PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Article de Marie Bringer, Maude Ludot, Nathalie Follet, et al.
Paru dans la revue La Psychiatrie de l'enfant, vol. LXVI, n° 1, janvier-juin 2023, pp. 95-110.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Adolescent, Hôpital de jour, Deuil, Psychopathologie, Anxiété, Séparation, Conscience de soi, Groupe d'appartenance
L’adolescence est une période charnière sur le plan développemental, tant elle est marquée par des mouvements psychiques intenses, paradoxaux et complexes à appréhender et à comprendre par l’adolescent qui en est traversé. L’adolescent se heurte à des étapes psychiques importantes qui entrainent une symptomatologie anxieuse reflétant tout ce travail de séparation-individuation.
Les hôpitaux de jour constituent un lieu privilégié d’observation clinique et d’expérimentation de liens au groupe des pairs. Les médiations thérapeutiques proposées permettent alors l’accès à différents niveaux et registres psychiques tout en étant soutenus par la contenance groupale. Nous aborderons la clinique du deuil pathologique de l’adolescent illustrée par la situation clinique d’Emma, une adolescente de 16 ans, dont l’émancipation psychique a été rendue possible.
Article de Didier Lauru, Anne Sylvie Pelloux, Cécile Turkel, Laure Chandellieret al.
Paru dans la revue Enfances & psy, n° 94, novembre 2022, pp. 4-154.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Séparation, Maternité, Parentalité, Prématurité, Conflit, Couple, Violence conjugale, Emprise, Adoption, Adolescent, Mineur non accompagné, Traumatisme, Deuil, Rite, Amour, Autisme, Thérapie, Médiation, Danse, Psychiatrie infantile, Psychodrame, Psychothérapie, Dynamique de groupe, Famille, Enfant, Addiction, Cancer
Les séparations sont des motifs fréquents de consultation : dislocations familiales, décès d’un proche, rupture amoureuse, abandon, éloignements, migrations, placements. Fondatrices dans la construction psychique, mobilisatrices dans les processus psychothérapeutiques ou les fins de traitements, les séparations comportent aussi une dimension constitutive de la subjectivité et de l’identité. Ce numéro cherchera à mettre en perspective différents points de vue psychologique, sociologique, philosophique, social, culturel, éducatif, pédagogique, et à comprendre les facteurs de protection et de vulnérabilité chez le bébé, l’enfant et l’adolescent confrontés aux séparations.
La bouche : elle prend, elle donne, elle embrasse ou elle mord, elle chuchote ou elle hurle... Lieu de contact, lieu de rencontre, lieu de passage, elle initie des transformations tant physiques que psychiques. N’y a-t-il pas, en effet, plus de neurones dans le tube digestif que dans le cerveau ? Son rôle est structurant. Qu’elle se mette à engloutir compulsivement ou à expulser, qu’elle se ferme, qu’elle vocifère en tous sens, elle marque des distorsions dans l’équilibre personnel et dans les communications avec autrui. Le groupe familial, lieu des premières constructions psychiques, est particulièrement concerné par tout ce qui touche à l’oralité. Ce numéro centré sur l’approche clinique tant du côté de l’enfant que des adolescents et de la famille parcourra les problématiques orales dans leurs manifestations normales et pathologiques et dans les soins psychiques qu’elles nécessitent parfois.
Paru dans la revue Enfances et psy, n° 42, pp. 4-100.
Mots clés : Complexe de castration, Séparation, Attachement, Subjectivité, Fantasme, Anxiété, Émotion, Pluridisciplinarité, Maladie, Groupe de parole, Deuil, Enseignement, Classe, Parents, Prématurité, Adolescent, GROUPE DE SOUTIEN, PSYCHOLOGIE DE L'ENFANT
L'angoisse est sans doute l'un des premiers érpouvés du petit d'homme. Elle est constitutive de l'humain. Dès le premier âge, l'enfant en état de "désaide" ressent l'angoisse et l'exprime le plus souvent par ses cris ou son corps. Elle ne cessera d'évoluer sous de multiples formes : angoisse de néantisation, de chute sans fin, d'abandon, de castration. Pour l'adolescent, elle est un passage obligé, comme le sont les angoisses existentielles. Les professionnels qui aident les enfants et les adolescents doivent discerner l'angoissse dite normale, maturative, de l'angoisse pathologique aux effets destructeurs car les prises en charge ne seront pas les mêmes. C'est pourquoi il n'est pas inutile de s'attarder sur sa définition et la compréhension de ses diverses dimensions psychopathologiques aux différents âges de l'enfant.