Article de Isabelle Gravillon, Florence Askenazy, Hélène Romano, Geneviève Avenardet al.
Paru dans la revue L'Ecole des parents, n° 627, avril-juin 2018, pp. 31-60.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Traumatisme, Terrorisme, Adolescent, Enfant, Guerre, Anxiété, Média, Psychiatrie, Écoute, Mineur non accompagné, Approche systémique
Les attentats terroristes de ces dernières années posent de manière cruciale la question des psychotraumatismes induits par les drames collectifs : guerres, catastrophes naturelles ou industrielles, accidents de car, etc. Leur impact est souvent sous-évalué chez l’enfant et l’adolescent, en raison de la discrétion de leurs symptômes. Comment ces traumatismes se manifestent-t-ils, à court terme et dans la durée, et comment les soigner, à l’échelle individuelle ou familiale ? Comment faire en sorte que l’enfant exprime ses angoisses, sa souffrance, et parvienne à « vivre avec » ? Car l’enfant n’oublie jamais les violences vues ou subies, surtout si elles sont associées à la mort d’un proche. Ce dossier de L’école des parents, réalisé à l’aide de nombreux spécialistes du trauma (psychologues, psychiatres, thérapeutes, chercheurs) analyse cette thématique, hélas d’actualité, et propose des pistes de prise en charge thérapeutiques.
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Article de Matteo Selvini
Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 36, n° 3, septembre 2015, pp. 277-288.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Accompagnement de la personne et identité, Thérapie familiale, Approche systémique, Personnalité, Diagnostic, Psychothérapeute, Théorie, Individu, Enfant, Idéologie, Relation familiale, Attachement
Le diagnostic de personnalité est indispensable pour les thérapeutes exclusivement systémiciens. Il est nécessaire d’intégrer dans la pensée systémique un diagnostic de personnalité basé sur la théorie de l’attachement, les réorganisations de l’attachement désorganisé et les adaptations post-traumatiques. Idées fondamentales pour combattre les risques de l’extrémisme systémique et des psychopédagogismes stéréotypés qui en découlent, comme par exemple celui de la dépathologisation ou de l’émancipation manquée du patient désigné. Nous devons récupérer la richesse de la dimension individuelle : le patient n’est pas un symbole vide dans l’organigramme d’une structure familiale.
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