revue Vie sociale et traitements VST, n° 156, 4e trimestre 2022, pp. 9-75.
Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Psychiatrie infantile, Approche historique, Santé mentale, Enfant, Dépistage, Diagnostic, Autisme, Trouble du comportement, Équipe pluridisciplinaire, Réseau, Institution, Désinstitutionnalisation, Scolarisation, Soin, Souffrance psychique, Parole, Écoute, Famille, Réunion de synthèse, Crise
Alors que la pédopsychiatrie est confrontée à une très forte hausse de demandes, que les troubles chez les enfants et adolescents ont notablement augmenté depuis une dizaine d'années, l'intolérable manque de moyens matériels mais surtout humains pour prendre en charge la souffrance infantile se fait de plus en plus criant. Trop souvent dans l'impossibilité de répondre aux sollicitations des familles en détresse, les professionnels eux-mêmes sont traversés de questionnements, de doutes, de désarroi.
La pédopsychiatrie, cette médecine qui s'enorgueillait jusqu'alors de se consacrer à l'accueil et l'attention de chaque enfant et de sa famille, sans craindre le temps nécessaire au soin psychique, en revendiquant les approches collectives des équipes, en travaillant en réseaux avec les autres lieux d'accueil de l'enfant et les professionnels, se voit contrainte aujourd'hui d'abandonner sa spécificité. Où va la pédopsychiatrie?? Comment exercer une relation soignante authentique? Comment les autres professionnels de l’enfance, ou les familles, perçoivent-ils les enjeux de ce qui se joue actuellement pour ce secteur ?
L’objectif de cette étude était de décrire le parcours de soins des enfants de 18 à 30 mois à risque élevé de troubles du spectre de l’autisme (TSA) suivis en protection maternelle et infantile (PMI) dans les Bouches du-Rhône. L’objectif secondaire était d’évaluer la faisabilité du dépistage systématique des TSA en consultation de PMI.
Paru dans la revue Les Cahiers de l'Actif, n° 546-547, novembre-décembre 2021, pp. 25-30.
Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Enfant, Haute autorité de santé, Diagnostic, Hyperactivité, Autisme, Risque, Psychomotricité, Trouble du langage, Socialisation, Déficience cognitive, Psychologie du développement
Les troubles neurodéveloppementaux (TND) recouvrent des tableaux cliniques variés qui touchent dans les pays industrialisés près d'un enfant sur six. Ces troubles se manifestent précocement dans le développement et peuvent entraver le fonctionnement personnel, social, scolaire ou professionnel de la personne. Il est à présent reconnu qu'une intervention précoce adaptée permettrait de modifier favorablement la trajectoire développementale de ces enfants. Ainsi, le repérage de ces troubles est devenu un véritable enjeu de santé publique.
Paru dans la revue Les Cahiers de l'Actif, n° 546-547, novembre-décembre 2021, pp. 9-23.
Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Psychopathologie, Enfant, Neurosciences, Handicap mental, Déficience cognitive, Autisme, Diagnostic, Environnement social
Dans le domaine de la psychopathologie de l'enfant, les troubles neurodéveloppementaux (TND) occupent un place majeure. Ils ont été introduits dans la dernière classification américaine des troubles mentaux, dans celle de l'Organisation mentale de la santé et par la Word Psychiatric Association.
Article de Nicolas Leblé, Mireille Cosquer, Lilia Mezghiche, et al.
Paru dans la revue La Psychiatrie de l'enfant, vol. LXIV, n° 2, juillet-décembre 2021, pp. 149-167.
Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Enfant, Autisme, Parentalité, Relation familiale, Diagnostic, Témoignage, Prise en charge, Étude de cas
Le parcours de soin d’un enfant avec autisme impacte fortement l’expérience parentale. Par ailleurs, les parents sont les interlocuteurs principaux des professionnels prenant en charge ces enfants. Enfin, ces parents, à l’échelle individuelle ou collective, mènent des actions et influent sur la perception de l’autisme dans le champ social. Nous tentons d’appréhender leur vécu du parcours diagnostique et de soin de leur enfant, à partir d’une étude qualitative fondée sur des témoignages de parents ayant consulté pour une évaluation dans un Centre de Diagnostic Autisme entre 2007 et 2015. Nous décrivons certains aspects saillants de ce parcours, depuis leurs premières inquiétudes jusqu’à l’évaluation diagnostique de l’enfant, et rapportons les difficultés rencontrées ainsi que les mouvements psychiques qui s’y associent. Enfin, nous discutons ces résultats qui mettent en lumière l’impératif, pour le professionnel, d’associer les parents aux prises en charge dans une position active.
Article de N. Charfi, S. Halayem, M. Touati, et al.
Paru dans la revue Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence, vol. 64, n° 3, mai 2016, pp. 147-154.
Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Autisme, Agressivité, Âge, Risque, Diagnostic, Comportement, Trouble du comportement, Enfant
Notre travail avait pour objectif d’étudier les facteurs de risque des comportements auto- et hétéro-agressifs chez des enfants souffrant de troubles du spectre autistique. Il s’agit d’une étude transversale réalisée auprès de 50 enfants présentant un trouble du spectre de l’autisme (critères du DSM-5). Le diagnostic a été confirmé grâce à l’Autism Diagnostic Interview-Revised (ADI-R). La sévérité de l’autisme a été déterminée par la Childhood Autism Rating Scale. Les comportements agressifs ont été évalués par le Behavior Problems Inventory (BPI-01) traduit et validé en arabe. Le profil psycho-éducatif révisé a évalué l’âge de développement et les différentes compétences en l’occurrence la perception. Pour déterminer les facteurs de risque, nous avons procédé à une analyse univariée suivie d’une analyse multivariée. Une association statistiquement significative a été retrouvée entre l’auto-agressivité et les facteurs suivants : l’âge moyen plus élevé, l’âge de diagnostic plus tardif, les troubles digestifs, le seuil de douleur élevé, la déficience intellectuelle, le score de perception plus bas et le score de l’ADI-D plus élevé. Une association statistiquement significative a été retrouvée entre l’hétéro-agressivité et les facteurs suivants : l’âge moyen plus élevé et l’absence du « non » opposition. L’étude multivariée a permis d’isoler 3 facteurs indépendants pour l’auto-agressivité : l’âge moyen plus élevé, les troubles digestifs, la déficience intellectuelle et 2 facteurs indépendants pour l’hétéro-agressivité : l’âge moyen plus élevé et l’absence du « non » opposition. Ces données nous invitent à considérer l’agressivité comme une conduite multifactorielle.