PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Article de Joan Tissier, Isabelle Buresi, Elisabeth Iraola, et al.
Paru dans la revue Devenir, vol. 36, n° 1, 2024, pp. 2-18.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Dépression post-partum, PMI, Dépistage
La dépression maternelle est le trouble de santé mentale le plus fréquemment observé dans la période périnatale. Le repérage de la dépression maternelle périnatale n’est pas toujours aisé car elle peut revêtir une forme différente du tableau classique de la dépression. L’anxiété et les doléances sur le développement ou la santé du bébé sont fréquentes, tout comme la fatigue ou les doutes, inhérents à la situation de la maternité, contribuant à rendre difficile la lecture des signes indicateurs d’une dépression du post-partum. L’utilisation d’un outil standardisé de dépistage peut aider à ce repérage. Quelle est la situation du dépistage universel de la dépression maternelle pendant la grossesse et en post-partum ? Comment ce dépistage est-il accepté par les femmes et par les professionnels effectuant ce repérage ? Cet article présente un état des lieux des connaissances sur ce sujet pour étayer la mise en place d’un dépistage systématique de la dépression maternelle au sein d’un service de protection maternelle et infantile.
Le dépistage précoce des bébés à risque autistique pose la question de la complexité du diagnostic et du risque de déterminisme de l’évolution.
À travers la psychothérapie de Lilian, bébé de 20 mois avec des signes d’alerte autistique avec ses parents, nous décrirons les symptômes, les défenses avec l’intrication et la succession d’éléments autistiques et psychotiques et le processus transférentiel à partir de la construction du moi corporel.
L’évolution favorable de Lilian témoigne de la pertinence de la prise en charge précoce dans une vision psychodynamique et développementale.
Article de Marc Masson, Lisa Blecha, Amine Benyamina, et al.
Paru dans la revue Santé mentale, n° 223, décembre 2017, pp. 19-61.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, PSYCHOSE MANIACODEPRESSIVE, Addiction, Épidémiologie, Diagnostic, Dépistage, Neurobiologie, Psychopathologie, Théorie, Vulnérabilité, Psychanalyse, Approche clinique, Drogue, Tabac, Motivation, Traitement de substitution, Image de soi, Vidéo
Les comorbidités addictives sont très fréquentes chez les patients souffrant de troubles bipolaires. Cette "pathologie duelle" aggrave le pronostic de la maladie et complique beaucoup l'accompagnement thérapeutique. Par ailleurs, le peu de recommandations et d'études sur les prises en charge de ces patients comorbides reste une réelle difficulté pour les soignants. Le travail en binôme des équipes psychiatriques et addictologiques est alors un axe majeur à développer dans les parcours de soin.
L'émergence de la la schizophrénie marque un bouleversement pour le jeune patient et son entourage. La recherche montre que la longue phase prodromique ouvre la possibilité d'actions préventives pour limiter et retarder l'évolution des troubles. Dans ce champ de l'intervention précoce, il s'agit de soigner sans diagnostic certain... mais pas sans évaluation. Concrètement, il faut dès que possible instaurer une prise en charge multidisciplinaire adaptée au stade évolutif de la maladie, ce qui pose entre autres la question de l'accès aux soins des adolescents.